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La Bible en 1 an - Jour 27

Sommaire

Alors Isaac appela Jacob, il le bénit et lui donna cet ordre : —Tu n’épouseras pas une Cananéenne.

Mets-toi en route, va à Paddân-Aram chez Betouel, ton grand-père maternel, et prends une femme de là-bas parmi les filles de ton oncle Laban.

Le Dieu tout-puissant te bénira, il te donnera des enfants, il rendra tes descendants nombreux et tu deviendras l’ancêtre d’un grand nombre de peuples.

Il te transmettra la bénédiction d’Abraham à toi et à ta descendance, afin que tu hérites le pays dans lequel tu habites en immigrant et que Dieu a donné à Abraham.

Jacob, envoyé par son père, partit donc pour Paddân-Aram, et il se rendit chez Laban, fils de Betouel l’Araméen, et frère de Rébecca, sa mère et celle d’Esaü.

Esaü vit qu’Isaac avait béni Jacob et qu’il l’avait envoyé à Paddân-Aram pour y trouver une épouse, et qu’en le bénissant il lui avait ordonné de ne pas épouser une fille du pays de Canaan,

que Jacob avait obéi à son père et à sa mère et qu’il était parti pour Paddân-Aram.

Il comprit alors que les filles de Canaan étaient mal vues de son père,

Esaü se rendit chez Ismaël, fils d’Abraham, et épousa, en plus de ses autres femmes, sa fille Mahalath, la sœur de Nebayoth.

Jacob avait quitté Beer-Chéba et marchait en direction de Harân.

Comme le soleil se couchait, il prit une pierre pour s’en faire un oreiller et se coucha pour passer ainsi la nuit dans le lieu qu’il avait atteint.

Dans son rêve, il vit une sorte d’escalier reposant sur la terre, et dont le haut atteignait le ciel. Et voici que des *anges de Dieu montaient et descendaient cet escalier.

L’Eternel lui-même se tenait tout en haut et lui dit : —Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham ton ancêtre et le Dieu d’Isaac. Cette terre sur laquelle tu reposes, je te la donnerai, à toi et à ta descendance.

Elle sera aussi nombreuse que la poussière de la terre ; elle étendra son territoire dans toutes les directions : vers l’ouest et l’est, vers le nord et le sud. Par toi et par elle, toutes les familles de la terre seront bénies.

Et voici : je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras ; et je te ferai revenir dans cette région ; je ne t’abandonnerai pas mais j’accomplirai ce que je t’ai promis.

Jacob s’éveilla et s’écria : —Assurément, l’Eternel est en ce lieu, et moi je l’ignorais !

Il fut saisi de crainte et ajouta : —Ce lieu est redoutable ! Ce ne peut être que le sanctuaire de Dieu. C’est ici la porte du ciel.

Le lendemain, de grand matin, il prit la pierre sur laquelle avait reposé sa tête, il la dressa en *stèle et répandit de l’huile sur son sommet.

Il appela cet endroit Béthel (Maison de Dieu). Auparavant la localité s’appelait Louz.

Puis il fit le *vœu suivant : —Si Dieu est avec moi, s’il me protège au cours du voyage que je suis en train de faire, s’il me fournit de quoi manger et me vêtir,

et si je reviens sain et sauf chez mon père, alors l’Eternel sera mon Dieu.

Cette pierre que j’ai dressée comme stèle deviendra un sanctuaire de Dieu et je t’offrirai le dixième de tous les biens que tu m’accorderas.

Lorsque Mardochée apprit tout ce qui s’était passé, il déchira ses vêtements, se couvrit d’un habit de toile de sac et répandit de la cendre sur lui. C’est ainsi qu’il parcourut la ville en poussant de grands cris de douleur.

Puis il alla jusque devant la porte du palais impérial, par laquelle personne n’avait le droit d’entrer revêtu d’un habit de toile de sac.

