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La Bible en 1 an - Jour 32

Sommaire

Jacob scruta l’horizon et aperçut Esaü qui arrivait avec quatre cents hommes. Alors, il répartit ses enfants entre Léa, Rachel et les deux servantes.

Il plaça en tête les servantes et leurs enfants, puis Léa et les siens derrière eux et finalement Rachel et Joseph.

Lui-même passa devant eux. Il se prosterna sept fois jusqu’à terre avant d’arriver devant son frère.

Esaü courut à sa rencontre, le prit dans ses bras, se jeta à son cou et l’embrassa. Tous deux se mirent à pleurer.

Puis Esaü leva les yeux et vit les femmes et les enfants. —Qui sont ceux qui sont là avec toi ? demanda-t-il. Jacob répondit : —Ce sont là les enfants que Dieu, dans sa grâce, a donnés à ton serviteur.

Les servantes s’approchèrent avec leurs enfants et se prosternèrent.

Puis Léa et ses enfants vinrent se prosterner et enfin Joseph et Rachel.

Esaü demanda : —Que veux-tu faire avec tout ce camp que j’ai croisé ? —C’est un cadeau pour obtenir la faveur de mon seigneur.

—J’ai beaucoup de biens, mon frère, dit Esaü, garde ce qui est à toi.

—Non, dit Jacob, je t’en prie, si j’ai obtenu ta faveur, accepte mon présent, car je t’ai vu en face comme on regarde la face de Dieu, et tu m’as accueilli favorablement.

Accepte donc, je te prie, le présent que je t’ai fait parvenir, car Dieu m’a accordé sa grâce et j’ai tout ce qu’il me faut. Il insista tant qu’Esaü finit par accepter

et dit : —Partons et marchons ensemble ; j’irai devant toi.

Mais Jacob répondit : —Mon seigneur sait que les enfants sont fragiles ; de plus, j’ai avec moi des brebis, des chèvres et des vaches qui allaitent ; si l’on forçait leur marche un seul jour, tout le troupeau périrait.

Que mon seigneur aille donc devant son serviteur, je te prie, et moi j’avancerai tout doucement au pas du troupeau qui me précède et à celui des enfants pour aller rejoindre mon seigneur à Séir.

Esaü suggéra : —Dans ce cas, je laisserai avec toi une partie de mes gens. —A quoi bon, répondit Jacob, l’essentiel pour moi est d’avoir obtenu la faveur de mon seigneur.

Ce même jour Esaü reprit le chemin de Séir,

tandis que Jacob partit pour Soukkoth (les Cabanes). Il s’y construisit une maison ; mais il bâtit aussi des cabanes pour son bétail, c’est pourquoi on nomma ce lieu Soukkoth.

A son retour de Paddân-Aram, Jacob arriva sans encombre à la ville de Sichem, dans le pays de Canaan, et il établit son camp devant la ville.

Il acheta pour cent pièces d’argent aux descendants de Hamor, fondateur de Sichem, la parcelle de terrain où il avait dressé ses tentes.

Il y érigea un autel qu’il appela El-Elohé-Israël (Dieu est le Dieu d’Israël).

Le treizième jour du douzième mois, c’est-à-dire le mois d’Adar, arriva. C’était le jour où le décret impérial devait être appliqué. En ce jour, les ennemis des Juifs avaient espéré se rendre maîtres d’eux, mais la situation se retourna : ce furent les Juifs qui se rendirent maîtres de leurs ennemis.

Dans les villes de toutes les provinces de l’empereur Xerxès où ils habitaient, ils se regroupèrent pour s’en prendre à ceux qui leur voulaient du mal. Personne ne put leur résister, tant la peur qu’ils inspiraient s’était emparée de tout le monde.

Tous les ministres des provinces, les satrapes, les gouverneurs et les fonctionnaires impériaux soutinrent les Juifs par crainte de Mardochée.

En effet, celui-ci occupait un haut rang au palais impérial, et sa renommée s’était répandue dans toutes les provinces, car il devenait de plus en plus puissant.

Ainsi, les Juifs frappèrent tous leurs ennemis de l’épée, ils les tuèrent et les exterminèrent, ou les traitèrent comme ils le jugèrent bon.

