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La Bible en 1 an - Jour 30

Sommaire

Jacob apprit que les fils de Laban disaient : —Jacob s’est emparé de tout ce qui appartenait à notre père et c’est avec le bien de notre père qu’il s’est acquis toute cette richesse.

Il remarqua aussi que l’attitude de Laban envers lui n’était plus comme avant.

De plus, l’Eternel lui dit : —Retourne au pays de tes pères, auprès de ta parenté, et je serai avec toi.

Alors Jacob fit venir Rachel et Léa aux champs où il était avec ses troupeaux

et il leur dit : —Je vois que votre père n’a plus envers moi la même attitude qu’auparavant. Mais le Dieu de mon père a été avec moi.

Vous savez vous-mêmes que j’ai servi votre père de toutes mes forces,

tandis que lui m’a trompé : par dix fois, il a changé les conditions de mon salaire. Heureusement, Dieu ne lui a pas permis de me causer du tort.

Quand votre père affirmait : « Les bêtes rayées constitueront ton salaire », toutes les bêtes mettaient bas des petits rayés. Et quand il affirmait : « Les tachetés seront ton salaire », toutes les bêtes faisaient des petits tachetés.

Ainsi, c’est Dieu qui a pris le bétail de votre père et qui me l’a donné.

En effet, à l’époque où les bêtes s’accouplent, j’ai vu en songe que les béliers qui couvraient les brebis étaient tachetés, rayés ou marquetés.

L’*ange de Dieu m’appela dans ce rêve : « Jacob ! » Et j’ai répondu : « J’écoute. »

« Lève les yeux, dit-il, et regarde : tous les béliers qui couvrent les brebis sont tachetés, rayés ou marquetés, car j’ai vu tout ce que te fait Laban.

Je suis le Dieu de Béthel, où tu as répandu de l’huile sur une pierre dressée en *stèle, et où tu m’as fait un *vœu. Maintenant, lève-toi, quitte ce pays et retourne dans ton pays natal. »

Rachel et Léa lui répondirent : —Avons-nous encore quelque chose, ou un héritage, chez notre père ?

Ne nous a-t-il pas traitées comme des étrangères puisqu’il nous a vendues ? Et, de plus, il a mangé notre argent.

Par conséquent, tous les biens que Dieu a sauvés de notre père nous appartiennent, à nous et à nos enfants. Maintenant, donc, fais tout ce que Dieu t’a demandé.

Alors Jacob se mit en route : il fit monter ses enfants et ses femmes sur les chameaux ;

il emmena tout son bétail et tous les biens qu’il avait acquis, en particulier, le cheptel qu’il avait amassé pendant son séjour à Paddân-Aram, pour rentrer chez son père Isaac au pays de Canaan.

Quant à Laban, il était parti tondre ses moutons. En partant, Rachel vola les idoles domestiques de son père.

Ainsi Jacob partit en cachette de Laban l’Araméen, sans l’avertir de son départ.

Il s’enfuit avec tout ce qui lui appartenait et traversa l’Euphrate, puis il se dirigea vers les monts de Galaad.

Le troisième jour, on avertit Laban que Jacob s’était enfui.

Il prit avec lui des hommes de sa famille, le poursuivit pendant sept jours et le rattrapa dans les monts de Galaad.

Mais, pendant la nuit, Dieu vint parler à Laban l’Araméen dans un rêve. Il lui dit : —Garde-toi de dire quoi que ce soit à Jacob, ni en bien ni en mal.

Quand Laban atteignit Jacob, celui-ci avait dressé sa tente dans la montagne. Laban et ses hommes s’installèrent eux aussi dans les monts de Galaad.

Laban interpella Jacob : —Qu’est-ce qui t’a pris ? Pourquoi m’as-tu trompé ? Tu as emmené mes filles comme des captives de guerre !

Pourquoi t’es-tu enfui en cachette ? Tu m’as trompé au lieu de me prévenir ! Je t’aurais laissé partir dans la joie avec des chants, au son du tambourin et de la harpe.

