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La Bible en 1 an - Jour 296

Sommaire

La veuve d’un disciple des prophètes implora Elisée en ces termes : —Ton serviteur mon mari est mort. Tu sais combien il révérait l’Eternel. Or, voilà que l’homme qui lui avait prêté de l’argent veut prendre mes deux enfants et en faire des esclaves.

Elisée lui demanda : —Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi ce que tu as dans ta maison. Elle répondit : —Je n’ai plus rien d’autre chez moi qu’un flacon d’huile.

Il dit alors : —Va donc emprunter chez tous tes voisins autant de récipients vides que tu pourras.

Puis tu rentreras chez toi, tu fermeras la porte sur toi et sur tes fils, tu verseras de l’huile dans tous ces récipients et tu les mettras de côté à mesure qu’ils seront pleins.

La femme le quitta et fit ce qu’il lui avait dit. Elle ferma la porte sur elle et sur ses fils ; ceux-ci lui présentaient les récipients, et elle les remplissait.

Lorsqu’ils furent tous pleins, elle dit à l’un de ses fils : —Passe-moi encore un récipient. Mais il lui répondit : —Il n’y en a plus. Au même moment, l’huile s’arrêta de couler.

Elle alla le raconter à l’homme de Dieu qui lui dit : —Va vendre cette huile. Tu pourras rembourser ta dette et vivre, toi et tes fils, avec ce qui te restera.

Un jour, Elisée passait par le village de Sunem. Une femme riche insista auprès de lui pour qu’il accepte de prendre un repas chez elle. Dès lors, chaque fois qu’il passait par ce village, il s’arrêtait chez elle pour manger.

Elle dit à son mari : —Je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.

Nous pourrions lui construire une petite chambre sur le toit et y mettre pour lui un lit, une table, une chaise et une lampe. Il pourrait loger là quand il viendra chez nous.

Un jour qu’Elisée repassait à Sunem, il alla donc se retirer dans la petite chambre haute et y passa la nuit.

Puis il dit à son serviteur Guéhazi : —Appelle cette Sunamite ! Guéhazi l’appela, et elle vint se présenter devant lui.

Elisée dit à Guéhazi : —Dis-lui : « Tu t’es donné beaucoup de peine en faisant tout cela pour nous. Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l’armée ? » Elle répondit : —Non, merci. Je vis heureuse au milieu de mon peuple.

Elisée demanda à son serviteur : —Que pourrions-nous faire pour elle ? Guéhazi répondit : —Hélas ! elle n’a pas d’enfant, et son mari est âgé.

Elisée lui dit : —Appelle-la ! Guéhazi obéit, et elle vint se présenter sur le pas de la porte.

Elisée lui dit : —L’an prochain, à la même époque, tu tiendras un fils dans tes bras ! Elle s’écria alors : —Que mon seigneur, homme de Dieu, ne me donne pas de faux espoirs, moi qui suis sa servante !

Cependant, cette femme devint enceinte et, l’année suivante à la même époque, elle donna naissance à un fils, exactement comme Elisée le lui avait prédit.

L’enfant grandit. Un jour qu’il était allé rejoindre son père auprès des moissonneurs,

il cria soudain à son père : —Oh, ma tête ! Que j’ai mal à la tête ! Le père ordonna à son serviteur : —Emporte-le vite chez sa mère !

Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère, qui le prit sur ses genoux. Il y resta jusqu’à midi, puis il mourut.

Elle monta dans la chambre du prophète, le coucha sur le lit de l’homme de Dieu, referma la porte sur lui et sortit.

Puis elle appela son mari et lui dit : —Donne-moi, je te prie, l’un des jeunes serviteurs et une ânesse ; je vais vite aller chez l’homme de Dieu et je reviens aussitôt.

—Pourquoi veux-tu aller chez lui aujourd’hui ? lui demanda-t-il. Ce n’est ni la nouvelle lune ni un jour de sabbat. Elle lui répondit : —Tout va bien.

Puis elle fit seller l’ânesse et dit à son jeune serviteur : —Conduis-moi rapidement ! Ne m’arrête pas en cours de route sans que je te l’ordonne !

Elle voyagea ainsi et parvint jusqu’au mont Carmel où habitait l’homme de Dieu. Quand celui-ci l’aperçut de loin, il dit à son serviteur Guéhazi : —Regarde, c’est notre Sunamite.