Dans la seule citadelle de Suse, les Juifs tuèrent et firent périr cinq cents hommes,

ainsi que Parchandatha, Dalphôn et Aspata,

Porata, Adalia et Aridata,

Parmachta, Arizaï, Aridaï et Vayezata,

les dix fils de Haman, fils de Hammedata, le persécuteur des Juifs. Mais on s’abstint de tout pillage.

Le jour même, l’empereur fut informé du nombre de victimes dans la citadelle de Suse.

Il dit à l’impératrice Esther : —Dans la seule citadelle de Suse, les Juifs ont tué et fait périr cinq cents hommes ainsi que les dix fils de Haman. Qu’ont-ils dû faire dans les autres provinces de l’empire ! Néanmoins, si tu as encore une requête à formuler, elle te sera accordée. Quelle est ta demande ? Tu l’obtiendras.

Esther répondit : —Si l’empereur le veut bien, qu’il accorde aux Juifs de Suse la permission d’agir demain comme aujourd’hui, et que l’on pende les corps des dix fils de Haman à la potence.

L’empereur donna l’ordre de procéder ainsi. Un nouveau décret fut promulgué à Suse, et les dix fils de Haman furent pendus.

Les Juifs de Suse se rassemblèrent donc encore le quatorzième jour du mois d’Adar et tuèrent trois cents hommes, mais sans piller leurs biens.

Les autres Juifs disséminés dans les provinces de l’empire se réunirent aussi pour défendre leur vie et garantir leur tranquillité vis-à-vis de leurs ennemis,

et le treizième jour du mois d’Adar, ils tuèrent 75 000 de leurs ennemis, mais sans piller leurs biens. Le quatorzième jour du mois, ils cessèrent tout massacre et firent de ce jour un jour de festin et de réjouissances.

Par contre les Juifs de Suse qui s’étaient regroupés le treizième et le quatorzième jour, se reposèrent le quinzième, et c’est ce jour-là qu’ils firent des festins et se livrèrent à des réjouissances.

C’est ce qui explique pourquoi les Juifs disséminés dans les campagnes et ceux qui habitent des localités des campagnes font du quatorzième jour du mois d’Adar un jour de fête, de réjouissances et de festin, et s’envoient mutuellement des cadeaux ce jour-là.

Mardochée consigna par écrit le récit de tous ces événements, puis il envoya des lettres à tous les Juifs de toutes les provinces de l’empereur Xerxès, au près et au loin.

Il leur demanda de célébrer tous les ans une fête le quatorzième et le quinzième jour du mois d’Adar,

puisqu’en ces jours, les Juifs s’étaient assuré la tranquillité vis-à-vis de leurs ennemis et qu’en ce mois, leur affliction avait été changée en joie et leur deuil en fête. Il les invitait à commémorer ces jours-là par des festins et des réjouissances, et par des échanges mutuels de cadeaux et des dons aux pauvres.

Les Juifs suivirent les consignes de Mardochée et firent de cette fête, qu’ils venaient de célébrer, une tradition à respecter tous les ans.

Car Haman, fils de Hammedata l’Agaguite, le persécuteur de tous les Juifs, avait résolu de les exterminer. Il avait jeté le Pour — ce qui veut dire « sort » en perse — en vue de leur ruine et de leur extermination.

Mais Esther était allée trouver l’empereur qui avait ordonné par écrit de faire retomber sur lui les méchants plans qu’il avait formés contre les Juifs et de le pendre, lui et ses fils, à la potence.

C’est pourquoi on a appelé ces jours-là Pourim d’après le mot perse qui signifie « sort ». Selon les instructions de la lettre de Mardochée et à cause des événements dont ils avaient eux-mêmes été les témoins et qu’ils avaient subis,

les Juifs instituèrent la tradition pour eux, pour leurs descendants et pour ceux qui se joindraient à eux, selon laquelle on ne devait pas omettre de célébrer chaque année ces deux jours à la date fixée et de la manière prescrite par Mardochée.

