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La Bible en 1 an - Jour 298

Sommaire

Un jour, les disciples des prophètes dirent à Elisée : —Tu vois que la salle où nous nous réunissons avec toi est devenue trop petite pour nous.

Permets-nous d’aller jusqu’au Jourdain : là, chacun de nous taillera une poutre et nous la rapporterons pour construire une nouvelle maison. Elisée leur dit : —Allez-y !

Mais l’un d’eux le pria : —Accepte de venir avec tes serviteurs. Il répondit : —D’accord, je viens.

Il descendit donc avec eux. Arrivés au *Jourdain, ils abattirent des arbres.

Pendant que l’un d’eux abattait son arbre, le fer de sa hache tomba dans l’eau. Il s’écria : —Ah, mon maître ! Quel malheur ! C’était une hache empruntée !

L’homme de Dieu lui demanda : —Où est tombé le fer ? L’homme lui indiqua l’endroit. Alors Elisée tailla un morceau de bois et le lança au même endroit. Aussitôt, le fer revint à la surface,

et le prophète dit : —Ramène-le à toi ! L’autre n’eut qu’à tendre la main pour le reprendre.

Le roi de Syrie était en guerre contre Israël ; il tint conseil avec son état-major et décida : J’établirai mon campement à tel et tel endroit.

Immédiatement, l’homme de Dieu fit dire au roi d’Israël : —Garde-toi bien de passer par tel endroit, car les Syriens y ont pris position.

Alors le roi d’Israël envoya quelques hommes en reconnaissance à l’endroit que lui avait signalé l’homme de Dieu. Cela se produisit à plusieurs reprises,

au point que le roi de Syrie en fut profondément troublé. Il convoqua ses officiers et leur dit : —Ne voulez-vous pas me dire qui, parmi nous, est du côté du roi d’Israël ?

L’un de ses officiers lui répondit : —Personne, mon seigneur le roi. C’est Elisée, le prophète d’Israël, qui révèle à son roi jusqu’aux paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher.

Le roi dit : —Allez voir où il se trouve, pour que je puisse le faire saisir ! On vint lui annoncer : —Il est à Dotân.

Le roi y envoya une forte troupe de soldats avec des chevaux et des chars. Ils arrivèrent de nuit et cernèrent la localité.

Le lendemain matin, le serviteur de l’homme de Dieu se leva de bonne heure et sortit. Il vit qu’une troupe entourait la cité avec des chevaux et des chars. Le serviteur dit à son maître : —Ah, mon seigneur ! Qu’allons-nous faire ?

Elisée répondit : —N’aie pas peur, car ceux qui sont avec nous sont plus nombreux qu’eux.

Puis il pria : —Eternel, je t’en prie : ouvre-lui les yeux, pour qu’il voie ! L’Eternel ouvrit les yeux du serviteur qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée.

Les Syriens se dirigèrent vers Elisée. Celui-ci pria l’Eternel en disant : —Je te prie, frappe d’aveuglement toute cette troupe ! Et l’Eternel les frappa d’aveuglement, comme Elisée l’avait demandé.

Elisée dit aux soldats : —Vous n’êtes pas sur le bon chemin ! Ce n’est pas ici la ville où vous voulez aller. Suivez-moi, et je vous conduirai vers l’homme que vous cherchez ! Il les conduisit à Samarie.

Lorsqu’ils furent arrivés à Samarie, Elisée pria encore : —Eternel, ouvre les yeux de ces hommes pour qu’ils voient maintenant ! L’Eternel leur ouvrit les yeux et ils s’aperçurent qu’ils étaient à l’intérieur de la ville de Samarie.

Lorsque le roi d’Israël les vit, il demanda à Elisée : —Dois-je les tuer, mon père ?

—Non, lui répondit Elisée, ne les tue pas ! Massacres-tu des soldats que tu as capturés grâce à ton épée ou ton arc ? Au contraire : fais-leur servir du pain et de l’eau pour qu’ils mangent et qu’ils boivent. Puis qu’ils retournent chez leur souverain !

Alors le roi d’Israël leur fit servir un repas copieux, ils mangèrent et burent, puis il les renvoya et ils retournèrent chez leur souverain. Depuis lors, les troupes syriennes cessèrent leurs incursions sur le territoire d’Israël.

