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La Bible en 1 an - Jour 264

Sommaire

Peu après, Ahitophel fit à Absalom la proposition suivante : —Permets-moi de lever douze mille hommes et je me lancerai cette nuit même à la poursuite de David.

Je fondrai sur lui pendant qu’il est exténué et à bout de forces, je provoquerai la panique chez lui, tous ceux qui sont avec lui s’enfuiront ; comme le roi sera isolé, je le tuerai

et je rallierai tous ses hommes à toi ; le retour de tous vaut bien l’homme que tu recherches ! Et tout le peuple vivra en paix.

Cette proposition parut juste à Absalom et à tous les responsables d’Israël.

Cependant Absalom ordonna : —Appelle encore Houchaï l’Arkien pour que nous sachions ce qu’il en pense.

Houchaï entra chez Absalom qui lui demanda : —Voici ce qu’Ahitophel propose. Devons-nous faire ce qu’il dit ou bien es-tu d’un autre avis ?

Houchaï répondit : —Pour une fois, le conseil d’Ahitophel n’est pas bon.

Tu connais bien ton père, poursuivit-il, ses hommes sont de vaillants soldats et ils sont furieux comme une ourse à qui on aurait pris ses petits en pleine campagne. Et puis, n’oublie pas que ton père est un homme qui a l’expérience de la guerre, il ne passera pas la nuit avec ses troupes.

A l’heure qu’il est, il doit être caché dans une grotte ou dans quelque autre endroit retiré. Il suffirait que, dès le début, quelques-uns de tes soldats tombent sous leurs coups pour qu’aussitôt le bruit s’en répande et que l’on dise : « Il y a eu un carnage parmi les partisans d’Absalom ! »

Alors, même les braves au cœur de lion se décourageront ; car tout Israël sait que ton père est un valeureux combattant et que ses compagnons sont de vaillants guerriers.

C’est pourquoi je propose autre chose : Que tout Israël depuis Dan jusqu’à Beer-Chéba soit mobilisé autour de toi ; tu auras une armée aussi nombreuse que les grains de sable des plages, tu te mettras à leur tête et tu iras personnellement au combat.

Nous traquerons David en quelque lieu qu’il se cache et nous tomberons sur lui comme la rosée tombe sur le sol ; ni lui ni aucun de ses compagnons ne nous échappera.

S’il se réfugie dans une ville, tout Israël apportera des cordes et nous traînerons cette ville dans le torrent voisin jusqu’à ce qu’il n’en reste pas même un caillou.

Absalom et tous les hommes d’Israël déclarèrent : —Le conseil de Houchaï l’Arkien est meilleur que celui d’Ahitophel. L’Eternel avait, en effet, décidé de faire échec au bon conseil d’Ahitophel afin d’amener le malheur sur Absalom.

Houchaï alla rapporter aux prêtres Tsadoq et Abiatar ce qu’Ahitophel avait conseillé à Absalom et aux responsables d’Israël, et ce que lui-même avait ensuite proposé.

—Et maintenant, ajouta-t-il, envoyez prévenir David de toute urgence. Faites-lui dire qu’il ne reste pas cette nuit-là dans les steppes du désert, mais qu’il passe le *Jourdain avant le matin, sinon il risque d’être exterminé avec tous ceux qui l’accompagnent.

Jonathan et Ahimaats étaient postés à Eyn-Roguel ; une servante alla leur porter un message. Ils se mirent en route pour aller le transmettre au roi David. Ils ne voulaient pas entrer dans la ville pour ne pas se faire voir.

Mais un jeune homme les aperçut et signala leur présence à Absalom. Les deux messagers partirent en hâte et se rendirent à la maison d’un homme de Bahourim qui avait une citerne dans sa cour ; ils y descendirent pour se cacher.

La maîtresse de maison prit une couverture et l’étendit sur l’ouverture de la citerne puis elle répandit par-dessus du grain concassé pour qu’on ne se doute de rien.