Ainsi le souvenir de ces jours est perpétué de génération en génération dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville, par cette célébration. Les Juifs ne doivent pas cesser de célébrer ces jours des Pourim et leur souvenir ne doit pas se perdre chez leurs descendants.

L’impératrice Esther, fille d’Abichaïl, écrivit avec le Juif Mardochée en usant de toute son autorité pour confirmer cette seconde lettre au sujet des Pourim.

Ils envoyèrent des lettres contenant des *vœux pour une paix véritable à tous les Juifs des cent vingt-sept provinces de l’empire de Xerxès.

Elles confirmaient l’institution de ces jours des Pourim à la date fixée, tels que le Juif Mardochée et l’impératrice Esther les avaient institués, et tels que les Juifs les avaient eux-mêmes institués pour eux-mêmes et pour leurs descendants, avec des jeûnes et des supplications.

L’ordre d’Esther institua le rituel de cette fête des Pourim, et cela fut consigné dans un livre.

Par la suite, l’empereur Xerxès imposa un tribut à tout son empire ainsi qu’aux territoires côtiers.

Tous ses actes démontrant sa puissance et sa vaillance, ainsi que la manière dont il éleva Mardochée à un rang important, sont consignés dans le livre des Annales des empereurs des Mèdes et des Perses.

Le Juif Mardochée occupa, en effet, le second rang, après l’empereur Xerxès. Il fut très considéré par les Juifs et aimé par tous ses compatriotes, parce qu’il travaillait au bien de son peuple et œuvrait pour la paix de toute sa race.

Jésus commença de nouveau à enseigner au bord du lac. Autour de lui, la foule s’assembla si nombreuse qu’il dut monter dans une barque. Il s’y assit. La barque était sur le lac et tous les gens, tournés vers le lac, se tenaient sur le rivage.

Il leur enseignait beaucoup de choses sous forme de *paraboles. Voici ce qu’il leur disait :

—Ecoutez : un semeur sortit pour semer.

Or comme il répandait sa semence, des grains tombèrent au bord du chemin ; les oiseaux vinrent et les mangèrent.

D’autres tombèrent sur un sol rocailleux et, ne trouvant qu’une mince couche de terre, ils levèrent rapidement parce que la terre sur laquelle ils étaient tombés n’était pas profonde.

Mais quand le soleil monta dans le ciel, les petits plants furent vite brûlés et, comme ils n’avaient pas pris racine, ils séchèrent.

D’autres grains tombèrent parmi les ronces. Celles-ci grandirent et étouffèrent les jeunes pousses, si bien qu’elles ne produisirent pas de fruit.

D’autres encore tombèrent dans la bonne terre et donnèrent des épis qui poussèrent et se développèrent jusqu’à maturité, produisant l’un trente grains, un autre soixante, un autre cent.

Jésus ajouta : Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

Quand il fut seul avec eux, ceux qui l’accompagnaient, ainsi que les Douze, lui demandèrent ce que signifiaient les paraboles qu’il venait de raconter.

Il leur dit : —Les secrets du *royaume de Dieu vous ont été confiés ; mais à ceux du dehors, tout est présenté au moyen de paraboles,

afin que : Lorsqu’ils voient de leurs propres yeux, ils ne saisissent pas ; quand ils entendent de leurs propres oreilles, ils ne comprennent pas ; de peur qu’ils ne se tournent vers Dieu et ne reçoivent le pardon de leurs fautes.

Puis il leur dit : —Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment alors comprendrez-vous les autres ?

—Le semeur, c’est celui qui sème la Parole.

Certains hommes se trouvent « au bord du chemin » où la Parole a été semée : à peine l’ont-ils entendue que *Satan vient arracher la Parole qui a été semée en eux.

Puis, il y a ceux qui reçoivent la semence « sur le sol rocailleux » : quand ils entendent la Parole, ils l’acceptent aussitôt avec joie,

mais ils ne la laissent pas prendre racine en eux, car ils sont inconstants. Que surviennent des difficultés, ou la persécution à cause de la Parole, et les voilà qui abandonnent tout.