Cours vite à sa rencontre et demande-lui : « Tout va-t-il bien pour toi ? Ton mari est-il en bonne santé ? L’enfant va-t-il bien ? » Elle répondit : —Tout va bien.

Elle poursuivit jusqu’à l’homme de Dieu sur la montagne, elle se jeta à ses pieds. Guéhazi s’approcha pour l’écarter. Mais Elisée lui dit : —Laisse-la faire ! Elle est profondément affligée, mais l’Eternel ne me l’a pas fait savoir et il ne m’en a pas révélé la cause.

Alors la femme s’écria : —Est-ce que j’ai demandé un fils à mon seigneur ? Ne t’avais-je pas dit : « Ne me donne pas de faux espoirs » ?

Elisée ordonna à Guéhazi : —Mets ta ceinture ! Prends mon bâton en main et va. Si tu rencontres quelqu’un en chemin, ne perds pas de temps à le saluer, et si quelqu’un te salue, ne t’arrête pas pour lui répondre. Quand tu arriveras dans la maison de cette femme, tu poseras mon bâton sur le visage du garçon.

La mère de l’enfant s’écria : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant et que tu es toi-même en vie, je ne partirai pas sans toi ! Alors Elisée se leva et se mit en route avec elle.

Guéhazi les avait devancés et il avait posé le bâton sur le visage du petit garçon, mais rien ne s’était passé : pas un son, pas une réaction. Il revint donc sur ses pas, à la rencontre d’Elisée, et lui annonça que l’enfant n’était pas revenu à lui.

Quand Elisée arriva à la maison, le petit garçon était mort, étendu sur le lit.

Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l’Eternel.

Il monta sur le lit et se plaça sur l’enfant, il appliqua sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains. Comme il restait ainsi étendu sur lui, le corps de l’enfant commença à se réchauffer.

Le prophète se releva, marcha de long en large dans la chambre, puis s’étendit de nouveau sur l’enfant. Soudain le petit garçon éternua sept fois et rouvrit les yeux.

Elisée appela Guéhazi et lui dit : —Va chercher cette Sunamite ! Guéhazi l’appela et elle vint vers Elisée qui lui dit : —Voici ton fils, reprends-le !

Elle s’avança, se jeta à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre, puis elle prit son fils dans ses bras et sortit de la pièce.

Elisée retourna à Guilgal. Or, la famine sévissait dans cette contrée. Un jour, ses disciples étaient assis devant lui. Il s’interrompit et dit à son serviteur : —Mets la grande marmite sur le feu et prépare une soupe pour les disciples !

Alors un membre du groupe sortit dans la campagne pour ramasser des légumes. Dans une vigne sauvage, il trouva des coloquintes sauvages et en remplit le pan de son vêtement. A son retour, il les coupa en morceaux et en remplit la marmite pour la soupe, mais personne ne savait ce que c’était.

On servit la soupe aux hommes, mais dès qu’ils l’eurent goûtée, ils s’écrièrent : —Cette soupe est du poison, homme de Dieu ! Et ils ne purent la manger.

Mais Elisée ordonna : —Apportez-moi de la farine ! Il en versa dans la marmite et dit : —Que l’on serve ces gens et qu’ils mangent ! La soupe qui était dans la marmite ne contenait plus rien de mauvais.

A cette époque, un homme vint de Baal-Chalicha. Il apporta des vivres à l’homme de Dieu : vingt pains d’orge et de blé nouveau dans son sac, comme premiers produits de la nouvelle récolte. Elisée dit à son serviteur : —Partage ces vivres entre tout le monde et qu’ils mangent.

Celui-ci répondit : —Comment pourrais-je nourrir cent personnes avec cela ? Mais Elisée répéta : —Partage ces vivres entre tous et qu’ils mangent, car l’Eternel déclare : « Chacun mangera à sa faim, et il y aura même des restes. »

Le serviteur distribua les pains à tout le monde, ils mangèrent, et il y eut effectivement des restes, comme l’Eternel l’avait annoncé.

La troisième année du règne du roi Balthazar, moi, Daniel, j’eus une nouvelle vision après celle que j’avais eue précédemment.

Je regardais et je me voyais dans la cité fortifiée de Suse, dans la province d’Elam et, dans ma vision, je me tenais près du fleuve Oulaï.