Quelque temps plus tard, Ben-Hadad, le roi de Syrie, mobilisa toute son armée et alla mettre le siège devant Samarie.

Pendant que le siège de la ville se prolongeait, une grande famine y sévissait au point qu’une tête d’âne valait quatre-vingts pièces d’argent et une livre de pois chiches cinq pièces d’argent.

Un jour, le roi d’Israël passait sur le rempart. Une femme lui cria : —Viens à mon secours, mon seigneur le roi !

Il répondit : —Si l’Eternel ne vient pas à ton secours, comment pourrais-je te secourir ? Je n’ai ni blé, ni vin à te donner.

Pourtant le roi ajouta : Qu’est-ce qui t’arrive ? Elle répondit : —Cette femme-là m’a proposé : « Donne ton fils ! Nous le mangerons aujourd’hui, et demain ce sera le tour du mien. »

Nous avons donc fait cuire mon fils, et nous l’avons mangé. Mais le lendemain, quand je lui ai dit : « Donne ton fils pour que nous le mangions », elle l’a caché.

Lorsque le roi entendit le récit de cette femme, il déchira ses vêtements. Lorsqu’il passa de nouveau sur le rempart, le peuple s’aperçut qu’il portait sous ses habits royaux un vêtement de toile grossière à même la peau.

Il déclara : —Que Dieu me punisse très sévèrement, si la tête d’Elisée, fils de Chaphath, reste encore aujourd’hui sur ses épaules.

Or, Elisée se tenait dans sa maison, avec les responsables de la ville. Le roi envoya quelqu’un chez lui. Mais avant que l’émissaire soit arrivé, Elisée avait dit aux responsables : —Ne voyez-vous pas que ce fils d’assassin envoie quelqu’un pour me couper la tête ? Faites attention ! Quand vous verrez venir cet émissaire, fermez la porte pour l’empêcher d’entrer ! N’entend-on pas déjà le bruit des pas de son maître derrière lui ?

Il n’avait pas fini de parler que, déjà, l’émissaire arriva. Le roi dit à Elisée : —Tout ce mal vient de l’Eternel ! Que puis-je encore attendre de lui ?

Durant la troisième année du règne de Cyrus, empereur de Perse, un message fut révélé à Daniel, nommé aussi Beltchatsar. Cette révélation est authentique, elle annonce de grandes calamités. Daniel fut attentif à la parole, et il en reçut la compréhension dans une vision.

En ces jours-là, moi, Daniel, je fus plongé dans le deuil durant trois semaines entières.

Je ne touchai à aucun mets délicat ; je ne pris ni viande, ni vin, et je ne me frottai d’aucune huile parfumée pendant ces trois semaines.

Le vingt-quatrième jour du premier mois, je me trouvai sur la rive du grand fleuve, le Tigre.

Je levai les yeux, et j’aperçus un homme vêtu d’habits de lin qui portait une ceinture d’or d’Ouphaz autour des reins.

Son corps luisait comme de la Topaze, son visage flamboyait comme l’éclair, ses yeux étaient pareils à des flammes ardentes, ses bras et ses pieds avaient l’éclat du bronze poli. Quand il parlait, le son de sa voix retentissait comme le bruit d’une grande foule.

Moi, Daniel, je fus seul à voir cette apparition, les gens qui étaient avec moi ne la virent pas, ils furent soudain saisis d’une grande frayeur et coururent se cacher.

Je demeurai donc seul à contempler cette apparition grandiose. J’en perdis mes forces, je devins tout pâle et mes traits se décomposèrent ; je me sentais défaillir.

J’entendis le personnage prononcer des paroles et, en entendant sa voix, je m’évanouis et je tombai la face contre terre.

Alors, une main me toucha, elle me fit me redresser tout tremblant sur mes genoux et sur les paumes de mes mains.

Puis la voix me dit : —Daniel, homme bien-aimé de Dieu, sois attentif aux paroles que je t’adresse, mets-toi debout où tu es, car j’ai été maintenant envoyé vers toi. Pendant qu’il prononçait ces mots, je me relevai, tout tremblant.