D’autres reçoivent la semence « parmi les ronces » : ce sont ceux qui écoutent la Parole,

mais en qui elle ne porte pas de fruit parce qu’elle est étouffée par les soucis de ce monde, l’attrait trompeur des richesses et toutes sortes d’autres passions qui pénètrent en eux.

Enfin, il y a ceux qui reçoivent la semence « dans la bonne terre » : ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit : un grain en donne trente, un autre soixante, un autre cent.

Il leur dit aussi : —Est-ce qu’on apporte une lampe pour la mettre sous une mesure à grains ou sous un lit ? N’est-ce pas plutôt pour la mettre sur un pied de lampe ?

Tout ce qui est caché doit être mis en lumière, tout ce qui est secret doit paraître au grand jour.

Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.

Il ajouta : Faites bien attention à ce que vous entendez. On vous appliquera la mesure dont vous vous serez servi pour mesurer, et on y ajoutera.

Car à celui qui a, on donnera encore, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a.

Il dit aussi : —Il en est du *royaume de Dieu comme d’un homme qui a répandu de la semence dans son champ.

A présent, qu’il dorme ou qu’il veille, la nuit comme le jour, le grain germe et la plante grandit sans qu’il s’en préoccupe.

D’elle-même, la terre fait pousser le blé : d’abord la tige, puis l’épi vert, et enfin les grains de blé remplissant cet épi.

Et lorsque le grain est prêt à être cueilli, l’homme y porte aussitôt la faucille, car la moisson est prête.

Il continua en disant : —A quoi comparerons-nous le royaume de Dieu ? Par quelle *parabole pourrions-nous le présenter ?

Il en est de lui comme d’une graine de moutarde : lorsqu’on la sème dans la terre, c’est la plus petite des semences du monde.

Mais, une fois semée, elle pousse et devient plus grande que toutes les plantes du potager. Il y monte des branches si grandes que les oiseaux du ciel peuvent nicher à son ombre.

Par beaucoup de paraboles de ce genre, il enseignait la Parole de Dieu à ses auditeurs en s’adaptant à ce qu’ils pouvaient comprendre.

Il ne leur parlait pas sans se servir de paraboles et, lorsqu’il était seul avec ses disciples, il leur expliquait tout.

Ce jour-là, quand le soir fut venu, Jésus dit à ses disciples : —Passons de l’autre côté du lac.

Ils laissèrent la foule et emmenèrent Jésus sur le lac, dans la barque où il se trouvait. D’autres bateaux les accompagnaient.

Or, voilà qu’un vent très violent se mit à souffler. Les vagues se jetaient contre la barque, qui se remplissait d’eau.

Lui, à l’arrière, dormait, la tête sur un coussin. Les disciples le réveillèrent et lui crièrent : —Maître, nous sommes perdus, et tu ne t’en soucies pas ?

Il se réveilla, parla sévèrement au vent et ordonna au lac : —Silence ! Tais-toi ! Le vent tomba, et il se fit un grand calme.

Puis il dit à ses disciples : —Pourquoi avez-vous si peur ? Vous ne croyez pas encore ?

Mais eux furent saisis d’une grande crainte ; ils se disaient les uns aux autres : —Qui est donc cet homme pour que même le vent et le lac lui obéissent ?