Je levai les yeux et je vis un bélier qui se tenait devant le fleuve. Il avait deux très hautes cornes ; l’une d’elles, celle qui avait poussé la dernière, était plus grande que l’autre.

Puis je vis le bélier frapper en direction de l’ouest, du nord et du sud, et aucune bête ne pouvait lui résister ni lui échapper. Il agissait à sa guise et il grandissait.

Tandis que je réfléchissais, je vis un bouc arriver de l’occident ; il parcourait toute l’étendue de la terre, sans toucher le sol. Il avait une corne proéminente entre les yeux.

Il parvint jusqu’au bélier à deux cornes que j’avais vu devant le fleuve, et se précipita sur lui avec violence.

Je le vis arriver à sa hauteur, et s’enrager contre lui. Il le frappa et brisa ses deux cornes ; le bélier n’eut pas la force de lui résister : le bouc le jeta à terre et le piétina. Personne ne vint délivrer le bélier du bouc.

Le bouc devint très grand, mais lorsqu’il était encore en pleine vigueur, sa grande corne fut soudain brisée. Quatre cornes proéminentes poussèrent à sa place vers les quatre coins de l’horizon.

De l’une d’elles sortit une très petite corne qui grandit démesurément vers le sud, vers l’est et vers le Pays Magnifique.

Elle grandit jusqu’à s’attaquer à l’armée céleste ; elle fit tomber à terre une partie de cette armée et une partie des étoiles, et elle les piétina.

Elle s’exalta au point de défier le Prince de l’armée céleste, elle mit fin au sacrifice perpétuel et bouleversa son sanctuaire jusqu’en ses fondations.

A cause de la révolte du peuple contre Dieu, l’armée fut livrée au pouvoir de la corne et le sacrifice perpétuel lui fut abandonné. La corne jeta la vérité par terre et réussit dans tout ce qu’elle entreprit.

J’entendis alors l’un des saints *anges parler. Puis un autre saint ange lui demanda : —Jusqu’à quand dureront les événements annoncés par cette vision ? Jusqu’à quand le sacrifice perpétuel sera-t-il supprimé, et la révolte qui cause la dévastation sévira-t-elle ? Pendant combien de temps le sanctuaire et l’armée seront-ils livrés au pouvoir de la corne et foulés aux pieds ?

L’autre ange me dit : —Pendant 1 150 soirs et 1 150 matins, puis le sanctuaire sera de nouveau consacré au culte.

Pendant que moi, Daniel, je contemplais cette vision et que je cherchais à la comprendre, je vis debout, devant moi, un être ayant l’aspect d’un homme.

Et j’entendis une voix d’homme venant de l’Oulaï, qui appelait et disait : —Gabriel, explique-lui la vision.

Celui-ci s’avança vers l’endroit où je me tenais. A son approche, je fus pris de frayeur et je tombai face contre terre. Il me dit : —Fils d’homme, comprends bien que cette vision concerne le temps de la fin.

Pendant qu’il me parlait, je perdis connaissance et tombai face contre terre ; mais il me toucha et me remit debout sur place.

Puis il me dit : —Je vais te révéler ce qui arrivera à la fin du temps de la colère divine, car un terme lui a été assigné.

Le bélier à deux cornes que tu as vu, représente les rois de Médie et de Perse.

Le bouc velu, c’est le roi de Grèce, et la grande corne entre ses yeux représente le premier de ces rois.

Puis elle s’est brisée et quatre cornes ont poussé à sa place : celles-ci représentent quatre royaumes issus de cette nation, qui, cependant, n’auront pas la même puissance.

A la fin de leur règne, quand les *méchants auront mis le comble à leur révolte contre Dieu, s’élèvera un roi dur et expert en intrigues.

Sa puissance ira en croissant, mais non par sa propre force. Il causera d’incroyables ravages et réussira dans tout ce qu’il entreprendra ; il exterminera de puissants adversaires et décimera les membres du peuple saint.

Grâce à son habileté, il réussira à tromper beaucoup de gens, l’orgueil remplira son cœur, il fera périr bien des hommes qui vivaient en paix ; il s’insurgera même contre le Prince des princes, mais il sera brisé sans aucune intervention humaine.

Ce qui t’a été annoncé dans la vision des soirs et des matins est parfaitement vrai, mais tiens-la secrète, car elle concerne une époque très lointaine.