Tu ne m’as même pas laissé embrasser mes petits-enfants et mes filles ! Vraiment, tu as agi de façon stupide !

Je pourrais vous faire du mal, mais le Dieu de votre père m’a parlé la nuit dernière et m’a dit : « Garde-toi de ne rien dire à Jacob ni en bien ni en mal. »

Maintenant, si tu es parti parce que tu languissais après la maison de ton père, pourquoi as-tu volé mes dieux ?

Jacob répliqua : —Je suis parti en cachette parce que j’avais peur que tu ne m’enlèves de force tes filles.

Quant à celui chez qui tu trouveras tes dieux, il ne vivra pas. Fouille tout ce que j’ai, en présence de nos gens ! Ce qui t’appartient, reprends-le ! En effet, Jacob ignorait que Rachel avait volé les idoles domestiques.

Laban fouilla la tente de Jacob, celle de Léa, puis celle des deux servantes, et ne trouva rien. En sortant de la tente de Léa, il entra dans celle de Rachel.

Or Rachel, qui avait pris les idoles, les avait cachées dans la selle du chameau et s’était assise dessus. Laban fouilla toute la tente sans rien trouver.

Elle dit à son père : —Que mon seigneur ne se fâche pas si je ne peux pas me lever devant toi car j’ai ce qui arrive habituellement aux femmes. Il fouilla encore, mais ne trouva pas les idoles.

Alors Jacob se mit en colère et fit de violents reproches à Laban : —Quelle faute ai-je commise, s’écria-t-il, qu’ai-je fait de mal pour que tu t’acharnes ainsi contre moi ?

Tu as fouillé toutes mes affaires. Qu’as-tu trouvé de ce qui t’appartient ? Produis-le ici en présence de mes gens et des tiens, et qu’ils servent d’arbitres entre nous deux.

Voilà vingt années que je suis chez toi ; tes brebis et tes chèvres n’ont pas avorté, et je n’ai jamais mangé les béliers de ton troupeau.

Si une bête se faisait déchirer par un fauve, je ne te la rapportais pas : c’est moi qui t’en dédommageais. Tu me réclamais ce qu’on m’avait volé de jour et ce qui m’avait été volé la nuit.

Le jour, j’étais dévoré par la chaleur ; la nuit, le froid m’empêchait de dormir.

Voilà vingt ans que je vis ainsi chez toi : pendant quatorze ans, je t’ai servi pour tes deux filles, puis pendant six ans pour ton bétail ; dix fois, tu as changé les conditions de mon salaire.

Si le Dieu de mon père, le Dieu d’Abraham et celui que redoute Isaac, n’avait été de mon côté, tu m’aurais renvoyé aujourd’hui les mains vides. Mais Dieu a vu ma misère et avec quelle peine j’ai travaillé. La nuit dernière, il a prononcé son verdict.

—Ces filles sont mes filles, répondit Laban, ces fils mes fils, ces troupeaux sont miens et tout ce que tu vois est à moi. Et que puis-je faire aujourd’hui pour mes filles et pour les enfants qu’elles ont mis au monde ?

Maintenant donc, viens, concluons une alliance, toi et moi, et laissons ici un signe qui nous serve de témoin à tous deux.

Alors Jacob prit une pierre et l’érigea en *stèle.

Puis il dit aux siens : —Ramassez des pierres ! Ils ramassèrent des pierres, les entassèrent et, tous ensemble, ils mangèrent là sur ce tas de pierre.

Laban le nomma Yegar-Sahadouta (Le tas de pierre du témoignage) et Jacob l’appela Galed (Le tas de pierre-témoin).

Laban déclara : —Ce tas de pierre sert aujourd’hui de témoin entre toi et moi. C’est pourquoi on le nomma Galed.

On l’appelle aussi Mitspa (Le lieu du guet), car Laban avait dit encore : —Que l’Eternel fasse le guet entre nous deux quand nous nous serons perdus de vue l’un et l’autre.

Si tu maltraites mes filles et si tu prends d’autres femmes en plus d’elles, ce n’est pas un homme qui nous servira d’arbitre, mais prends-y garde : c’est Dieu qui sera témoin entre moi et toi.