Les envoyés d’Absalom entrèrent chez la femme et demandèrent : —Où sont Ahimaats et Jonathan ? La femme répondit : —Ils ont passé l’eau. Ils les cherchèrent sans succès puis rentrèrent à Jérusalem.

Après leur départ, les deux messagers sortirent de la citerne et partirent informer le roi David. —Mettez-vous en route, lui dirent-ils, dépêchez-vous de traverser la rivière, car voici ce qu’Ahitophel a conseillé de faire contre vous !

David et tous les gens qui étaient avec lui se mirent en route et traversèrent le Jourdain ; avant que le jour paraisse, ils avaient tous passé.

Quand Ahitophel vit qu’on ne suivait pas son conseil, il sella son âne et se mit en route pour retourner chez lui dans sa ville. Il mit ses affaires en ordre, puis se pendit et mourut. Il fut enterré dans le tombeau de son père.

David avait gagné Mahanaïm. Pendant ce temps, Absalom franchit le Jourdain avec tous les Israélites qui étaient avec lui.

Il avait nommé Amasa chef de l’armée, en remplacement de Joab. Cet Amasa était fils d’un Israélite nommé Yitra qui avait eu une relation avec Abigaïl, fille de Nahach, sœur de Tserouya, la mère de Joab.

Absalom et les Israélites établirent leur campement dans le pays de Galaad.

Lorsque David arriva à Mahanaïm, il fut accueilli par Chovi, fils de Nahach de Rabba des Ammonites, Makir, fils d’Ammiel de Lodebar et Barzillaï, le Galaadite de Roguelim.

Ils apportèrent du matériel de couchage, des lainages et de la vaisselle, du blé, de l’orge, de la farine, des épis grillés, des fèves, des lentilles,

du miel, du lait caillé et du fromage pour ravitailler David et ses gens, car ils se disaient : —Ces gens doivent être exténués par leur marche à travers le désert, ils ont sûrement faim et soif.

Le dixième jour du dixième mois, dans la neuvième année, l’Eternel m’adressa la parole et me dit :

—Fils d’homme, note par écrit la date d’aujourd’hui, de façon précise car, aujourd’hui même, le roi de Babylone a commencé les opérations contre Jérusalem.

Raconte une parabole à la communauté rebelle. Dis-lui : « Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Prépare la marmite, mets-la en place et verses-y de l’eau.

Mets-y de bons morceaux de viande, tous les meilleurs morceaux : le gigot et l’épaule. Finis de la remplir avec des os de choix.

Prends les meilleurs moutons dans le troupeau, puis entasse le bois sous la marmite. Fais-la bouillir à gros bouillons ! Que même les os cuisent ! »

Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : « Malheur à la ville meurtrière, marmite couverte de vert-de-gris, et dont le vert-de-gris ne s’en va pas ! Retirez-en les morceaux les uns après les autres sans tirer au sort.

Car le sang qu’elle a versé est toujours au milieu d’elle. Il n’a pas été répandu sur la terre où la poussière l’aurait recouvert ; non : elle l’a versé sur la roche nue.

Pour faire déborder ma colère et lui faire payer ses crimes, j’ai fait verser ce sang sur la roche nue pour qu’il ne soit pas recouvert.

C’est pourquoi le Seigneur, l’Eternel, déclare ceci : Malheur à la ville sanguinaire ! Moi aussi, je dresserai un grand bûcher.

Entasse du bois en quantité, allume le feu, fais cuire complètement la viande, ajoute les épices et que les os soient calcinés.

Ensuite, tu mettras la marmite vide sur des braises pour qu’elle chauffe, que son cuivre rougisse et que ses impuretés se fondent à l’intérieur, et que son vert-de-gris soit consumé.

Mais tous ces efforts sont inutiles : le vert-de-gris dont elle est couverte en quantité ne partira pas par le feu.