Il poursuivit : —Sois sans crainte, Daniel ; car, dès le premier jour où tu as appliqué ton cœur à comprendre et à t’humilier devant ton Dieu, ta prière a été entendue ; et je suis venu vers toi, en réponse à tes paroles.

Mais le chef du royaume de Perse s’est opposé à moi durant vingt et un jours. Alors Michel, l’un des principaux chefs, est venu à mon aide et je suis resté là auprès des rois de Perse.

Je suis venu pour te faire comprendre ce qui arrivera à ton peuple dans l’avenir, car c’est encore une vision qui concerne ce temps-là.

Pendant qu’il m’adressait ces paroles, je me prosternais la face contre terre et je restais muet.

Et voici qu’un personnage qui avait l’aspect d’un homme me toucha les lèvres, alors je pus de nouveau ouvrir la bouche et parler. M’adressant au personnage qui se tenait devant moi, je lui dis : —Mon seigneur, cette apparition me remplit d’angoisse au point de m’ôter toute force.

Comment le serviteur de mon seigneur, que je suis, pourrait-il parler à mon seigneur qui m’est apparu, alors que je n’ai plus aucune force et que j’ai perdu le souffle ?

Alors, celui qui avait l’aspect d’un homme me toucha et me fortifia.

Puis il me dit : —Sois sans crainte, homme bien-aimé de Dieu ! Que la paix soit avec toi ! Fortifie-toi et prends courage ! Pendant qu’il me parlait, je repris des forces et je lui dis : —Que mon seigneur parle, car tu m’as fortifié !

Il me dit : —Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Je suis sur le point de m’en retourner pour combattre contre le chef de la Perse, et quand je partirai, le chef de la Grèce apparaîtra.

Mais auparavant, je vais te révéler ce qui est écrit dans le livre de vérité. Personne ne me soutient contre tous ces adversaires, excepté Michel, votre chef.

On dit : « Celui qui aspire à être un dirigeant dans l’Eglise désire une belle tâche. » Cette parole est certaine.

Il faut toutefois que le dirigeant soit un homme irréprochable : mari fidèle à sa femme, maître de lui-même, réfléchi et vivant de façon convenable. Qu’il soit hospitalier et capable d’enseigner.

Il ne doit pas être buveur ni querelleur, mais au contraire aimable et pacifique. Que l’amour de l’argent n’ait sur lui aucune prise.

Qu’il dirige bien sa famille et maintienne ses enfants dans l’obéissance, en toute dignité.

Car, comment un homme qui ne dirige pas bien sa famille, serait-il qualifié pour prendre soin de l’Eglise de Dieu ?

Que ce ne soit pas un converti de fraîche date, de peur qu’il ne se laisse aveugler par l’orgueil et ne tombe sous la même condamnation que le diable.

Enfin, il doit aussi jouir d’une bonne réputation parmi ceux qui ne font pas partie de la famille de Dieu afin de ne pas s’exposer au mépris public et de ne pas tomber dans les pièges du diable.

Il en va de même des diacres. Ils doivent inspirer le respect : qu’ils soient des hommes de parole, sans penchant pour la boisson ni pour le gain malhonnête.

Ils doivent garder avec une bonne conscience la vérité révélée de la foi.

Il faut qu’eux aussi soient d’abord mis à l’épreuve. Ensuite, si on n’a rien à leur reprocher, ils accompliront leur service.

Il en va de même pour les femmes diacres : elles doivent inspirer le respect : qu’elles ne soient pas médisantes ; qu’elles soient maîtresses d’elles-mêmes et dignes de *confiance dans tous les domaines.

Que les diacres soient des maris fidèles ; qu’ils assument bien leurs responsabilités à l’égard de leurs enfants et de leur famille.

Car ceux qui remplissent bien leur ministère acquièrent une situation respectée et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ.

J’ai bon espoir de venir te rejoindre très bientôt ; je t’écris cependant tout cela

afin que, si ma venue devait être retardée, tu saches, en attendant, comment on doit se comporter dans la famille de Dieu, c’est-à-dire dans l’Eglise du Dieu vivant. Cette Eglise est une colonne qui proclame la vérité, un lieu où elle est fermement établie.