Dans chaque province, à mesure qu’y parvenaient l’ordonnance et le décret de l’empereur, c’était comme un deuil qui frappait les Juifs ; ils se mettaient à jeûner, à pleurer et à pousser des cris : beaucoup se couchaient sur des toiles de sac et de la cendre.

Les servantes d’Esther et ses *eunuques vinrent la mettre au courant, et l’impératrice en fut toute bouleversée. Elle envoya des vêtements à Mardochée, pour qu’il s’habille correctement et enlève l’habit de toile de sac qu’il portait. Mais il les refusa.

Alors Esther appela Hathac, l’un des eunuques que l’empereur avait mis à son service, et le chargea de s’enquérir auprès de Mardochée de ce qui se passait et qui le poussait à agir ainsi.

Hathac alla trouver Mardochée qui se tenait toujours sur la place publique, devant la porte du palais impérial.

Mardochée l’informa de tout ce qui lui était arrivé et il lui dit notamment quelle quantité d’argent Haman avait promis de verser dans les coffres de l’empereur pour que l’on fasse périr tous les Juifs.

Il lui remit aussi une copie du texte de l’édit d’extermination qui avait été publié dans Suse pour qu’il la montre à Esther, l’informe de la situation et lui ordonne de se rendre chez l’empereur afin d’implorer sa pitié et de le supplier en faveur de son peuple.

Hathac revint et rapporta à Esther les paroles de Mardochée.

Celle-ci ordonna à Hathac de rapporter sa réponse à Mardochée :

—Tous les serviteurs de l’empereur ainsi que les habitants de toutes les provinces de l’empire savent bien qu’il y a une loi, qui est la même pour tous, en vertu de laquelle tout homme ou toute femme qui pénétrerait dans la cour intérieure du palais pour se rendre auprès de l’empereur sans avoir été convoqué par lui, sera mis à mort, sauf si l’empereur lui tend son sceptre d’or. Alors seulement sa vie lui sera épargnée. Quant à moi, voilà trente jours que je n’ai plus été invitée à me rendre chez l’empereur.

Lorsqu’on eut rapporté à Mardochée les paroles d’Esther,

il lui fit répondre : —Ne t’imagine pas qu’étant dans le palais impérial, tu seras épargnée à la différence de tous les autres Juifs !

Bien au contraire ! Car si tu persistes à garder le silence dans les circonstances présentes, le salut et la délivrance viendront d’ailleurs pour les Juifs, alors que toi et ta famille, vous périrez. D’ailleurs, qui sait si ce n’est pas en vue de telles circonstances que tu es devenue impératrice ?

Alors Esther fit porter cette réponse à Mardochée :

—Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse. Jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours et trois nuits. J’observerai de mon côté le même jeûne avec mes servantes. Ensuite, je me rendrai chez l’empereur, malgré la loi. Si je dois mourir, je mourrai !

Mardochée partit et fit ce qu’Esther lui avait commandé.

L’aube s’était levée. L’ensemble des chefs des *prêtres et des responsables du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort.

Ils le firent lier et le conduisirent chez *Pilate, le gouverneur, pour le remettre entre ses mains.

En voyant que Jésus était condamné, Judas, qui l’avait trahi, fut pris de remords : il alla rapporter aux chefs des prêtres et aux responsables du peuple les trente pièces d’argent

et leur dit : —J’ai péché en livrant un innocent à la mort ! Mais ils lui répliquèrent : —Que nous importe ? Cela te regarde !

Judas jeta les pièces d’argent dans le *Temple, partit, et alla se pendre.

Les chefs des prêtres ramassèrent l’argent et déclarèrent : —On n’a pas le droit de verser cette somme dans le trésor du Temple, car c’est le prix du sang.

Ils tinrent donc conseil et décidèrent d’acquérir, avec cet argent, le « Champ-du-Potier » et d’en faire un cimetière pour les étrangers.

Voilà pourquoi ce terrain s’appelle encore de nos jours « le champ du sang ».

Ainsi se réalisa la parole du *prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix auquel les descendants d’*Israël l’ont estimé,

et ils les ont données pour acheter le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.

Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea. —Es-tu le roi des *Juifs ? lui demanda-t-il. —Tu le dis toi-même, répondit Jésus.

Mais ensuite, quand les chefs des prêtres et les responsables du peuple vinrent l’accuser, il ne répondit rien.

Alors Pilate lui dit : —Tu n’entends pas tout ce qu’ils disent contre toi ?

Mais, au grand étonnement du gouverneur, Jésus ne répondit pas même sur un seul point.

A chaque fête de *Pâque, le gouverneur avait l’habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule désignait.

Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous, un prisonnier célèbre nommé Barabbas.

En voyant la foule rassemblée, Pilate lui demanda donc : —Lequel de ces deux hommes voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus, qu’on appelle le Christ ?

En effet, il s’était bien rendu compte que c’était par jalousie qu’on lui avait livré Jésus.

Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit parvenir un message disant : —Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste, car cette nuit, j’ai été fort tourmentée par des rêves à cause de lui.

Cependant, les chefs des prêtres et les responsables du peuple persuadèrent la foule de réclamer la libération de Barabbas et l’exécution de Jésus.

Le gouverneur prit la parole et redemanda à la foule : —Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? —Barabbas ! crièrent-ils.

—Mais alors, insista Pilate, que dois-je faire de Jésus, qu’on appelle le Messie ? Et tous répondirent : —Crucifie-le !

—Mais enfin, reprit Pilate, qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, criaient de plus en plus fort : —Crucifie-le !

Quand Pilate vit qu’il n’aboutissait à rien, mais qu’au contraire, l’agitation de la foule augmentait, il prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : —Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme. Cela vous regarde.

Et tout le peuple répondit : —Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants !

Alors Pilate leur relâcha Barabbas. Quant à Jésus, après l’avoir fait battre à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

Les soldats du gouverneur traînèrent Jésus vers l’intérieur du palais et rassemblèrent toute la cohorte autour de lui.

Ils lui arrachèrent ses vêtements et le revêtirent d’un manteau écarlate.

Ils lui posèrent sur la tête une couronne tressée de rameaux épineux ; dans sa main droite, ils placèrent un roseau en guise de sceptre. Ils s’agenouillèrent devant lui en disant sur un ton sarcastique : —Salut, roi des Juifs !

Ils crachaient sur lui et, prenant le roseau, ils le frappaient à la tête.

Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier.

A la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus.

Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c’est-à-dire : « le lieu du Crâne »).

Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel ; mais quand il l’eut goûté, il refusa de le boire.

Après l’avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.

Puis ils s’assirent pour monter la garde.

Ils avaient fixé au-dessus de la tête de Jésus un écriteau sur lequel était inscrit, comme motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ».

Deux brigands furent crucifiés en même temps que lui, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête,

et criaient : —Hé, toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !

De même, les chefs des *prêtres se moquaient de lui, avec les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant :

—Dire qu’il a sauvé les autres, et qu’il est incapable de se sauver lui-même ! C’est ça le roi d’*Israël ? Qu’il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui !

Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu’il le délivre ! N’a-t-il pas dit : « Je suis le Fils de Dieu » ?

Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient, eux aussi, de la même manière.

A partir de midi, et jusqu’à trois heures de l’après-midi, le pays entier fut plongé dans l’obscurité.

Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : —Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui veut dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

En entendant ces paroles, certains de ceux qui étaient là s’exclamèrent : —Il appelle Elie !

L’un d’entre eux courut aussitôt prendre une éponge, qu’il imbiba de vinaigre et piqua au bout d’un roseau. Il la présenta à Jésus pour qu’il boive,

quand les autres lui dirent : —Attends ! On va bien voir si Elie vient le délivrer.

A ce moment, Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit.

Et voici qu’au même instant, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas ; la terre trembla, les rochers se fendirent.

Des tombes s’ouvrirent et les corps de beaucoup d’hommes fidèles à Dieu qui étaient morts ressuscitèrent.