Jérusalem, ta conduite immorale t’a souillée. J’ai voulu te purifier de ta souillure, mais tu ne t’es pas laissé purifier. Tu ne pourras plus être purifiée jusqu’à ce que j’aie assouvi ma colère contre toi.

Moi, l’Eternel, j’ai parlé. L’heure est venue et je vais agir. Je ne me retiendrai pas, je n’aurai pas de pitié, je ne reviendrai pas sur ma décision. Tu seras jugée selon ta conduite et selon tes actes, le Seigneur, l’Eternel, le déclare. »

L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :

—Fils d’homme, je vais t’enlever, par une mort soudaine, celle qui charme tes yeux, mais tu ne célébreras pas de deuil, tu ne pleureras pas, tu ne verseras aucune larme.

Gémis en silence, mais n’accomplis pas de rites funèbres. Mets ton turban sur la tête et tes sandales aux pieds. Ne te couvre pas la moustache et n’accepte pas le pain de condoléances des voisins.

Le matin, je m’adressai au peuple, et le soir même, ma femme mourut. Le lendemain matin, j’agis conformément à ce qui m’avait été ordonné.

Alors les gens me demandèrent : —Pourquoi agis-tu de la sorte ? Nous expliqueras-tu ce que cela signifie pour nous ?

Je leur répondis : —L’Eternel m’a adressé la parole en ces termes :

« Dis à la communauté d’Israël : Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Je vais profaner mon sanctuaire dont vous croyez tirer votre force et dont vous êtes si fiers, qui charme vos yeux et qui est l’objet de votre sollicitude. Vos fils et vos filles que vous avez laissés là-bas tomberont par l’épée.

Et vous agirez comme j’ai agi : vous ne vous couvrirez pas la moustache et vous ne mangerez pas le pain de condoléances de vos voisins.

Vous garderez vos turbans sur la tête et vos sandales aux pieds. Vous ne célébrerez pas de deuil et vous ne pleurerez pas, mais vous dépérirez à cause de vos péchés et vous gémirez les uns auprès des autres.

Ce qu’Ezéchiel a fait vous servira de signe : quand cela arrivera, vous agirez exactement comme il a agi, et vous reconnaîtrez que je suis le Seigneur, l’Eternel.

Et maintenant, fils d’homme, écoute : le jour vient où je leur reprendrai leur sanctuaire qui fait leur force, leur joie, leur parure, et qui charme leurs yeux, ainsi que ce qui fait l’objet de leur sollicitude : leurs fils et leurs filles.

En ce jour-là, un rescapé arrivera vers toi pour annoncer la nouvelle.

En ce jour-là, quand ce rescapé arrivera, tu pourras ouvrir la bouche et tu parleras ; tu ne seras plus muet. Tu leur serviras de signe. Et ils reconnaîtront que je suis l’Eternel. »

Moi, Paul, je suis, paraît-il, « timide » quand je suis présent parmi vous et « hardi » quand je suis absent, loin de vous. Mais c’est au nom de la douceur et de la bonté du Christ que je vous adresse cet appel :

je vous en prie, ne m’obligez pas, lorsque je serai chez vous, à me montrer « hardi ». Car je compte faire preuve de mon assurance et agir avec « audace » envers certains qui jugent notre conduite « trop humaine ».

Sans doute, nous sommes des hommes et nous vivons comme tels, mais nous ne menons pas notre combat d’une manière purement humaine.

Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas simplement humaines ; elles tiennent leur puissance de Dieu qui les rend capables de renverser des forteresses. Oui, nous renversons les faux raisonnements

ainsi que tout ce qui se dresse prétentieusement contre la connaissance de Dieu, et nous faisons prisonnière toute pensée pour l’amener à obéir au Christ.

Aussi sommes-nous prêts à punir toute désobéissance dès que votre obéissance sera entière.