Puis il ajouta : Vois ce tas de pierre et cette *stèle que j’ai dressés entre moi et toi.

Ce tas de pierre et cette stèle nous serviront de témoins. Je ne dois pas dépasser ce tas de pierre et cette stèle dans ta direction, et tu ne dois pas les dépasser dans ma direction avec de mauvaises intentions.

Le Dieu d’Abraham et le Dieu de Nahor — c’était le Dieu de leur père — seront juges entre nous ! Jacob prêta serment par le Dieu que redoutait son père Isaac.

Puis il offrit un sacrifice sur la montagne et invita sa parenté à un repas. Ils mangèrent donc ensemble et passèrent la nuit sur la montagne.

L’empereur et Haman arrivèrent donc pour festoyer avec l’impératrice Esther.

Ce deuxième jour, pendant que l’on buvait le vin, l’empereur demanda de nouveau à Esther : —Dis-moi quelle est ta requête, impératrice Esther ? Elle te sera accordée. Quelle est ta demande ? Même si c’est la moitié de mon empire, tu l’obtiendras.

L’impératrice Esther répondit : —Si l’empereur veut m’accorder une faveur, si l’empereur le veut bien, que la vie sauve me soit accordée, c’est là ma requête. Que la vie sauve soit aussi accordée à mon peuple, telle est ma demande.

En effet, moi et mon peuple, nous avons été livrés pour être massacrés, tués et exterminés. Si nous avions seulement été vendus comme esclaves et servantes, j’aurais gardé le silence ; car, dans ce cas, notre infortune ne vaudrait pas la peine que l’on importune l’empereur.

Alors l’empereur Xerxès demanda à l’impératrice Esther : —Qui est-il, celui qui a eu l’audace de concevoir un tel dessein ? Où est-il ?

Esther répondit : —Le persécuteur, l’ennemi, c’est Haman, ce misérable ! Alors Haman fut épouvanté, devant l’empereur et l’impératrice.

Furieux, l’empereur laissa son vin, se leva et sortit dans le jardin du palais. Haman, voyant bien que dans l’esprit de l’empereur son malheur était décidé, resta là pour implorer l’impératrice Esther pour sa vie.

L’empereur revint du jardin à la salle du festin au moment où Haman se laissait tomber sur le divan où Esther était allongée. Du coup, l’empereur s’écria : —Veut-il en plus faire violence à l’impératrice en ma présence dans mon palais ? A peine l’empereur eut-il prononcé ces mots que l’on recouvrit la tête de Haman.

Harbona, l’un des *eunuques, dit alors devant l’empereur : —Il y a justement cette potence que Haman a fait faire pour Mardochée, qui a parlé pour le bien de l’empereur. Elle se trouve dans la cour de Haman et elle a vingt-cinq mètres de haut. L’empereur ordonna : —Qu’on l’y pende !

On pendit donc Haman à la potence qu’il avait préparée pour Mardochée. Alors la colère de l’empereur s’apaisa.

Quelques jours plus tard, Jésus se rendit de nouveau à *Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison.

Une foule s’y rassembla si nombreuse qu’il ne restait plus de place, pas même devant la porte ; et Jésus leur annonçait le message de Dieu.

On lui amena un paralysé porté par quatre hommes.

Mais ils ne purent pas le transporter jusqu’à Jésus, à cause de la foule. Alors ils montèrent sur le toit en terrasse, défirent la toiture de la maison au-dessus de l’endroit où se trouvait Jésus et, par cette ouverture, firent glisser le brancard sur lequel le paralysé était couché.

Lorsqu’il vit quelle foi ces hommes avaient en lui, Jésus dit au paralysé : —Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Or, il y avait, assis là, quelques *spécialistes de la Loi qui raisonnaient ainsi en eux-mêmes :

—Comment cet homme ose-t-il parler ainsi ? Il *blasphème ! Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ?

Jésus sut aussitôt, en son esprit, les raisonnements qu’ils se faisaient en eux-mêmes ; il leur dit : —Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes ?