Voici ce que nous reconnaissons ensemble : — il est grand le secret du plan de Dieu, le Christ, qui fait l’objet de notre foi. Il s’est révélé comme un être humain, et, déclaré juste par le Saint-Esprit, il a été vu par les *anges. Il a été proclamé parmi les non-Juifs. On a cru en lui dans le monde entier. Il a été élevé dans la gloire.


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      2 Rois 6

      1 Les membres de la communauté de prophètes dirent à Elisée : « L'endroit où nous nous tenons assis devant toi est trop petit pour nous.
      2 Allons jusqu'au Jourdain ! Nous y prendrons chacun une poutre et nous nous y ferons un lieu de réunion. » Elisée répondit : « Allez-y. »
      3 L'un d'eux dit : « Accepte de venir avec tes serviteurs ! » Il répondit : « Je vais venir. »
      4 Il partit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils coupèrent du bois.
      5 Alors que l'un d'eux abattait une poutre, le fer de sa hache tomba dans l'eau. Il s'écria : « Ah, mon seigneur, je l'avais empruntée ! »
      6 L'homme de Dieu demanda : « Où est-il tombé ? » Il lui montra l’endroit. Alors Elisée coupa un morceau de bois, le jeta à la même place et fit ainsi surnager le fer.
      7 Puis il dit : « Prends-le ! » Il tendit la main et le prit.
      8 Le roi de Syrie était en guerre avec Israël. Dans un conseil qu'il tint avec ses serviteurs, il dit : « Mon camp sera à tel endroit. »
      9 Mais l'homme de Dieu fit dire au roi d'Israël : « Attention, ne passe pas à cet endroit, car c’est là que les Syriens descendent. »
      10 Le roi d'Israël envoya des hommes se tenir en observation à l'endroit que lui avait mentionné et signalé l'homme de Dieu. Cela ne se produisit pas seulement une ou deux fois,
      11 si bien que le roi de Syrie en eut le cœur tout troublé. Il appela ses serviteurs et leur dit : « Allez-vous enfin me dire lequel de nous est partisan du roi d'Israël ? »
      12 L'un de ses serviteurs répondit : « Personne, mon seigneur le roi. C’est Elisée, le prophète qui est en Israël, qui rapporte au roi d'Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à coucher. »
      13 Le roi dit : « Allez repérer où il est et je le ferai capturer. » On vint lui dire : « Il est à Dothan. »
      14 Le roi de Syrie y envoya des chevaux, des chars et une forte troupe, qui arrivèrent de nuit et qui encerclèrent la ville.
      15 Le serviteur de l'homme de Dieu se leva de bon matin pour sortir de la ville, et il vit qu'une troupe la cernait, avec des chevaux et des chars. Il dit alors à l'homme de Dieu : « Ah, mon seigneur, comment ferons-nous ? »
      16 Il répondit : « N’aie pas peur, car ceux qui sont avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux. »
      17 Puis Elisée pria : « Eternel, ouvre ses yeux pour qu'il voie. » L'Eternel ouvrit les yeux du serviteur, et il vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu tout autour d'Elisée.