Ils quittèrent leurs tombeaux et, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte où beaucoup de personnes les virent.

En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l’officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d’épouvante et dirent : —Cet homme était vraiment le Fils de Dieu.

Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; c’étaient celles qui avaient suivi Jésus depuis la *Galilée, pour être à son service.

Parmi elles, Marie de Magdala, Marie, la mère de *Jacques et de Joseph et la mère des fils de Zébédée.

Le soir venu, arriva un homme riche appelé Joseph, originaire de la ville d’Arimathée. Lui aussi était un *disciple de Jésus.

Il alla demander à *Pilate le corps de Jésus. Alors Pilate donna l’ordre de le lui remettre.

Joseph prit donc le corps, l’enroula dans un drap de lin pur

et le déposa dans le tombeau tout neuf qu’il s’était fait tailler pour lui-même dans le roc. Puis il roula un grand bloc de pierre devant l’entrée du tombeau et s’en alla.

Il y avait là Marie de Magdala et l’autre Marie, assises en face de la tombe.

Le lendemain, le jour qui suivait la préparation du *sabbat, les chefs des *prêtres et des *pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate

pour lui dire : —Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu’il était encore en vie : « Après trois jours, je ressusciterai. »

Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu’à ce troisième jour : il faut à tout prix éviter que ses *disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu’il est ressuscité d’entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première.

Pilate leur déclara : —D’accord ! Prenez un corps de garde et assurez la protection de ce tombeau à votre guise.

Ils se rendirent donc au tombeau et le firent surveiller après avoir apposé les scellés sur la pierre en présence de la garde.


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      Genèse 28

      1 Isaac appela Jacob, le bénit et lui ordonna : « Tu ne prendras pas une femme cananéenne.
      2 Lève-toi, va à Paddan-Aram, chez Bethuel, le père de ta mère, et prends-y une femme parmi les filles de Laban, le frère de ta mère.
      3 Que le Dieu tout-puissant te bénisse, te fasse proliférer et te multiplie afin que tu donnes naissance à tout un groupe de peuples !
      4 Qu'il te donne la bénédiction d'Abraham, à toi et à ta descendance avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu séjournes en étranger et qu'il a donné à Abraham ! »
      5 Isaac fit donc partir Jacob et celui-ci s'en alla à Paddan-Aram, chez Laban, fils de Bethuel l'Araméen et frère de Rebecca, la mère de Jacob et d'Esaü.
      6 Esaü vit qu'Isaac avait béni Jacob et l'avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme. Il vit aussi qu'en le bénissant il lui avait donné cet ordre : « Tu ne prendras pas une femme cananéenne. »
      7 Il vit que Jacob avait écouté son père et sa mère et qu'il était parti pour Paddan-Aram.
      8 Esaü comprit ainsi que les Cananéennes déplaisaient à son père Isaac,
      9 et il alla trouver Ismaël. Il prit pour femme, en plus des femmes qu'il avait, Mahalath, qui était la fille d'Ismaël, le fils d'Abraham, et la sœur de Nebajoth.
      10 Jacob partit de Beer-Shéba et prit la direction de Charan.
      11 Arrivé à un certain endroit, il y passa la nuit car le soleil était couché. Il prit une pierre dont il fit son oreiller et il se coucha à cet endroit.
      12 Il fit un rêve : une échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
      13 L'Eternel se tenait au-dessus d'elle, et il dit : « Je suis l'Eternel, le Dieu de ton grand-père Abraham et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai, à toi et à ta descendance.
      14 Ta descendance sera pareille à la poussière de la terre : tu t'étendras à l'ouest et à l'est, au nord et au sud, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta descendance.
      15 Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce pays, car je ne t'abandonnerai pas tant que je n’aurai pas accompli ce que je te dis. »
      16 Jacob se réveilla et se dit : « C’est certain, l'Eternel est dans cet endroit et moi, je ne le savais pas ! »
      17 Il eut peur et dit : « Que cet endroit est redoutable ! C'est ici que se trouve la maison de Dieu, c'est ici que se trouve la porte du ciel ! »
      18 Jacob se leva de bon matin. Il prit la pierre dont il avait fait son oreiller, en fit un monument et versa de l'huile sur son sommet.
      19 Il appela cet endroit Béthel, mais la ville s'appelait auparavant Luz.
      20 Jacob fit ce vœu : « Si Dieu est avec moi et me garde pendant mon voyage, s'il me donne du pain à manger et des habits à mettre,
      21 et si je reviens dans la paix chez mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu.
      22 Cette pierre dont j’ai fait un monument sera la maison de Dieu et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. »