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      Genèse 33

      1 Jacob leva les yeux et regarda. Il constata qu’Esaü arrivait avec 400 hommes. Il répartit les enfants entre Léa, Rachel et les deux servantes.
      2 Il plaça en tête les servantes avec leurs enfants, puis Léa avec ses enfants, enfin Rachel avec Joseph.
      3 Lui-même passa devant eux et il se prosterna à terre sept fois, jusqu'à ce qu'il soit près de son frère.
      4 Esaü courut à sa rencontre, l’étreignit, se jeta à son cou et l’embrassa. Et ils pleurèrent.
      5 Esaü leva les yeux, vit les femmes et les enfants et demanda : « Qui sont ceux-là pour toi ? » Jacob répondit : « Ce sont les enfants que Dieu a accordés à ton serviteur. »
      6 Les servantes s'approchèrent, elles et leurs enfants, et se prosternèrent.
      7 Léa et ses enfants s'approchèrent aussi et se prosternèrent. Ensuite Joseph et Rachel s'approchèrent et se prosternèrent.
      8 Esaü demanda : « A quoi destines-tu tout le camp que j'ai rencontré ? » Jacob répondit : « A trouver grâce aux yeux de mon seigneur. »
      9 Esaü dit : « Je suis dans l'abondance, mon frère. Garde ce qui t’appartient. »
      10 Jacob répondit : « Non, je t'en prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, accepte ce cadeau de ma part ! En effet, je t'ai regardé comme on regarde Dieu et tu m'as accueilli favorablement.
      11 Accepte donc mon cadeau qui t'a été offert, puisque Dieu m'a comblé de grâces : je ne manque de rien. » Jacob insista auprès d’Esaü et celui-ci accepta.
      12 Esaü dit : « Partons, mettons-nous en route. Je marcherai devant toi. »
      13 Jacob lui répondit : « Mon seigneur sait que les enfants sont fragiles et que j'ai des brebis et des vaches qui allaitent. Si l'on forçait leur marche un seul jour, tout le troupeau mourrait.
      14 Que mon seigneur prenne les devants sur son serviteur ! De mon côté, je suivrai lentement, au pas du troupeau qui me précédera et au pas des enfants, jusqu'à ce que j'arrive chez mon seigneur à Séir. »
      15 Esaü dit : « Je veux au moins laisser une partie de mes hommes avec toi. » Jacob répondit : « Pourquoi cela ? Je veux seulement trouver grâce aux yeux de mon seigneur ! »
      16 Le même jour, Esaü reprit le chemin de Séir.
      17 Quant à Jacob, il partit pour Succoth. Il se construisit une maison et fit des cabanes pour ses troupeaux. Voilà pourquoi l'on a appelé cet endroit Succoth.
      18 A son retour de Paddan-Aram, Jacob arriva sans encombre à la ville de Sichem, dans le pays de Canaan, et il installa son camp devant la ville.
      19 Il acheta la portion du champ où il avait dressé sa tente aux fils de Hamor, le père de Sichem, pour 100 pièces d’argent,
      20 et là, il construisit un autel qu'il appela El-Elohé-Israël.

