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La Bible en 1 an - Jour 31

Sommaire

Le lendemain, de bon matin, Laban embrassa ses petits-enfants et ses filles et les bénit ; puis il partit et retourna chez lui.

Jacob poursuivit sa route. Des *anges de Dieu vinrent à sa rencontre.

En les voyant, il s’écria : —C’est ici le camp de Dieu ! Et il nomma ce lieu : Mahanaïm (Les deux camps).

Puis il envoya devant lui des messagers vers son frère Esaü, au pays de Séir, dans la steppe d’Edom.

Il leur donna les instructions suivantes : —Voici ce que vous direz à mon seigneur Esaü : « Ainsi parle ton serviteur Jacob : J’ai séjourné chez Laban et j’y suis resté jusqu’à maintenant.

J’ai acquis des bœufs, des ânes, des moutons, des chèvres, des serviteurs et des servantes, et j’en fais informer mon seigneur pour recevoir bon accueil auprès de lui. »

Les messagers revinrent auprès de Jacob en disant : —Nous sommes allés trouver ton frère Esaü et le voilà qui vient à ta rencontre — avec quatre cents hommes.

Jacob eut très peur, l’angoisse le saisit. Il répartit en deux camps les gens qui étaient avec lui, le menu et le gros bétail ainsi que les chameaux,

car il se disait : « Si Esaü attaque l’un des camps et le détruit, celui qui restera pourra en réchapper. »

Puis Jacob pria : —Dieu de mon père Abraham et Dieu de mon père Isaac, ô Eternel, toi qui m’as dit : « Retourne dans ton pays, dans ta famille, et je te ferai du bien »,

je suis indigne de toutes les faveurs que tu as témoignées avec tant de fidélité à ton serviteur ; car lorsque j’ai passé ce *Jourdain, je n’avais que mon bâton, et maintenant je me trouve à la tête de deux camps.

Délivre-moi, je te prie, de mon frère Esaü ; car j’ai peur qu’il vienne me tuer, sans épargner ni mère ni enfant.

Pourtant, toi tu m’as dit : « Je te ferai du bien, et je rendrai tes descendants aussi nombreux que le sable de la mer que nul ne peut compter. »

Jacob s’installa à cet endroit pour la nuit. Il choisit dans ce qu’il avait à sa disposition de quoi faire un présent à son frère Esaü :

deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers,

trente chamelles qui allaitaient avec leurs petits, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânons.

Il les confia à ses serviteurs, par troupeaux séparés, en leur disant : —Passez devant moi et laissez une certaine distance entre chaque troupeau.

Puis il donna les instructions suivantes au premier serviteur : —Quand tu rencontreras mon frère Esaü et qu’il te demandera : « Quel est ton maître, où vas-tu, et à qui appartient ce troupeau qui te précède ? »,

tu répondras : « Mon maître est ton serviteur Jacob, ce troupeau est un cadeau qu’il t’envoie, mon seigneur Esaü. Lui-même arrive derrière nous. »

Il donna les mêmes instructions au deuxième serviteur, au troisième, puis à tous ceux qui allaient marcher derrière les troupeaux : —C’est en ces termes que vous parlerez à Esaü quand vous le rencontrerez !

Et dites-lui aussi : « Voici, ton serviteur Jacob vient lui-même derrière nous ! » Car il se disait : —Je l’apaiserai par ce présent qui me précède, ensuite je paraîtrai moi-même devant lui, et peut-être me permettra-t-il de le regarder en face.

Les bêtes offertes en cadeau s’en allèrent donc devant lui, et lui-même passa cette nuit-là dans le camp.

Dans la nuit, il se leva, emmena ses deux femmes, leurs servantes et ses onze fils et passa le gué du Yabboq.

Après leur avoir fait traverser le torrent et avoir fait passer tout ce qui lui appartenait,

Jacob resta seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’à l’aube.