Regardez donc la réalité en face. Si quelqu’un se persuade d’appartenir au Christ, qu’il soit vraiment convaincu de ceci : nous appartenons au Christ, nous aussi, tout autant que lui !

Et même si je me montre un peu trop fier de l’autorité que le Seigneur nous a donnée pour construire et non pour renverser, je n’en rougirai pas.

Car je ne veux pas passer pour quelqu’un qui ne serait capable d’intimider que par des lettres, comme on le prétend :

« Ses lettres, dit-on, sont sévères et énergiques, mais lorsqu’il est là, c’est un faible et sa parole ne mérite pas l’attention. »

Que celui qui tient ces propos en soit bien convaincu : nos actes, quand nous serons chez vous, seront conformes à ce que nous vous écrivons dans nos lettres quand nous sommes loin de vous.

Certes, nous n’aurions pas l’audace de nous prétendre égaux ou même comparables à certains qui se recommandent eux-mêmes ! La mesure avec laquelle ils se mesurent, c’est eux-mêmes, et ils ne se comparent à rien d’autre qu’à eux-mêmes. N’est-ce pas là une preuve de leur folie ?

Quant à nous, nous ne nous laisserons pas aller à une fierté démesurée, mais nous prendrons comme mesure les limites du champ d’action que Dieu nous a confié. C’est ainsi que nous nous sommes rendus jusque chez vous.

Aussi ne dépassons-nous pas les limites de notre domaine comme si nous n’étions pas arrivés jusqu’à vous. Car nous sommes bien venus chez vous les premiers pour vous annoncer la Bonne Nouvelle du Christ.

Nous n’avons donc pas une fierté démesurée comme si nous nous vantions d’un travail accompli par d’autres. Au contraire, nous gardons l’espoir qu’avec les progrès de votre foi, notre œuvre grandira de plus en plus parmi vous, dans les limites de notre champ d’action.

Nous pourrons ainsi annoncer la Bonne Nouvelle dans les régions situées au-delà de chez vous, sans nous vanter du travail accompli par d’autres dans leur propre champ d’action.

Si quelqu’un veut éprouver de la fierté, qu’il place sa fierté dans le Seigneur, déclare l’Ecriture.

Ainsi, celui qui est approuvé, ce n’est pas l’homme qui se recommande lui-même, mais celui que le Seigneur recommande.