Là-dessus, moi, Daniel, je fus complètement épuisé et malade pendant plusieurs jours. Après cela, je me relevai et je retournai m’occuper des affaires du roi. Je demeurais frappé de stupeur par cette vision que je ne parvenais pas à comprendre.

Paul, *apôtre de Jésus-Christ, par ordre de Dieu notre *Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance,

salue *Timothée, son véritable enfant dans la foi. Que Dieu le Père et Jésus-Christ notre Seigneur t’accordent grâce, bonté et paix.

En partant pour la *Macédoine, je t’ai encouragé à demeurer à Ephèse pour avertir certains de ne pas enseigner de doctrines étrangères à la foi.

Qu’ils cessent de porter leur intérêt à des récits de pure invention et à des généalogies interminables. Des préoccupations comme celles-ci font naître des spéculations au lieu de nous aider dans les responsabilités que Dieu nous confie dans l’œuvre de la foi.

Le but de cet avertissement est d’éveiller l’amour, un amour venant d’un cœur *pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère.

Certains se sont écartés de ces principes et se sont égarés dans des argumentations sans aucune valeur.

Ils se posent en enseignants de la *Loi mais, au fond, ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni les sujets sur lesquels ils se montrent si sûrs d’eux-mêmes.

Nous savons que la *Loi est bonne, mais à condition d’être utilisée en accord avec son but.

Il faut savoir ceci : la Loi n’est pas faite pour ceux qui font le bien, mais pour les malfaiteurs et les rebelles, pour les gens qui méprisent Dieu et les pécheurs, pour ceux qui n’ont ni respect ni scrupule à l’égard de ce qui est sacré, ceux qui tueraient père et mère, les assassins,

les débauchés, les homosexuels, les marchands d’esclaves, les menteurs, les gens sans parole et, d’une manière générale, pour tous ceux qui commettent des actions contraires à l’enseignement authentique que vous avez reçu.

Cet enseignement est conforme à la Bonne Nouvelle qui m’a été confiée et qui révèle la gloire du Dieu bienheureux.

Je suis reconnaissant envers celui qui m’a rendu capable de remplir cette tâche, Jésus-Christ, notre Seigneur. En effet, il m’a accordé sa confiance en me choisissant pour ce service,

moi qui, autrefois, l’ai offensé, persécuté et insulté. Mais il a eu pitié de moi car j’agissais par ignorance, puisque je n’avais pas la foi.

Dans la surabondance de sa grâce, notre Seigneur a fait naître en moi la foi et l’amour que l’on trouve dans l’union avec Jésus-Christ.

La parole que voici est certaine, elle mérite d’être reçue sans réserve : « Jésus-Christ est venu dans ce monde pour *sauver des pécheurs. » Je suis, pour ma part, l’exemple-type d’entre eux.

Mais Dieu a eu pitié de moi pour cette raison : Jésus-Christ a voulu, en moi, l’exemple-type des pécheurs, montrer toute l’étendue de sa patience, pour que je serve d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour accéder à la vie éternelle.

Au Roi éternel, immortel, invisible, au seul Dieu, soient honneur et gloire pour l’éternité. *Amen !

Timothée, mon enfant, voici le conseil que je t’adresse en accord avec les *prophéties prononcées autrefois à ton sujet : en t’appuyant sur ces paroles, combats le bon combat

avec foi et avec cette bonne conscience dont certains se sont écartés au point que leur foi a fait naufrage.

Parmi eux se trouvent Hyménée et Alexandre que j’ai livrés à *Satan pour qu’ils apprennent à ne plus *blasphémer.