Quand l’adversaire vit qu’il n’arrivait pas à vaincre Jacob, il lui porta un coup à l’articulation de la hanche qui se démit pendant qu’il luttait avec lui.

Puis il dit à Jacob : —Laisse-moi partir, car le jour se lève. Mais Jacob répondit : —Je ne te laisserai pas aller avant que tu ne m’aies béni.

—Quel est ton nom ? demanda l’homme. —Jacob, répondit-il.

—Désormais, reprit l’autre, tu ne t’appelleras plus Jacob mais Israël (Il lutte avec Dieu), car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes et tu as vaincu.

Jacob l’interrogea : —S’il te plaît, fais-moi connaître ton nom. —Pourquoi me demandes-tu mon nom ? lui répondit-il. Et il le bénit là.

Jacob nomma ce lieu Péniel (La face de Dieu) car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face et j’ai eu la vie sauve.

Quand il eut passé le gué de Péniel, le soleil se leva. Jacob boitait de la hanche.

Ce même jour, l’empereur Xerxès fit don à l’impératrice Esther de tous les biens de Haman, le persécuteur des Juifs, et Mardochée fut introduit en présence de l’empereur, car Esther avait révélé quel était son lien de parenté avec elle.

Alors l’empereur retira de son doigt l’anneau qu’il avait repris à Haman et il le donna à Mardochée. Esther le chargea de gérer les biens de Haman.

Puis Esther parla de nouveau à l’empereur. Elle se jeta à ses pieds, et le supplia en pleurant de réduire à néant le mal organisé par Haman d’Agag, et les projets qu’il avait formés contre les Juifs.

L’empereur tendit le sceptre d’or à Esther. Alors elle se releva et se tint debout devant lui.

—Si l’empereur le veut bien, dit-elle, et si vraiment j’ai obtenu sa faveur, si ma demande lui paraît convenable et s’il trouve plaisir en moi, qu’il veuille bien révoquer par écrit les lettres conçues par Haman, fils d’Hammedata l’Agaguite, et qu’il avait rédigées dans le but de faire périr les Juifs qui vivent dans toutes les provinces de l’empire.

En effet, comment pourrais-je supporter de voir le malheur s’abattre sur mon peuple ? Oui, comment pourrais-je supporter la vue de la disparition de ma race ?

L’empereur Xerxès répondit à l’impératrice Esther et au Juif Mardochée : —En ce qui me concerne, j’ai déjà donné à Esther les biens de Haman, et lui, je l’ai fait pendre à la potence parce qu’il voulait porter la main sur les Juifs.

Vous, maintenant, rédigez des lettres concernant les Juifs, comme vous le jugerez bon. Ecrivez-les au nom de l’empereur et cachetez-les avec le sceau impérial. En effet, un document rédigé au nom de l’empereur et cacheté avec son sceau est irrévocable.

On convoqua les secrétaires impériaux sur-le-champ, le vingt-troisième jour du troisième mois, c’est-à-dire du mois de Sivan. On écrivit aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux ministres des cent vingt-sept provinces qui s’étendaient de l’Inde à l’Ethiopie, tout ce qu’ordonna Mardochée. On rédigea les lettres avec l’écriture de chaque province et selon la langue de chaque peuple. De même, on écrivit aux Juifs avec leur écriture et dans leur langue.

Les lettres furent écrites au nom de l’empereur Xerxès et cachetées avec son sceau, et on les expédia par des courriers montés sur des pur-sang sélectionnés de l’administration impériale.

Par cet édit, l’empereur autorisait les Juifs de chaque ville à se regrouper pour défendre leur vie, à massacrer, tuer et exterminer toute bande armée d’un peuple ou d’une province qui les attaquerait, y compris leurs enfants et leurs femmes, et à piller les biens de ces gens.

Cette autorisation était valable pour un jour, le treizième jour du douzième mois qui est le mois d’Adar, dans toutes les provinces de l’empereur Xerxès.