      Esther 4

      1 Informé de tout ce qui se passait, Mardochée déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac et de cendre, puis sillonna la ville en criant à pleine voix son amertume.
      2 Il alla ainsi jusqu'aux abords de la porte du roi, car son entrée était interdite à toute personne habillée d'un sac.
      3 Dans chaque province, partout où arrivait le message du roi, qui avait valeur de loi, les Juifs menaient grand deuil, avec jeûne, pleurs et lamentations ; beaucoup avaient pour lit le sac et la cendre.
      4 Lorsque ses servantes et ses eunuques vinrent lui rapporter ce qui se passait, la reine Esther en fut toute bouleversée. Elle fit parvenir des vêtements à Mardochée pour le pousser à s’habiller et à retirer son sac, mais il ne les accepta pas.
      5 Elle appela alors Hathac, l'un des eunuques que le roi avait attachés à son service, et le chargea d'aller demander à Mardochée ce qu’il avait et pourquoi il se comportait de cette manière.
      6 Hathac rejoignit Mardochée sur la place de la ville qui fait face à la porte du roi,
      7 et Mardochée lui raconta tout ce qui lui arrivait. Il lui précisa même la quantité d'argent qu'Haman avait promis de verser dans le trésor du roi pour pouvoir faire disparaître les Juifs.
      8 Il lui donna aussi une copie de l'édit proclamé dans Suse en vue de leur extermination afin qu'il le montre à Esther et lui fasse un rapport, en la chargeant de se rendre chez le roi pour lui demander grâce et plaider la cause de son peuple.
      9 Hathac vint rapporter à Esther les paroles de Mardochée.
      10 Celle-ci le chargea alors d'aller dire à Mardochée :
      11 « Tous les serviteurs du roi et la population de ses provinces savent que toute personne, homme ou femme, qui pénètre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été convoquée n’a droit qu’à un seul verdict : la mort. La seule personne qui reste en vie est celle à qui le roi tend le sceptre en or. Or, en ce qui me concerne, cela fait 30 jours que je n'ai pas été appelée vers lui. »
      12 On rapporta donc à Mardochée les paroles d'Esther,
      13 et Mardochée lui fit répondre : « Ne t'imagine pas que ta position au palais te permettra d’être sauvée, au contraire de tous les Juifs.
      14 En effet, si tu gardes le silence maintenant, le secours et la délivrance surgiront d'autre part pour les Juifs, tandis que ta famille et toi vous mourrez. Qui sait ? Peut-être est-ce pour une circonstance telle que celle-ci que tu es parvenue à la royauté. »
      15 Esther fit répondre à Mardochée :
      16 « Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse et jeûnez pour moi ! Ne mangez et ne buvez rien pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je respecterai un tel jeûne avec mes servantes, et c’est dans ces dispositions que je pénétrerai chez le roi : j’enfreindrai la loi et, si je dois mourir, je mourrai. »
      17 Mardochée s'en alla faire tout ce qu'Esther lui avait ordonné.