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      2 Samuel 17

      1 Achitophel dit à Absalom : « Laisse-moi choisir 12'000 hommes et je partirai à la poursuite de David cette nuit même.
      2 Je le surprendrai pendant qu'il est fatigué et sans force, je l'effraierai et tout le peuple qui l’accompagne prendra la fuite. Je frapperai seulement le roi,
      3 et je ramènerai tout le peuple à toi. La mort de l'homme à qui tu en veux assurera le retour de tous et tout le peuple sera en paix. »
      4 Cette parole plut à Absalom et à tous les anciens d'Israël.
      5 Cependant Absalom dit : « Appelez encore Hushaï, l'Arkien ! Ecoutons aussi ce qu'il nous dira. »
      6 Hushaï vint vers Absalom et celui-ci lui dit : « Voici comment a parlé Achitophel. Devons-nous faire ce qu'il a dit ou non ? Dis ta proposition ! »
      7 Hushaï répondit à Absalom : « Cette fois-ci, le conseil qu'a donné Achitophel n'est pas bon. »
      8 Et il ajouta : « Tu connais ton père et ses hommes : ce sont de vaillants guerriers et ils sont furieux comme le serait, dans la campagne, une ourse à qui l'on aurait enlevé ses petits. Ton père est un homme de guerre et il ne passera pas la nuit avec la troupe.
      9 Maintenant, il doit être caché dans une grotte ou un autre endroit. Si des hommes tombent dès le début sous leurs coups, on ne tardera pas à l'apprendre et l'on dira : ‘Le peuple qui suit Absalom a subi une défaite !’
      10 Alors même les plus vaillants, auraient-ils un cœur de lion, perdront courage. En effet, tout Israël sait que ton père est un héros et qu'il a des braves avec lui.
      11 Voici donc ce que je conseille : que tout Israël se rassemble auprès de toi, depuis Dan jusqu'à Beer-Shéba. C’est une foule pareille au sable qui est au bord de la mer. Tu marcheras en personne au combat.
      12 Nous le rattraperons où qu’il se trouve et nous tomberons sur lui comme la rosée tombe sur le sol. Il n’y aura pas un seul survivant, ni lui ni aucun des hommes qui sont avec lui.
      13 S'il se retire dans une ville, tout Israël portera des cordes vers cette ville et nous la traînerons jusqu’au torrent jusqu'à ce qu'on n'en trouve plus une pierre. »
      14 Absalom et tous les Israélites dirent : « Le conseil de Hushaï l'Arkien vaut mieux que celui d'Achitophel. » Or l'Eternel avait décidé d'anéantir le bon conseil d'Achitophel afin de faire venir le malheur sur Absalom.
      15 Hushaï dit aux prêtres Tsadok et Abiathar : « Achitophel a donné tel et tel conseil à Absalom et aux anciens d'Israël, et moi, j'ai conseillé telle et telle chose.
      16 Maintenant, envoyez tout de suite un message à David. Faites-lui dire : ‘Ne passe pas la nuit dans les plaines du désert mais va plus loin. Sinon, le roi et tout le peuple qui est avec lui risquent d’être exterminés.’ »
      17 Jonathan et Achimaats se tenaient à En-Roguel. Une servante vint leur dire d'aller informer le roi David, car ils ne devaient pas se montrer en entrant dans la ville.
      18 Un jeune homme les aperçut néanmoins et le rapporta à Absalom, mais ils se dépêchèrent tous deux de partir et ils arrivèrent à Bachurim chez un homme qui avait un puits dans sa cour. Ils y descendirent,
      19 et la femme prit une couverture qu'elle étendit sur l'ouverture du puits. Puis elle versa du grain dessus pour qu'on ne se doute de rien.
      20 Les serviteurs d'Absalom arrivèrent vers cette femme dans la maison et dirent : « Où sont Achimaats et Jonathan ? » La femme leur répondit : « Ils ont traversé le fleuve. » Ils cherchèrent, mais ne les trouvant pas ils retournèrent à Jérusalem.
      21 Après leur départ, Achimaats et Jonathan remontèrent du puits et allèrent informer le roi David. Ils lui dirent : « Levez-vous et dépêchez-vous de traverser le fleuve, car Achitophel a donné tel conseil contre vous. »
      22 David et tout le peuple qui l’accompagnait se levèrent et passèrent le Jourdain. A l’aube, pas un seul ne manquait, ils avaient tous passé le Jourdain.
      23 Voyant que son conseil n'était pas suivi, Achitophel sella son âne et partit pour retourner chez lui, dans sa ville. Il donna ses ordres à sa famille, puis il se pendit. C'est ainsi qu'il mourut et on l'enterra dans le tombeau de son père.
      24 Quant à David, il arriva à Mahanaïm, tandis qu’Absalom passait le Jourdain avec tous les Israélites.
      25 Absalom mit Amasa à la tête de l'armée en remplacement de Joab. Amasa était le fils d'un homme appelé Jithra. Ce Jithra était un Israélite qui avait eu des relations avec Abigal, fille de Nachash et sœur de Tseruja, la mère de Joab.
      26 Israël et Absalom installèrent leur camp dans le pays de Galaad.
      27 Lorsque David fut arrivé à Mahanaïm, Shobi, fils de Nachash, originaire de Rabba, la capitale des Ammonites, ainsi que Makir, fils d'Ammiel, originaire de Lodebar, et Barzillaï le Galaadite, originaire de Roguelim,
      28 apportèrent des lits, des bassins, des pots en terre, du blé, de l'orge, de la farine, du grain rôti, des fèves, des lentilles, des pois rôtis,
      29 du miel, du lait caillé, des brebis et des fromages de vache. Ils apportèrent ces vivres à David et au peuple qui était avec lui, afin qu'ils mangent. Ils se disaient en effet : « Ce peuple a dû souffrir de la faim, de la fatigue et de la soif dans le désert. »