Qu’y a-t-il de plus facile : Dire au paralysé : « Tes péchés te sont pardonnés », ou bien : « Lève-toi, prends ton brancard et marche » ?

Eh bien, vous saurez que le *Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés.

Alors il déclara au paralysé : —Je te l’ordonne : lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi.

Aussitôt, cet homme se leva, prit son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous en furent stupéfaits et rendirent gloire à Dieu en disant : —Nous n’avons jamais rien vu de pareil !

Une nouvelle fois, Jésus s’en alla du côté du lac. Les foules venaient à sa rencontre et il les enseignait.

En passant, il aperçut Lévi, le fils d’Alphée, installé à son poste de péage, et il lui dit : —Suis-moi ! Lévi se leva et le suivit.

Comme Jésus était reçu pour un repas dans la maison de Lévi, beaucoup de *collecteurs d’impôts et de pécheurs notoires prirent place à table avec ses *disciples et avec lui. Car ils étaient nombreux à le suivre.

En voyant qu’il mangeait avec ces pécheurs notoires et ces collecteurs d’impôts, les *spécialistes de la Loi qui appartenaient au parti des *pharisiens interpellèrent ses disciples : —Comment votre maître peut-il manger avec ces collecteurs d’impôts et ces pécheurs ?

Jésus, qui les avait entendus, leur dit : —Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

Un jour que les disciples de Jean et les pharisiens étaient en train de jeûner, ils vinrent trouver Jésus et lui demandèrent : —Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent pas, alors que les disciples de Jean et les pharisiens le font ?

Jésus leur répondit : —Comment les invités d’une noce pourraient-ils jeûner pendant que le marié est avec eux ? Aussi longtemps que le marié se trouve parmi eux, ils ne peuvent pas jeûner !

Le temps viendra où il leur sera enlevé. Alors, ce jour-là, ils jeûneront !

Personne ne raccommode un vieux vêtement avec un morceau d’étoffe neuve. Sinon, la pièce rapportée tire sur la vieille étoffe et en arrache une partie. Finalement, la déchirure est pire qu’avant.

De même, personne ne verse du vin qui fermente encore dans de vieilles *outres, sinon le vin nouveau les fait éclater, et voilà le vin perdu, et les outres aussi. A vin nouveau, outres neuves !

Un jour de *sabbat, Jésus traversait des champs de blé, et ses disciples, tout en marchant, cueillaient des épis.

Les *pharisiens le firent remarquer à Jésus : —Regarde ! Pourquoi tes disciples font-ils le jour du sabbat ce qui est interdit ce jour-là ?

Il leur répondit : —N’avez-vous jamais lu ce qu’a fait *David lorsque lui et ses compagnons ont eu faim et qu’ils n’avaient rien à manger ?

Il est entré dans le sanctuaire de Dieu, à l’époque du *grand-prêtre Abiathar, il a mangé les pains exposés devant Dieu que seuls les *prêtres ont le droit de manger, et il en a donné aussi à ses hommes.

Et il ajouta : —Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.

C’est pourquoi le *Fils de l’homme est aussi maître du sabbat.