      Matthieu 27

      1 Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Après l'avoir attaché, ils l'emmenèrent et le livrèrent à [Ponce] Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, celui qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, fut pris de remords et rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens
      4 en disant : « J'ai péché en faisant arrêter un innocent. » Ils répondirent : « En quoi cela nous concerne-t-il ? C’est toi que cela regarde. »
      5 Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira et alla se pendre.
      6 Les chefs des prêtres les ramassèrent en disant : « Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré puisque c'est le prix du sang. »
      7 Après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ a été appelé « champ du sang » jusqu'à aujourd’hui.
      9 Alors s'accomplit ce que le prophète Jérémie avait annoncé : Ils ont pris les 30 pièces d'argent, la valeur à laquelle il a été estimé par les Israélites,
      10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur. Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      12 Mais il ne répondit rien aux accusations des chefs des prêtres et des anciens.
      13 Alors Pilate lui dit : « N'entends-tu pas tous ces témoignages qu'ils portent contre toi ? »
      14 Mais Jésus ne répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
      15 A chaque fête, le gouverneur avait pour habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule voulait.
      16 Ils avaient alors un prisonnier célèbre, un dénommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ou Jésus qu'on appelle le Christ ? »
      18 En effet, il savait que c'était par jalousie qu'ils avaient fait arrêter Jésus.
      19 Pendant qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « N’aie rien à faire avec ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert dans un rêve à cause de lui. »
      20 Les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire mourir Jésus.
      21 Le gouverneur prit la parole et leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas. »
      22 Pilate répliqua : « Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle le Christ ? » Tous répondirent : « Qu'il soit crucifié ! »
      23 « Mais quel mal a-t-il fait ? » dit le gouverneur. Ils crièrent encore plus fort : « Qu'il soit crucifié ! »
      24 Voyant qu'il ne gagnait rien mais que le tumulte augmentait, Pilate prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule et dit : « Je suis innocent du sang de ce juste. C’est vous que cela regarde. »
      25 Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent toute la troupe autour de lui.
      28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et lui mirent un manteau écarlate.
      29 Ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      30 Ils crachaient sur lui, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène appelé Simon et le forcèrent à porter la croix de Jésus.
      33 Arrivés à un endroit appelé Golgotha – ce qui signifie « lieu du crâne » –,
      34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; mais quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
      35 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort [afin que s'accomplisse ce que le prophète avait annoncé : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit].
      36 Puis ils s'assirent et le gardèrent.
      37 Pour indiquer le motif de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
      38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      39 Les passants l'insultaient et secouaient la tête
      40 en disant : « Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! »
      41 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient :
      42 « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime ! En effet, il a dit : ‘Je suis le Fils de Dieu.’ »
      44 Les brigands crucifiés avec lui l'insultaient eux aussi de la même manière.
      45 De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays.
      46 Vers trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eli, Eli, lama sabachthani ? » – c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Il appelle Elie. »
      48 Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : « Laisse donc, voyons si Elie viendra le sauver. »
      50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit.
      51 Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 les tombeaux s'ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Etant sortis des tombes, ils entrèrent dans la ville sainte après la résurrection de Jésus et apparurent à un grand nombre de personnes.
      54 A la vue du tremblement de terre et de ce qui venait d'arriver, l’officier romain et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus furent saisis d'une grande frayeur et dirent : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      55 Il y avait là bien des femmes qui regardaient de loin ; elles avaient accompagné Jésus depuis la Galilée pour le servir.
      56 Parmi elles figuraient Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir venu arriva un homme riche d'Arimathée, du nom de Joseph, qui lui aussi était un disciple de Jésus.
      58 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
      59 Joseph prit le corps, l'enveloppa dans un drap de lin pur
      60 et le déposa dans un tombeau neuf qu'il s'était fait creuser dans la roche. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.
      62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
      63 et dirent : « Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : ‘Après trois jours je ressusciterai.’
      64 Ordonne donc que le tombeau soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas voler le corps et dire au peuple : ‘Il est ressuscité.’Cette dernière imposture serait pire que la première. »
      65 Pilate leur dit : « Vous avez une garde. Allez-y, gardez-le comme vous le souhaitez ! »
      66 Ils s'en allèrent et firent surveiller le tombeau par la garde après avoir scellé la pierre.
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