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      2 Rois 4

      1 Une femme de la communauté de prophètes cria à Elisée : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu’il craignait l'Eternel. Or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et faire d'eux ses esclaves. »
      2 Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi : qu'as-tu chez toi ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout chez elle, mis à part un pot d'huile. »
      3 Il dit : « Va demander des vases dans la rue, chez tous tes voisins, des récipients vides, demandes-en un grand nombre.
      4 Une fois rentrée, ferme la porte derrière toi et tes enfants, verse de l'huile dans tous ces récipients et mets de côté ceux qui sont pleins. »
      5 Alors elle le quitta. Elle ferma la porte derrière elle et ses enfants, qui lui présentaient les récipients, et elle versait.
      6 Lorsque les récipients furent pleins, lorsqu’elle dit à son fils : « Donne-moi encore un récipient » et qu’il lui répondit : « Il n'y en a plus », l'huile s'arrêta.
      7 Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu qui lui dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette. Tu vivras, avec tes fils, de ce qui restera. »
      8 Un jour, Elisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de haute condition qui insista pour qu'il accepte de manger. Chaque fois qu'il passait par là, il se rendit désormais chez elle pour manger.
      9 Elle dit à son mari : « Vois-tu, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
      10 Faisons une petite chambre indépendante et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il puisse s'y retirer quand il viendra chez nous. »
      11 Elisée revint un jour dans la région. Il se retira dans la chambre à l'étage et y coucha.
      12 Il dit à son serviteur Guéhazi : « Appelle cette Sunamite. » Guéhazi l'appela et elle se présenta devant lui.
      13 Elisée dit à Guéhazi : « Dis-lui : ‘Tu t'es donné toute cette peine pour nous ! Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l'armée ?’ » Elle répondit : « Je vis bien tranquillement au milieu de mon peuple. »
      14 Elisée dit : « Que faire pour elle ? » Guéhazi répondit : « En fait, elle n'a pas de fils et son mari est vieux. »
      15 Elisée dit : « Appelle-la. » Guéhazi l'appela et elle se présenta à la porte.
      16 Elisée lui dit : « A la même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. » Elle répondit : « Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante ! »
      17 Cette femme devint enceinte et elle mit au monde un fils à la même époque, l'année suivante, comme Elisée le lui avait dit.
      18 L'enfant grandit. Un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs,
      19 il lui dit : « Ma tête ! Ma tête ! » Le père dit à son serviteur : « Amène-le à sa mère. »
      20 Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. L'enfant resta sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut.
      21 Elle monta le coucher sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte derrière lui et sortit.
      22 Elle appela son mari et dit : « Envoie-moi un des serviteurs et une ânesse ; je veux vite aller vers l'homme de Dieu et revenir. »
      23 Il demanda : « Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui ? Ce n'est ni le début du mois ni le sabbat. » Elle répondit : « Tout va bien. »
      24 Puis elle fit seller l'ânesse et dit à son serviteur : « Conduis-moi et avance ! Ne m'arrête pas en route sans que je te le dise. »
      25 Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu au mont Carmel. L'homme de Dieu l'aperçut de loin et dit à son serviteur Guéhazi : « Voici notre Sunamite !
      26 Cours donc à sa rencontre et demande-lui : ‘Vas-tu bien ? Ton mari et ton enfant vont-ils bien ?’ » Elle répondit : « Bien »,
      27 mais dès qu'elle fut arrivée près de l'homme de Dieu sur la montagne, elle lui attrapa les pieds. Quand Guéhazi s'approcha pour la repousser, l'homme de Dieu dit : « Laisse-la, car elle est dans l'amertume, et l'Eternel me l'avait caché, il ne me l'a pas révélé. »
      28 La femme dit alors : « Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? Ne t'ai-je pas dit de ne pas me tromper ? »
      29 Elisée dit à Guéhazi : « Noue ta ceinture, prends mon bâton à la main et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas et, si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant. »
      30 La mère de l'enfant dit : « L'Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » Elisée se leva et la suivit.
      31 Guéhazi les avait devancés et avait mis le bâton sur le visage de l'enfant, mais il n'y eut ni voix ni réaction. Il repartit à la rencontre d'Elisée et lui annonça : « L'enfant ne s'est pas réveillé. »
      32 Lorsque Elisée arriva dans la maison, il vit l'enfant mort, couché sur son lit.
      33 Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l'Eternel.
      34 Il monta sur le lit et se coucha sur l'enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains et s'étendit sur lui. Le corps de l'enfant se réchauffa.
      35 Elisée s'éloigna, marcha de long en large dans la maison, puis remonta s'étendre sur l'enfant. Alors l'enfant éternua sept fois avant d’ouvrir les yeux.
      36 Elisée appela Guéhazi et lui dit : « Appelle notre Sunamite. » Guéhazi l'appela et elle vint vers Elisée qui dit : « Prends ton fils ! »
      37 Elle alla se jeter à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre. Puis elle prit son fils et sortit.
      38 Elisée revint à Guilgal alors qu’il y avait une famine dans le pays. Comme les membres de la communauté de prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : « Mets la grande marmite sur le feu et fais cuire un potage pour eux. »
      39 L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes. Il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son habit. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans la marmite où se trouvait le potage, car on ne savait pas ce que c'était.
      40 On servit à manger à ces hommes, mais dès qu'ils eurent goûté le potage, ils s'écrièrent : « La mort est dans la marmite, homme de Dieu ! » Et ils ne purent pas manger.
      41 Elisée dit : « Prenez de la farine. » Il en jeta dans la marmite et dit : « Sers ces gens et qu'ils mangent. » Et il n'y avait plus rien de mauvais dans la marmite.
      42 Un homme arriva de Baal-Shalisha. Il apportait dans son sac du pain de la première fournée pour l'homme de Dieu : 20 pains d'orge et de blé nouveau. Elisée dit : « Donnes-en à ces gens et qu'ils mangent. »
      43 Son serviteur répondit : « Comment pourrais-je en donner à 100 personnes ? » Mais Elisée répéta : « Donnes-en à ces gens et qu'ils mangent, car voici ce que dit l'Eternel : ‘On mangera et il y aura des restes.’ »
      44 Il mit alors les pains devant eux. Ils mangèrent et laissèrent des restes, conformément à la parole de l'Eternel.