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      Genèse 31

      1 Jacob entendit les propos des fils de Laban. Ils disaient : « Jacob a pris tout ce qui appartenait à notre père et c'est grâce aux biens de notre père qu'il s'est constitué toute cette richesse. »
      2 Jacob remarqua aussi le visage de Laban : il n’avait plus la même attitude qu’avant vis-à-vis de lui.
      3 C’est alors que l'Eternel dit à Jacob : « Retourne dans le pays de tes pères et dans ton lieu de naissance, et je serai avec toi. »
      4 Jacob fit appeler Rachel et Léa aux champs, vers son troupeau.
      5 Il leur dit : « Je vois au visage de votre père qu'il n’a plus la même attitude qu’avant envers moi. Cependant, le Dieu de mon père a été avec moi.
      6 Vous savez vous-mêmes que j'ai servi votre père de toute ma force.
      7 Quant à votre père, il m'a trompé et a changé dix fois mon salaire, mais Dieu ne lui a pas permis de me faire du mal.
      8 Quand il disait : ‘Les tachetés seront ton salaire’, toutes les brebis faisaient des petits tachetés, et quand il disait : ‘Les rayés seront ton salaire’, toutes les brebis faisaient des petits rayés.
      9 Dieu a pris à votre père son troupeau et me l'a donné.
      10 A l'époque où les brebis entraient en chaleur, j'ai levé les yeux et j'ai vu en rêve que les boucs qui s'accouplaient avec les brebis étaient rayés, tachetés et marquetés.
      11 L'ange de Dieu m'a dit en rêve : ‘Jacob !’J'ai répondu : ‘Me voici !’
      12 Il a dit : ‘Lève les yeux et regarde : tous les boucs qui s'accouplent avec les brebis sont rayés, tachetés et marquetés, car j'ai vu tout ce que te fait Laban.
      13 Je suis le Dieu de Béthel où tu as consacré par onction un monument, où tu m'as fait un vœu. Maintenant, lève-toi, quitte ce pays et retourne au pays de ta naissance.’ »
      14 Rachel et Léa lui répondirent : « Avons-nous encore une part et un héritage chez notre père ?
      15 Ne sommes-nous pas considérées par lui comme des étrangères, puisqu'il nous a vendues et a même mangé notre argent ?
      16 Toute la richesse que Dieu a enlevée à notre père nous appartient, à nous et à nos enfants. Fais maintenant tout ce que Dieu t'a dit. »
      17 Jacob se leva donc et fit monter ses enfants et ses femmes sur les chameaux.
      18 Il emmena tout son troupeau et tous les biens qu'il possédait, le troupeau qui lui appartenait, dont il était devenu propriétaire à Paddan-Aram, et il se rendit vers son père Isaac au pays de Canaan.
      19 Laban était parti tondre ses brebis, et Rachel vola les théraphim de son père.
      20 De son côté, Jacob trompa Laban l'Araméen en ne l’avertissant pas de son départ
      21 et s'enfuit avec tout ce qui lui appartenait. Il se leva, traversa l’Euphrate et se dirigea vers la région montagneuse de Galaad.
      22 Trois jours plus tard, on annonça à Laban que Jacob s'était enfui.
      23 Il prit ses frères avec lui, le poursuivit durant sept jours de marche et le rattrapa dans la région montagneuse de Galaad.
      24 Cependant, au cours de la nuit Dieu apparut en rêve à Laban l'Araméen et lui dit : « Garde-toi de parler à Jacob, que ce soit en bien ou en mal ! »
      25 Laban rattrapa donc Jacob alors que celui-ci avait planté sa tente sur la montagne. Laban planta aussi la sienne, avec ses frères, dans la région montagneuse de Galaad.
      26 Alors Laban dit à Jacob : « Qu'as-tu fait ? Pourquoi m'as-tu trompé et emmènes-tu mes filles comme des prisonnières de guerre ?
      27 Pourquoi as-tu pris la fuite en cachette et m'as-tu trompé, au lieu de m'avertir ? Je t'aurais laissé partir au milieu de la joie et des chants, au son du tambourin et de la harpe.
      28 Tu ne m'as pas permis d'embrasser mes petits-enfants et mes filles ! Tu t’es comporté de façon stupide.
      29 Ma main est assez forte pour vous faire du mal, mais le Dieu de votre père m'a dit hier : ‘Garde-toi de parler à Jacob, que ce soit en bien ou en mal !’