Une copie du texte de la lettre devait être promulguée comme ayant force de loi dans chaque province, et portée à la connaissance de toute sa population, afin que les Juifs se tiennent prêts à se faire justice de leurs ennemis ce jour-là.

Les courriers montés sur les pur-sang de l’administration impériale partirent à bride abattue, par ordre de l’empereur, tandis que l’édit était immédiatement publié dans la citadelle de Suse.

Mardochée sortit de chez l’empereur revêtu d’un habit impérial violet et blanc, et portant une grande couronne d’or et un manteau de byssus et de pourpre. Toute la ville de Suse retentissait de cris de joie et se réjouissait.

Pour les Juifs, ce fut un jour lumineux, un jour de bonheur, de joie et de gloire.

En chaque province, en chaque ville, et en tout lieu où parvenaient l’ordonnance et l’édit de l’empereur, ce fut pour les Juifs le bonheur et la joie, ainsi qu’une occasion de festin et de fête. Un grand nombre de gens du pays se firent Juifs, tant les Juifs leur inspiraient de crainte.

Jésus entra de nouveau dans la *synagogue. Il s’y trouvait un homme avec la main paralysée.

On le surveillait attentivement pour voir s’il le guérirait un jour de sabbat : ils voulaient ainsi pouvoir l’accuser.

Jésus dit à l’homme à la main infirme : —Lève-toi et mets-toi là, au milieu.

Puis il demanda aux autres : —Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal ? A-t-on le droit de sauver une vie ou faut-il la laisser se détruire ? Mais personne ne dit mot.

Jésus promena sur eux un regard indigné. Profondément attristé par la dureté de leur cœur, il dit à l’homme : —Etends la main. Il la tendit et elle fut guérie.

Aussitôt, les *pharisiens sortirent de la synagogue et allèrent se concerter avec des membres du parti d’*Hérode sur les moyens de faire mourir Jésus.

Jésus se retira du côté du lac avec ses *disciples. Une foule immense le suivait : elle était venue de la *Galilée,

de la *Judée, de *Jérusalem, de l’Idumée, des territoires de l’autre côté du *Jourdain ainsi que de la région de *Tyr et de Sidon. Ces gens venaient à lui car ils avaient appris tout ce qu’il faisait.

Il demanda alors à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour éviter d’être écrasé par la foule.

En effet, comme il guérissait beaucoup de gens, tous les malades se précipitaient vers lui pour le toucher.

Lorsque des gens qui étaient sous l’emprise d’esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : —Tu es le Fils de Dieu.

Mais il leur défendait absolument de faire savoir qui il était.

Plus tard, il monta sur une colline avoisinante et appela ceux qu’il voulait, et ils vinrent à lui.

Il désigna ainsi douze hommes qu’il nomma *apôtres et qui devaient être constamment avec lui ;

il les envoya annoncer l’Evangile avec le pouvoir de chasser les démons.

Voici les noms des Douze qu’il désigna : Simon, auquel Jésus donna le nom de Pierre,

*Jacques, fils de Zébédée et Jean son frère auxquels il donna le nom de Boanergès, ce qui signifie « fils du tonnerre »,

André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, *Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélé,

et Judas Iscariot, celui qui le trahit.

Jésus alla à la maison et, de nouveau, la foule s’y pressa au point que lui et ses *disciples n’arrivaient même plus à manger.

Quand les membres de sa famille l’apprirent, ils vinrent pour le ramener de force avec eux. Ils disaient en effet : « Il est devenu fou. »

Les *spécialistes de la Loi qui étaient venus de *Jérusalem disaient : —Il est sous l’emprise de Béelzébul ; c’est par le pouvoir du chef des démons qu’il chasse les démons.

Alors Jésus les appela et leur expliqua la situation au moyen de *paraboles : —Comment *Satan peut-il chasser Satan ?

Un pays déchiré par la guerre civile ne peut pas subsister.

Si une famille est divisée, cette famille ne peut pas subsister.

Si donc Satan se bat contre lui-même, si son royaume est divisé, il ne peut plus subsister, c’en est fini de lui.