      Daniel 8

      1 La troisième année de règne de Belshatsar, moi, Daniel, j'ai eu une vision, après la première que j'avais eue.
      2 Dans cette vision, j’ai vu que je me trouvais à Suse, la capitale, dans la province d'Elam. Dans la vision, j’ai vu que j’étais près du fleuve Oulaï.
      3 J’ai levé les yeux et regardé : un bélier se tenait devant le fleuve et il avait des cornes. Ces cornes étaient hautes. L'une était plus haute que l'autre, mais c’était la plus haute qui avait poussé la dernière.
      4 J’ai vu le bélier frapper avec ses cornes vers l'ouest, le nord et le sud. Aucun animal ne pouvait lui résister et il n'y avait personne pour délivrer ses victimes de son pouvoir. Il faisait ce qu'il voulait et il est devenu grand.
      5 Pendant que je regardais attentivement, un bouc est arrivé de l'ouest, parcourant toute la surface de la terre sans toucher la terre. Ce bouc avait une corne impressionnante entre les yeux.
      6 Il est arrivé jusqu'au bélier qui avait des cornes et que j'avais vu se tenir devant le fleuve, et il a foncé sur lui dans toute l’ardeur de sa force.
      7 Je l’ai vu s'approcher du bélier et manifester son amertume contre lui : il a frappé le bélier et lui a brisé les deux cornes sans que le bélier n’ait la force de lui résister. Il l’a jeté par terre et l’a piétiné, et il n'y a eu personne pour délivrer le bélier de son pouvoir.
      8 Le bouc est devenu très grand mais, lorsqu'il a été puissant, sa grande corne s’est brisée. Quatre grandes cornes ont poussé à sa place, aux quatre coins du ciel.
      9 De l'une d'elles est sortie une petite corne. Elle a beaucoup grandi vers le sud, vers l'est et vers le plus beau des pays.
      10 Elle a grandi jusqu'au niveau des corps célestes. Elle a fait tomber par terre une partie de ces corps et des étoiles, et elle les a piétinés.
      11 Elle a grandi jusqu'au niveau du chef de l'armée. Elle lui a enlevé le sacrifice perpétuel et a bouleversé les fondations de son sanctuaire.
      12 L'armée lui a été livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause de la transgression. La corne a jeté la vérité par terre et réussi dans ses entreprises.
      13 J'ai entendu un saint parler et un autre saint dire à celui qui parlait : « Jusqu’à quand durera cette vision à propos du sacrifice perpétuel et de la transgression dévastatrice ? Jusqu'à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils livrés au piétinement ? »
      14 Et il m’a dit : « Encore 2300 soirs et matins, puis le sanctuaire sera purifié. »
      15 Tandis que moi, Daniel, j'avais cette vision et que je cherchais à la comprendre, quelqu'un qui avait l'apparence d'un guerrier se tenait en face de moi.
      16 J'ai entendu la voix d'un homme au milieu du fleuve Oulaï ; il a crié : « Gabriel, fais comprendre à celui-ci ce qu’il a vu ! »
      17 Il est alors venu près de l'endroit où je me trouvais. Terrifié à son approche, je suis tombé le visage contre terre. Il m’a dit : « Sois attentif, fils de l'homme, car la vision concerne le moment de la fin. »
      18 Pendant qu’il me parlait, j’étais plongé dans une profonde torpeur, le visage contre terre. Il m’a touché et m’a fait me tenir debout là où je me trouvais.
      19 Puis il m’a dit : « Je vais te faire connaître ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un moment fixé pour la fin.
      20 Le bélier que tu as vu et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses.
      21 Le bouc, c'est le roi de Grèce. La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi.
      22 Les quatre cornes qui l’ont remplacée, une fois qu’elle a été brisée, ce sont quatre royaumes qui surgiront de cette nation, mais sans avoir autant de force qu’elle.
      23 A la fin de leur règne, quand les pécheurs auront mis le comble à leur révolte, un roi au visage dur et expert en énigmes surgira.
      24 Sa puissance grandira, mais non par sa propre force. Il accomplira d'extraordinaires dévastations, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.
      25 Grâce à son habileté, il réussira dans ses manœuvres trompeuses, et il aura le cœur rempli d'arrogance. Il fera mourir beaucoup d'hommes qui vivaient dans la tranquillité et il se dressera contre le prince des princes. Cependant, il sera brisé sans aucune intervention extérieure.
      26 Ce que tu as vu à propos des soirs et des matins et qui t’a été dit est vrai. Quant à toi, tiens cette vision cachée, car elle concerne une époque éloignée. »
      27 Moi, Daniel, je suis resté affaibli et malade durant plusieurs jours. Puis je me suis levé pour m'occuper des affaires du roi, mais j'étais effaré à cause de la vision et je ne la comprenais pas.