      30 Et maintenant que tu es parti parce que tu languissais après le foyer de ton père, pourquoi as-tu volé mes dieux ? »
      31 Jacob répondit à Laban : « C’est que j'avais peur. Je me suis dit que tu m'enlèverais peut-être tes filles.
      32 Quant à celui auprès duquel tu trouverais tes dieux, qu’il cesse de vivre ! Devant les membres de notre parenté, reconnais ce qui t'appartient chez moi et prends-le. » Jacob ne savait pas que Rachel les avait volés.
      33 Laban entra dans la tente de Jacob, dans celle de Léa, dans celle des deux servantes, et il ne trouva rien. Il sortit de la tente de Léa et entra dans celle de Rachel.
      34 Rachel avait pris les théraphim, les avait mis sous le bât du chameau et s'était assise dessus. Laban fouilla toute la tente et ne trouva rien.
      35 Elle dit à son père : « Mon seigneur, ne te fâche pas si je ne peux pas me lever devant toi, car je suis indisposée. » Il chercha les théraphim et ne les trouva pas.
      36 Jacob se fâcha et chercha querelle à Laban. Il reprit la parole et lui dit : « Quel est mon crime, quel est mon péché, pour que tu me poursuives avec tant d'ardeur ?
      37 Quand tu as fouillé toutes mes affaires, qu'as-tu trouvé des affaires de ta maison ? Dépose-le ici devant nos parentés respectives, et qu'elles soient juges entre nous deux.
      38 Voilà 20 ans que j'ai passés chez toi. Tes brebis et tes chèvres n'ont pas avorté et je n'ai pas mangé les béliers de ton troupeau.
      39 Je ne t'ai pas rapporté de bête trouvée déchiquetée, j'en ai payé le dédommagement. Tu me redemandais ce qu'on me volait de jour et ce qu'on me volait de nuit.
      40 La chaleur me dévorait pendant le jour et le froid pendant la nuit, et le sommeil fuyait mes yeux.
      41 Voilà 20 ans que j'ai passés chez toi. Je t'ai servi 14 ans pour tes deux filles, 6 ans pour ton troupeau, et tu as changé dix fois mon salaire.
      42 Si le Dieu de mon père, le Dieu d'Abraham, celui que craint Isaac, n’avait pas été en ma faveur, tu m'aurais maintenant renvoyé les mains vides. Dieu a vu ma peine et le travail de mes mains, et hier il a prononcé son jugement. »
      43 Laban répondit à Jacob : « Ces filles sont les miennes, ces enfants sont les miens, ce troupeau est le mien et tout ce que tu vois m’appartient. Que puis-je faire aujourd'hui pour mes filles ou pour leurs enfants, ceux qu'elles ont mis au monde ?
      44 Viens maintenant ! Concluons une alliance, toi et moi, et que quelque chose serve de témoignage entre nous ! »
      45 Jacob prit une pierre et la dressa en guise de monument.
      46 Jacob dit aux membres de sa parenté : « Ramassez des pierres. » Ils prirent des pierres et firent un tas. Ils mangèrent là sur le tas.
      47 Laban l'appela Jegar-Sahadutha, et Jacob l'appela Galed.
      48 Laban dit : « Que ce tas serve aujourd'hui de témoignage entre toi et moi ! » C'est pourquoi on lui a donné le nom de Galed.
      49 On l'appelle aussi Mitspa, parce que Laban dit : « Que l'Eternel veille sur toi et sur moi, quand nous nous serons perdus de vue, tous les deux.
      50 Si tu maltraites mes filles et si tu prends encore d'autres femmes, ce n'est pas un homme qui sera avec nous, fais-y bien attention ! C'est Dieu qui sera témoin entre toi et moi. »
      51 Laban dit à Jacob : « Vois ce tas de pierres et ce monument que j'ai placés entre toi et moi :
      52 ils seront témoins que je ne dépasserai pas ce tas dans ta direction et que, de ton côté, tu ne dépasseras pas ce tas et ce monument dans ma direction avec de mauvaises intentions.
      53 Que le Dieu d'Abraham et le Dieu de Nachor – c’est-à-dire le Dieu de leur ancêtre – soient juges entre nous ! » Jacob prêta serment au nom de celui que craignait son père Isaac.
      54 Jacob offrit un sacrifice sur la montagne et invita les membres de sa parenté à manger. Ils mangèrent donc et passèrent la nuit sur la montagne.