En fait, personne ne peut pénétrer dans la maison d’un homme fort pour s’emparer de ses biens sans avoir d’abord ligoté cet homme fort : c’est alors qu’il pillera sa maison.

Vraiment, je vous avertis : tout sera pardonné aux hommes, leurs péchés et les *blasphèmes qu’ils auront prononcés.

Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il ne lui sera jamais pardonné : il portera éternellement la charge de ce péché.

Jésus leur parla ainsi parce qu’ils disaient : « Il est sous l’emprise d’un esprit mauvais. »

La mère et les frères de Jésus arrivèrent. Ils se tinrent dehors et envoyèrent quelqu’un l’appeler.

Beaucoup de monde était assis autour de lui. On vint lui dire : —Ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et te cherchent.

Il répondit : —Qui sont ma mère et mes frères ?

Et, promenant les regards sur ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : —Voici ma mère et mes frères,

car celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, ou une mère.


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      Genèse 32

      1 Laban se leva de bon matin, embrassa ses petits-enfants et ses filles et les bénit, puis il partit pour retourner chez lui.
      2 Jacob poursuivit son chemin et des anges de Dieu vinrent à sa rencontre.
      3 A leur vue, Jacob dit : « C'est le camp de Dieu ! » et il appela cet endroit Mahanaïm.
      4 Jacob envoya devant lui des messagers à son frère Esaü dans le pays de Séir, dans le territoire d'Edom.
      5 Il leur donna cet ordre : « Vous transmettrez ce message à mon seigneur Esaü : ‘Voici ce que dit ton serviteur Jacob : J'ai séjourné chez Laban et j'y suis resté jusqu'à maintenant.
      6 J'ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie des messagers te l'annoncer, mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux.’ »
      7 Les messagers revinrent vers Jacob en disant : « Nous sommes allés trouver ton frère Esaü ; il marche à ta rencontre avec 400 hommes. »
      8 Jacob fut très effrayé et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps ceux qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux.
      9 Il se disait : « Si Esaü attaque l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver. »
      10 Jacob dit : « Dieu de mon grand-père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, toi qui m'as dit : ‘Retourne dans ton pays, dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien’,
      11 je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as fait preuve envers moi, ton serviteur. En effet, j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton et maintenant je peux former deux camps.
      12 Délivre-moi de mon frère Esaü, car j’ai peur qu'il ne vienne et ne me frappe, sans épargner ni la mère ni les enfants.
      13 C’est toi-même qui as dit : ‘Je te ferai du bien et je rendrai ta descendance *pareille au sable de la mer, si abondant qu'on ne peut le compter.’ »
      14 C'est à cet endroit-là que Jacob passa la nuit. Il prit dans ce qu'il avait sous la main pour faire un cadeau à son frère Esaü :
      15 200 chèvres et 20 boucs, 200 brebis et 20 béliers,
      16 30 chamelles avec leurs petits qu'elles allaitaient, 40 vaches et 10 taureaux, 20 ânesses et 10 ânes.
      17 Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs : « Passez devant moi en laissant un intervalle entre chaque troupeau. »
      18 Il donna cet ordre au premier : « Quand mon frère Esaü te rencontrera et te demandera : ‘A qui es-tu ? Où vas-tu ? A qui appartient ce troupeau devant toi ?’
      19 tu répondras : ‘A ton serviteur Jacob, c'est un cadeau envoyé à mon seigneur Esaü. Le voici qui vient lui-même derrière nous.’ »
      20 Il donna le même ordre au deuxième, au troisième et à tous ceux qui suivaient les troupeaux : « C'est ce message que vous transmettrez à mon seigneur Esaü quand vous le rencontrerez.
      21 Vous annoncerez aussi : ‘Ton serviteur Jacob vient derrière nous.’ » Il se disait en effet : « Je l'apaiserai par ce cadeau qui me précède. Ensuite je le verrai en face et peut-être m'accueillera-t-il favorablement. »
      22 Le cadeau passa devant lui et il resta cette nuit-là dans le camp.
      23 Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants et passa le gué du Jabbok.
      24 Il les prit, leur fit passer le torrent et le fit passer à tout ce qui lui appartenait.
      25 Jacob resta seul. C’est alors qu’un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore.
      26 Voyant qu'il n'était pas vainqueur contre lui, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche. Celle-ci se déboîta pendant qu'il luttait avec lui.
      27 Il dit : « Laisse-moi partir, car l'aurore se lève. » Jacob répondit : « Je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m'aies béni. »
      28 Il lui demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. »
      29 Il ajouta : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur. »
      30 Jacob lui demanda : « Révèle-moi donc ton nom. » Il répondit : « Pourquoi demandes-tu mon nom ? » et il le bénit là.
      31 Jacob appela cet endroit Peniel, car, dit-il, « j'ai vu Dieu face à face et ma vie a été sauvée. »
      32 Le soleil se levait lorsqu'il passa Peniel. Il boitait de la hanche.