      1 Timothée 1

      1 De la part de Paul, apôtre de Jésus-Christ par ordre de Dieu notre Sauveur et du [Seigneur] Jésus-Christ notre espérance,
      2 à Timothée, mon enfant véritable dans la foi : que la grâce, la compassion et la paix te soient données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Seigneur !
      3 A mon départ pour la Macédoine, je t'ai encouragé à rester à Ephèse pour donner instruction à certaines personnes de ne pas enseigner d'autres doctrines
      4 et de ne pas s'attacher à des fables et des généalogies sans fin, qui produisent des controverses au lieu de servir le projet de Dieu qui s’accomplit dans la foi.
      5 Le but de ces instructions, c’est un amour qui provienne d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère.
      6 Certains se sont écartés de cette ligne et se sont égarés dans des discours creux.
      7 Ils veulent être des professeurs de la loi, mais ils ne comprennent rien à ce qu'ils disent ni à ce qu’ils affirment avec assurance.
      8 Nous savons que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime,
      9 en sachant bien qu’elle n'est pas faite pour les justes mais pour les malfaiteurs et les rebelles, les impies et les pécheurs, les sacrilèges et les profanateurs, ceux qui tueraient père et mère, les meurtriers,
      10 ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, les homosexuels, les trafiquants d'esclaves, les menteurs, les parjures et tout ce qui est contraire à la saine doctrine.
      11 Voilà ce qui est conforme au glorieux Evangile du Dieu bienheureux tel qu’il m'a été confié.
      12 Je suis reconnaissant envers celui qui m'a fortifié, Jésus-Christ notre Seigneur, car il m'a jugé digne de confiance en m'établissant à son service,
      13 moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Cependant, il m’a été fait grâce parce que j'agissais par ignorance, dans mon incrédulité.
      14 Et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l'amour qui sont en Jésus-Christ.
      15 Cette parole est certaine et digne d’être acceptée sans réserve : Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver des pécheurs. Je suis moi-même le premier d’entre eux,
      16 mais il m’a été fait grâce afin que Jésus-Christ montre en moi le premier toute sa patience et que je serve ainsi d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle.
      17 Au roi des siècles, au Dieu immortel, invisible et seul [sage] soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen !
      18 Timothée, mon enfant, voici l’instruction que je t’adresse, conformément aux prophéties faites précédemment à ton sujet : t’appuyant sur elles, combats le bon combat
      19 en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont rejetée, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi.
      20 C’est le cas d’Hyménée et d’Alexandre, que j'ai livrés à Satan afin qu'ils apprennent à ne plus blasphémer.
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