      Ezéchiel 24

      1 La neuvième année, le dixième jour du dixième mois, la parole de l'Eternel m’a été adressée :
      2 « Fils de l’homme, mets par écrit la date de ce jour, de ce jour précisément ! En effet, le roi de Babylone commence le siège de Jérusalem aujourd’hui même.
      3 Propose une parabole à cette communauté de rebelles ! Tu leur diras : » ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Installe la marmite, installe-la et verses-y de l'eau.
      4 Mets-y les morceaux de viande, tous les bons morceaux, la cuisse et l'épaule, remplis-la des meilleurs os !
      5 Prends le meilleur mouton, entasse aussi des os sous la marmite ! Fais bouillir à gros bouillons et que les os qui sont dedans cuisent aussi !’
      6 » En effet, voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Malheur à la ville sanguinaire, marmite pleine de rouille et dont la rouille ne se détache pas ! Tires-en les morceaux les uns après les autres, sans recourir au tirage au sort !
      7 Oui, le sang qu'elle a versé reste incrusté au milieu d'elle ; c’est qu’elle l'a fait couler sur la roche nue, elle ne l'a pas versé sur la terre pour qu’il soit recouvert par la poussière.
      8 Pour faire éclater ma fureur, pour me venger, j'ai laissé son sang sur la roche nue afin qu'il ne soit pas recouvert.
      9 » C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Malheur à la ville sanguinaire ! Je vais moi-même faire un plus grand bûcher.
      10 Entasse le bois, allume le feu, cuis bien la viande, assaisonne-la et que les os soient brûlés.
      11 Puis mets la marmite vide sur les braises afin qu'elle chauffe, que son métal rougisse, que son impureté fonde à l’intérieur et que sa rouille disparaisse.
      12 Les efforts ont été inutiles : la rouille dont elle est pleine ne se détache pas, même par le feu.
      13 Ton impureté est un crime, parce que j'ai voulu te purifier et que tu ne t'es pas laissé purifier. Tu ne seras plus purifiée de ton impureté jusqu'à ce que j'aie assouvi ma fureur contre toi.
      14 C’est moi, l'Eternel, qui ai parlé. Cela arrivera, je l’accomplirai. Je ne ferai preuve d’aucune négligence, je n’aurai aucune pitié, aucun regret. On te jugera en fonction de ta conduite et de tes agissements, déclare le Seigneur, l'Eternel. »
      15 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      16 « Fils de l’homme, je vais t’enlever par une mort soudaine ce qui fait les délices de tes yeux. Tu ne te lamenteras pas, tu ne pleureras pas et tes larmes ne couleront pas.
      17 Sanglote en silence, ne prends pas le deuil des morts, attache ton turban, mets tes sandales à tes pieds, ne te couvre pas la barbe et ne mange pas le pain des autres. »
      18 J’ai parlé au peuple le matin, et ma femme est morte le soir. Le lendemain matin, je me suis comporté comme cela m'avait été ordonné.
      19 Le peuple m’a dit : « Ne nous expliqueras-tu pas ce que signifie ton comportement pour nous ? »
      20 Je leur ai répondu : « Voici la parole de l'Eternel qui m’a été adressée :
      21 ‘Annonce à la communauté d'Israël : Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Je vais profaner mon sanctuaire, lui qui fait l'orgueil de votre force, les délices de vos yeux et qui est l'objet de votre attachement. Puis vos fils et vos filles, ceux que vous avez laissés, tomberont par l’épée.’
      22 » Vous vous comporterez alors comme je l’ai fait. Vous ne vous couvrirez pas la barbe, vous ne mangerez pas le pain des autres,
      23 vous garderez vos turbans sur la tête et vos chaussures aux pieds. Vous ne vous lamenterez pas et vous ne pleurerez pas, mais vous dépérirez à cause de vos fautes et vous vous plaindrez mutuellement.
      24 ‘Ezéchiel est un signe pour vous : vous vous comporterez exactement comme il l’a fait. Quand cela arrivera, vous reconnaîtrez que je suis le Seigneur, l'Eternel.’
      25 » Quant à toi, fils de l’homme, le jour où je leur enlèverai ce qui fait leur sécurité, leur joie et leur splendeur, ce qui fait les délices de leurs yeux et est l’objet de leurs préoccupations – leurs fils et leurs filles –
      26 ce jour-là un rescapé viendra vers toi pour te l'annoncer.
      27 Ce jour-là, ta bouche s'ouvrira et tu parleras au rescapé, tu ne seras plus muet. Tu seras un signe pour eux et ils reconnaîtront que je suis l'Eternel. »