      18 Les Syriens descendirent vers Elisée. Il adressa alors cette prière à l'Eternel : « Veuille frapper cette nation d'aveuglement ! » Et l'Eternel les frappa d'aveuglement, conformément à la parole d'Elisée.
      19 Elisée leur dit : « Ce n'est pas le bon chemin et ce n'est pas la bonne ville. Suivez-moi et je vous conduirai vers l'homme que vous cherchez. » Il les conduisit à Samarie.
      20 Lorsqu'ils furent entrés dans Samarie, Elisée dit : « Eternel, ouvre les yeux de ces hommes pour qu'ils voient ! » L'Eternel ouvrit leurs yeux, et ils virent qu'ils étaient en plein milieu de Samarie.
      21 A leur vue, le roi d'Israël dit à Elisée : « Faut-il les tuer, mon père ? »
      22 Elisée répondit : « Tu ne les tueras pas. Est-ce que tu mets à mort ceux que tu fais prisonniers grâce à ton épée et ton arc ? Donne-leur du pain et de l'eau, afin qu'ils mangent et boivent, et qu'ils repartent ensuite vers leur seigneur. »
      23 Le roi d'Israël leur fit servir un grand repas, et ils mangèrent et burent. Puis il les renvoya et ils repartirent vers leur maître. Les troupes des Syriens ne revinrent plus sur le territoire d'Israël.
      24 Après cela, Ben-Hadad, le roi de Syrie, rassembla toute son armée, monta contre Samarie et l’assiégea.
      25 Il y eut une grande famine dans la ville. Le siège fut si long qu'une tête d'âne valait 80 pièces d'argent, et le quart de litre de crotte de pigeon 5 pièces d'argent.
      26 Alors que le roi passait sur la muraille, une femme lui cria : « Sauve-moi, mon seigneur le roi ! »
      27 Il répondit : « Si l'Eternel ne te sauve pas, avec quoi pourrais-je te sauver ? Avec les ressources de l'aire de battage ou du pressoir ? »
      28 Et le roi ajouta : « Qu'as-tu ? » Elle répondit : « Cette femme-là m'a dit : ‘Donne-moi ton fils ! Nous le mangerons aujourd'hui, et demain c’est mon fils que nous mangerons.’
      29 Nous avons fait cuire mon fils et nous l'avons mangé. Le lendemain, je lui ai dit : ‘Donne-moi ton fils pour que nous le mangions’, mais elle l’a caché. »
      30 Lorsque le roi entendit les paroles de cette femme, il déchira ses habits ; comme il marchait sur la muraille, le peuple vit qu'il portait en dessous un sac à même la peau.
      31 Le roi dit : « Que Dieu me traite avec la plus grande sévérité si la tête d'Elisée, fils de Shaphath, reste aujourd'hui sur ses épaules ! »
      32 Or Elisée se trouvait chez lui, et les anciens étaient assis avec lui. Le roi envoya quelqu’un de son entourage, mais avant même l’arrivée de ce messager, Elisée dit aux anciens : « Le voyez-vous ? Ce fils d'assassin envoie quelqu'un pour me couper la tête. Ecoutez ! Quand le messager arrivera, fermez-lui la porte et repoussez-le avec la porte. N’entend-on pas derrière lui le bruit des pas de son seigneur ? »
      33 Il était encore en train de leur parler quand le messager arriva vers lui, disant : « Ce malheur vient de l'Eternel. Que puis-je encore espérer de l'Eternel ? »