      Esther 8

      1 Le jour même, le roi Assuérus donna la propriété d'Haman, l'adversaire des Juifs, à la reine Esther et Mardochée eut à se présenter devant lui, car elle avait révélé ce qu’il était pour elle.
      2 Le roi retira son anneau, celui qu'il avait repris à Haman, et le donna à Mardochée. Esther, de son côté, le désigna responsable de la propriété d'Haman.
      3 Puis Esther poursuivit son plaidoyer devant le roi. Elle se jeta à ses pieds en pleurant et en le suppliant de faire échec à la méchanceté d'Haman, l'Agaguite, et à ses projets contre les Juifs.
      4 Le roi lui tendit le sceptre en or. Elle se releva alors et c’est debout devant lui
      5 qu’elle lui dit : « Si tu le juges bon, roi, et si j'ai trouvé grâce devant toi, si cela te paraît convenable et si je te suis agréable, il faudrait qu'on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite. Il les avait rédigées dans le but de faire disparaître les Juifs qui se trouvent dans toutes les provinces du roi.
      6 Comment pourrais-je supporter d’assister au malheur qui frapperait mon peuple, à la disparition de ma famille ? »
      7 Le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée : « J'ai déjà donné la propriété d'Haman à Esther et lui-même a été pendu à une potence pour avoir tenté de porter la main contre les Juifs.
      8 Ecrivez donc ce que vous voudrez concernant les Juifs ! Faites-le au nom du roi et apposez l’empreinte royale sur vos lettres ! En effet, un document écrit au nom du roi et porteur de l’empreinte royale ne peut être révoqué. »
      9 On convoqua alors les secrétaires du roi, le vingt-troisième jour du troisième mois, c’est-à-dire le mois de Sivan, et l'on écrivit un message en tout point conforme aux ordres de Mardochée et adressé aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des 127 provinces qui couvraient un territoire allant de l'Inde à l'Ethiopie, à chaque province dans son écriture et à chaque peuple dans sa langue, y compris aux Juifs dans leur écriture et dans leur langue.
      10 On écrivit ce message au nom du roi Assuérus et l'on y apposa l’empreinte du roi. On envoya les lettres par l’intermédiaire de coursiers à cheval qui montaient des attelages royaux, des pur-sang.
      11 Le roi y autorisait les Juifs, quelle que soit la ville qu'ils habitent, à se rassembler et à défendre leur vie en exterminant, massacrant et supprimant tous les groupes armés d’un peuple ou d’une province qui les attaqueraient, y compris les petits enfants et les femmes, et à procéder au pillage de leurs biens.
      12 Cette autorisation concernait toutes les provinces du roi Assuérus mais était valable un seul jour : le treizième du douzième mois, c’est-à-dire le mois d'Adar.
      13 Une copie du document devait être donnée avec force de loi à chaque province et être communiquée à tous les peuples afin que les Juifs soient prêts pour ce jour-là, pour la vengeance contre leurs ennemis.
      14 Montés sur les attelages royaux, les coursiers partirent sans aucun retard, sur ordre du roi. L'édit fut aussi proclamé à Suse, la capitale.
      15 Mardochée sortit de chez le roi porteur d’un vêtement royal bleu et blanc, d’une grande couronne en or et d’un manteau en fin lin et en pourpre, au milieu des cris de joie et d’allégresse de la ville de Suse.
      16 Les Juifs étaient rayonnants de joie, remplis d’allégresse et comblés de marques d’honneur.
      17 Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivait le message du roi, qui avait valeur de loi, les Juifs s’adonnaient à la joie et à l'allégresse, avec banquets et fêtes. De plus, beaucoup de membres des autres peuples du pays se faisaient juifs, tant ils avaient peur d’eux.