      Esther 7

      1 Le roi et Haman se rendirent au banquet donné chez la reine Esther.
      2 Ce second jour de nouveau, le roi dit à Esther, pendant qu'on buvait le vin : « Quel est l’objet de ta demande ? Il te sera accordé. Que désires-tu ? Même si tu réclames la moitié du royaume, tu l'obtiendras. »
      3 La reine Esther répondit : « Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, roi, et si tu le juges bon, accorde-moi la vie sauve, voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir !
      4 En effet, nous avons été vendus, mon peuple et moi, pour être exterminés, massacrés, supprimés. Si encore nous avions été vendus pour devenir des esclaves et des servantes, j’aurais gardé le silence, mais l'adversaire ne saurait compenser le préjudice ainsi causé au roi. »
      5 Prenant la parole, le roi Assuérus demanda à la reine Esther : « Qui est-il et où est-il, celui qui a projeté d'agir de cette manière ? »
      6 Esther répondit : « L’homme qui est notre adversaire, notre ennemi, c'est Haman, le misérable que voici ! » Haman trembla de terreur devant le roi et la reine.
      7 Dans sa colère, le roi se leva et quitta le banquet pour aller dans le jardin du palais. Quant à Haman, il resta là pour demander la vie sauve à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était décidée dans l'esprit du roi.
      8 A son retour du jardin du palais, en pénétrant dans la salle de banquet le roi le trouva affalé contre le siège occupé par Esther, et il dit : « Ira-t-il jusqu’à violer la reine en ma présence, dans le palais ? » Dès que cette parole fut sortie de la bouche du roi, on recouvrit le visage d'Haman.
      9 Harbona, l'un des eunuques, dit alors devant le roi : « Il y a une potence préparée par Haman à l’intention de Mardochée, celui qui avait parlé pour le bien du roi. Elle est dressée dans la maison d'Haman et fait 25 mètres de haut. » Le roi ordonna : « Pendez-y donc Haman ! »
      10 Ainsi, on pendit Haman à la potence qu'il avait préparée pour Mardochée, et la colère du roi s'apaisa.

      Marc 2

      1 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu'il était à la maison,
      2 et un si grand nombre de personnes se rassemblèrent qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte. Il leur annonçait la parole.
      3 On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes.
      4 Comme ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché.
      5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
      6 Il y avait là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes :
      7 « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? »
      8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs ?
      9 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire au paralysé : ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ?
      10 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés,
      11 je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi. »
      12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »
      13 Jésus sortit de nouveau du côté du lac. Toute la foule venait à lui et il l'enseignait.
      14 En passant, il vit Lévi, fils d'Alphée, assis au bureau des taxes. Il lui dit : « Suis-moi. » Lévi se leva et le suivit.
      15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
      16 Le voyant manger avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs, les spécialistes de la loi et les pharisiens dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
      17 Jésus, qui avait entendu, leur dit : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude]. »
      18 Les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient. Ils vinrent dire à Jésus : « Pourquoi les disciples de Jean et ceux des pharisiens jeûnent-ils, tandis que tes disciples ne jeûnent pas ? »
      19 Jésus leur répondit : « Les invités à la noce peuvent-ils jeûner pendant que le marié est avec eux ? Aussi longtemps que le marié est avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
      20 Les jours viendront où le marié leur sera enlevé, et alors ils jeûneront durant ces jours-là.
      21 Personne ne coud un morceau de tissu neuf sur un vieil habit, sinon la pièce neuve ajoutée arrache une partie du vieux, et la déchirure devient pire.
      22 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres éclatent, le vin coule et les outres sont perdues ; mais [il faut mettre] le vin nouveau dans des outres neuves. »
      23 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Tout en marchant, ses disciples se mirent à arracher des épis.
      24 Les pharisiens lui dirent : « Regarde ! Pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis pendant le sabbat ? »
      25 Jésus leur répondit : « N'avez-vous jamais lu ce qu’a fait David, lorsqu'il a été dans le besoin et qu'il a eu faim, lui et ses compagnons ?
      26 Il est entré dans la maison de Dieu, à l’époque du grand-prêtre Abiathar, a mangé les pains consacrés qu'il n'est permis qu'aux prêtres de manger et en a même donné à ses compagnons ! »
      27 Puis il leur dit : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat,
      28 de sorte que le Fils de l'homme est le Seigneur même du sabbat. »
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