      2 Corinthiens 10

      1 Moi Paul, je vous adresse un appel par la douceur et la bonté de Christ, moi qui suis humble quand je suis parmi vous mais plein de hardiesse envers vous quand je suis loin :
      2 je vous en prie, ne me forcez pas, lorsque je serai présent, à recourir avec hardiesse à l’assurance dont je compte faire preuve contre quelques-uns, contre ceux qui estiment que nous nous conduisons de façon purement humaine.
      3 Si en effet nous vivons dans la réalité humaine, nous ne combattons pas de façon purement humaine.
      4 En effet, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas humaines, mais elles sont puissantes, grâce à Dieu, pour renverser des forteresses.
      5 Nous renversons les raisonnements et tout obstacle qui s'élève avec orgueil contre la connaissance de Dieu, et nous faisons toute pensée prisonnière pour qu'elle obéisse à Christ.
      6 Nous sommes aussi prêts à punir toute désobéissance dès que votre obéissance sera entière.
      7 Regardez les choses en face ! Si quelqu'un est convaincu d'appartenir à Christ, qu'il se dise bien en lui-même que, tout comme il est de Christ, nous le sommes aussi.
      8 Et même si je me montre un peu trop fier de l'autorité que le Seigneur nous a donnée, pour votre édification et non pour votre ruine, je n'en aurai pas honte.
      9 De fait, je ne veux pas avoir l'air de vous intimider par mes lettres.
      10 En effet, « ses lettres sont sévères et fortes – dit-on – mais quand il est présent, il est faible et sa parole est méprisable. »
      11 Que celui qui parle ainsi s’en rende bien compte : nous sommes dans nos actes, une fois présents, exactement tels que nous sommes en paroles dans nos lettres quand nous sommes absents.
      12 Nous n'oserions pas nous déclarer égaux ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais en fait, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence.
      13 Quant à nous, nous ne voulons pas nous montrer excessivement fiers, mais seulement dans la limite du champ d'action que Dieu nous a attribué en nous faisant parvenir jusqu'à vous.
      14 Nous ne dépassons pas nos limites, comme si nous n'étions pas venus jusqu'à vous ; car c'est bien jusqu'à vous que nous sommes arrivés avec l'Evangile de Christ.
      15 Ainsi nous ne nous vantons pas des travaux d'autrui qui sont en dehors de nos limites. Mais nous avons l'espérance, si votre foi augmente, de voir notre œuvre grandir encore parmi vous, dans notre propre champ d'action.
      16 Nous pourrons alors évangéliser les régions situées au-delà de chez vous sans nous vanter du travail déjà fait par d'autres dans leur propre champ d'action.
      17 Que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur.
      18 En effet, ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est approuvé, c'est celui que le Seigneur recommande.
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