      Marc 3

      1 Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s'y trouvait un homme qui avait la main paralysée.
      2 Ils observaient Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat : c'était afin de pouvoir l'accuser.
      3 Jésus dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, là au milieu. »
      4 Puis il leur dit : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? » Mais ils gardèrent le silence.
      5 Alors il promena sur eux un regard de colère et, peiné de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : « Tends ta main. » Il la tendit, et sa main fut guérie.
      6 Les pharisiens sortirent et tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens sur les moyens de le faire mourir.
      7 Jésus se retira au bord du lac avec ses disciples. Une foule nombreuse le suivit, venue de la Galilée, de la Judée,
      8 de Jérusalem, de l'Idumée, de l’autre côté du Jourdain et des environs de Tyr et de Sidon ; cette foule vint à lui car elle avait appris tout ce qu’il faisait.
      9 Il dit à ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque afin de ne pas être écrasé par la foule.
      10 En effet, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.
      11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui et s'écriaient : « Tu es le Fils de Dieu. »
      12 Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître.
      13 Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu'il voulait, et ils vinrent vers lui.
      14 Il en établit douze [auxquels il donna le nom d’apôtres, ] pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher
      15 avec le pouvoir [de guérir les maladies et] de chasser les démons.
      16 [Voici les douze qu'il établit : ] Simon, qu'il appela Pierre ;
      17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie « fils du tonnerre » ;
      18 André ; Philippe ; Barthélémy ; Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite ;
      19 et Judas l’Iscariot, celui qui trahit Jésus.
      20 Ils se rendirent à la maison, et la foule se rassembla de nouveau, de sorte qu'ils ne pouvaient même pas prendre leur repas.
      21 Lorsqu'ils l’apprirent, les membres de la famille de Jésus vinrent pour s’emparer de lui, car ils disaient : « Il a perdu la raison. »
      22 Les spécialistes de la loi qui étaient descendus de Jérusalem disaient : « Il a en lui Béelzébul ; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons. »
      23 Jésus les appela et leur dit sous forme de paraboles : « Comment Satan peut-il chasser Satan ?
      24 Si un royaume est confronté à des luttes internes, ce royaume ne peut pas subsister,
      25 et si une famille est confrontée à des luttes internes, cette famille ne peut pas subsister.
      26 Si donc Satan se dresse contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas subsister, c'en est fini de lui.
      27 Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens sans avoir d'abord attaché cet homme fort ; alors seulement il pillera sa maison.
      28 Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux hommes, ainsi que les blasphèmes qu'ils auront proférés,
      29 mais celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon : il mérite une condamnation éternelle. »
      30 Jésus parla de cette manière parce qu'ils disaient : « Il a un esprit impur. »
      31 Sa mère et ses frères arrivèrent donc. Ils se tenaient dehors et l'envoyèrent appeler.
      32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit : « Voici, ta mère et tes frères [et sœurs] sont dehors et te cherchent. »
      33 Il répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
      34 Puis il promena le regard sur ceux qui étaient assis tout autour de lui et dit : « Voici ma mère et mes frères.
      35 En effet, celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »
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