      Daniel 10

      1 La troisième année de règne de Cyrus, le roi de Perse, une parole fut révélée à Daniel, appelé Beltshatsar. Cette parole est vraie et annonce un grand combat. Daniel fut attentif à cette parole et en eut la compréhension à travers ce qu’il voyait.
      2 A cette époque-là, moi, Daniel, j’ai été trois semaines dans le deuil.
      3 Je n’ai mangé aucune nourriture raffinée, il n'est entré ni viande ni vin dans ma bouche et je ne me suis pas parfumé jusqu'à la fin des trois semaines.
      4 Le vingt-quatrième jour du premier mois, j'étais au bord du grand fleuve, c’est-à-dire le Tigre.
      5 J’ai levé les yeux et j’ai vu un homme habillé de lin. Il avait autour de la taille une ceinture en or d'Uphaz.
      6 Son corps était comme de chrysolithe, son visage brillait comme l'éclair, ses yeux étaient pareils à des flammes de feu, ses bras et ses pieds ressemblaient à du bronze poli et le son de sa voix était pareil au bruit d’une grande foule.
      7 Moi, Daniel, j’ai été le seul à voir cette apparition : les hommes qui étaient avec moi ne l’ont pas vue, mais une grande frayeur s’est emparée d’eux et ils ont pris la fuite pour se cacher.
      8 Resté seul, j’ai vu cette grande apparition et me suis retrouvé sans force. Mes traits se sont décomposés et j’ai perdu toute force.
      9 J'ai entendu le son de ses paroles et en l’entendant je suis tombé, dans une profonde torpeur, le visage contre terre.
      10 Mais une main m’a touché et m’a mis, tout tremblant, sur mes genoux et les paumes de mes mains.
      11 Puis l’homme m’a dit : « Daniel, homme considéré comme précieux, sois attentif aux paroles que je vais te dire et tiens-toi debout là où tu es ! En effet, j’ai été maintenant envoyé vers toi. » Lorsqu'il m'a dit cela, je me suis tenu debout, tout tremblant.
      12 Il m’a dit : « Daniel, n’aie pas peur, car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause d’elles que je suis venu.
      13 Le chef du royaume de Perse m'a résisté 21 jours, mais Michel, l'un des principaux chefs, est venu à mon aide et je suis resté là, près des rois de Perse.
      14 Je viens maintenant pour te faire comprendre ce qui doit arriver à ton peuple dans l’avenir, car la vision concerne encore cette époque-là. »
      15 Pendant qu'il m'adressait ces paroles, je regardais par terre et restais silencieux.
      16 Quelqu'un qui avait une apparence humaine a touché mes lèvres. J'ai ouvert la bouche et me suis mis à parler ; j’ai dit à celui qui se tenait en face de moi : « Mon seigneur, j’ai été bouleversé de douleur par cette apparition et j'ai perdu toute force.
      17 Comment pourrais-je, moi ton serviteur, te parler à toi, mon seigneur ? Désormais je n’ai plus de force et il ne me reste plus de souffle. »
      18 Alors celui qui avait apparence humaine m’a de nouveau touché et m’a fortifié ;
      19 il m’a dit : « N’aie pas peur, homme considéré comme précieux ! Que la paix soit avec toi ! Fortifie-toi ! Fortifie-toi ! » Pendant qu’il me parlait, j’ai repris des forces. J’ai alors dit : « Que mon seigneur parle, car tu m'as fortifié. »
      20 Il m’a dit : « Sais-tu pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je retourne combattre le chef de la Perse et, quand je partirai, le chef de la Grèce viendra.
      21 Cependant, je veux t’annoncer ce qui est écrit dans le livre de vérité. Personne ne me soutient contre ceux-là, excepté Michel, votre chef.

      1 Timothée 3

      1 Cette parole est certaine : si quelqu'un aspire à la charge de responsable, c’est une belle tâche qu’il désire.
      2 Il faut donc que le responsable soit irréprochable, fidèle à sa femme, sobre, réfléchi, réglé dans sa conduite, hospitalier, capable d'enseigner.
      3 Il ne doit pas être buveur, violent [ni attiré par le gain], mais au contraire doux, pacifique et désintéressé.
      4 Il faut qu'il dirige bien sa propre maison et qu'il tienne ses enfants dans la soumission et un entier respect.
      5 En effet, si quelqu'un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l'Eglise de Dieu ?
      6 Il ne doit pas non plus être un nouveau converti, de peur qu’aveuglé par l’orgueil il ne tombe sous le même jugement que le diable.
      7 Il faut enfin qu'il reçoive un bon témoignage de la part des gens de l’extérieur, afin de ne pas tomber dans le discrédit et dans les pièges du diable.
      8 Les diacres eux aussi doivent être respectables, n'avoir qu'une parole et ne pas s'adonner à la boisson ni être attirés par le gain.
      9 Ils doivent garder le mystère de la foi avec une conscience pure.
      10 Qu'on les mette d'abord à l’épreuve et qu'ils exercent ensuite leur ministère, s'ils sont sans reproche.
      11 De même, les femmes doivent être respectables, non médisantes, sobres, fidèles en tout.
      12 Les diacres doivent être fidèles à leur femme et bien diriger leurs enfants et leur propre maison.
      13 En effet, ceux qui ont bien rempli leur service gagnent l’estime de tous et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ. Ep 2.19-22 (Jn 1.1, 14 ; Rm 1.4 ; 16.25-26)
      14 Je t'écris cela avec l’espoir de te rejoindre bientôt.
      15 Cependant, si j’ai du retard, tu sauras ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu qui est l'Eglise du Dieu vivant, pilier et soutien de la vérité.
      16 Et tous le reconnaissent, le mystère de la piété est grand : Dieu est apparu comme un homme, sa justice a été révélée par l'Esprit, il a été vu des anges, proclamé parmi les nations, on a cru en lui dans le monde, il a été élevé dans la gloire.
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