      Esther 9

      1 Le treizième jour du douzième mois, c’est-à-dire le mois d'Adar, le jour où le message du roi, qui avait valeur de loi, aurait dû entrer en vigueur, le jour où les ennemis des Juifs avaient espéré dominer sur eux, ce fut le contraire qui arriva : ce fut au tour des Juifs de dominer ceux qui les détestaient.
      2 Ils se rassemblèrent dans leurs villes respectives, dans toutes les provinces du roi Assuérus, pour porter la main contre ceux qui leur voulaient du mal. Personne ne leur opposa de résistance, tant les autres peuples avaient peur d’eux.
      3 De plus, tous les chefs de province, les satrapes, les gouverneurs et les fonctionnaires du roi soutenaient les Juifs, tant ils avaient peur de Mardochée.
      4 En effet, celui-ci jouait un rôle important au palais et sa réputation atteignait toutes les provinces car il exerçait une influence grandissante.
      5 Les Juifs frappèrent tous leurs ennemis à coups d'épée, les tuant et les faisant disparaître. Ils traitèrent selon leur bon plaisir ceux qui les détestaient.
      6 A Suse, la capitale, ils tuèrent et firent disparaître 500 hommes,
      7 sans compter Parshandatha, Dalphon, Aspatha,
      8 Poratha, Adalia, Aridatha,
      9 Parmashtha, Arizaï, Aridaï et Vajezatha,
      10 les dix fils d'Haman, fils d'Hammedatha, l'adversaire des Juifs. En revanche, ils ne se livrèrent à aucun pillage.
      11 Le jour même, le nombre de personnes tuées à Suse, la capitale, fut communiqué au roi,
      12 et celui-ci dit à la reine Esther : « A Suse, la capitale, les Juifs ont tué et fait disparaître 500 hommes, sans compter les dix fils d'Haman. Qu'auront-ils fait dans le reste de mes provinces ? Cependant, quel est l’objet de ta demande ? Il te sera accordé. Que désires-tu encore ? Tu l'obtiendras. »
      13 Esther répondit : « Si tu le juges bon, il faudrait autoriser les Juifs de Suse à agir demain encore conformément à la loi en vigueur aujourd'hui et pendre le corps des dix fils d'Haman à une potence. »
      14 Le roi ordonna d’agir de cette manière. Cet édit fut donc proclamé à Suse et l’on pendit le corps des dix fils d'Haman ;
      15 de plus, les Juifs de Suse se rassemblèrent de nouveau le quatorzième jour du mois d'Adar et tuèrent 300 hommes à Suse. En revanche, ils ne se livrèrent à aucun pillage.
      16 Quant au reste des Juifs, ceux qui se trouvaient dans les autres provinces du roi, ils se rassemblèrent pour défendre leur vie et obtenir le repos vis-à-vis de leurs ennemis. Ils tuèrent 75'000 personnes parmi ceux qui les détestaient. En revanche, ils ne se livrèrent à aucun pillage.
      17 Ils firent cela le treizième jour du mois d'Adar et se reposèrent le quatorzième, et ils en firent un jour réservé aux banquets et à la joie.
      18 De leur côté, les Juifs de Suse s'étaient rassemblés les treizième et quatorzième jours et se reposèrent le quinzième ; c’est donc ce jour-là qu’ils réservèrent aux banquets et à la joie.
      19 Voilà pourquoi pour les Juifs de la campagne, ceux qui habitent des villes dépourvues de murailles, c’est le quatorzième jour du mois d'Adar qui est un jour réservé à la joie, aux banquets et à la fête, où l'on s'envoie des cadeaux les uns aux autres.
      20 Mardochée enregistra ces événements par écrit et envoya des lettres à tous les Juifs installés dans toutes les provinces du roi Assuérus, qu’ils soient près ou loin.
      21 Il leur prescrivait de célébrer chaque année les quatorzième et quinzième jours du mois d'Adar.
      22 En effet, c’étaient les jours où les Juifs avaient obtenu le repos vis-à-vis de leurs ennemis, le mois où leur tristesse avait été transformée en joie et leur deuil en fête. Ils devaient donc faire de ces jours des jours réservés aux banquets et à la joie, où l'on s'envoie des cadeaux les uns aux autres et où l'on fait des offrandes aux pauvres.
      23 Les Juifs s'engagèrent à poursuivre ce qu'ils avaient déjà commencé de faire et ce que Mardochée leur avait prescrit.
      24 En effet, Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite qui était l’adversaire de tous les Juifs, avait projeté de les faire disparaître et il avait jeté le « pour », c'est-à-dire le sort, en vue de semer le trouble parmi eux et de les faire disparaître.
      25 Cependant, Esther s'était présentée devant le roi, et celui-ci avait ordonné par écrit de faire retomber sur la tête d'Haman le funeste projet qu'il avait formé contre les Juifs et de le pendre à une potence, ainsi que ses fils.
      26 Voilà pourquoi on appela ces jours Pourim, d’après le mot « pour ». Voilà pourquoi aussi, en s’appuyant sur toutes les instructions de cette lettre, sur ce qu'ils avaient eux-mêmes vu et sur ce qui leur était arrivé,
      27 les Juifs prirent l'engagement irrévocable pour eux, pour leur descendance et pour tous ceux qui se joindraient à eux, de célébrer ces deux jours en respectant ce qui était prescrit et la date fixée, et ce chaque année,
      28 de garder le souvenir de ces jours et les célébrer de génération en génération dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville, et de ne jamais laisser ces jours de Pourim disparaître du milieu des Juifs ni leur souvenir s'effacer parmi leurs descendants.
      29 La reine Esther, fille d'Abichaïl, et le Juif Mardochée écrivirent une seconde fois, avec toute l’autorité qui était la leur, pour confirmer la lettre relative aux Pourim.
      30 On envoya des lettres à tous les Juifs, dans les 127 provinces du roi Assuérus. Porteuses d’un message de paix et de vérité,
      31 elles confirmaient la date fixée pour les jours de Pourim par le Juif Mardochée et la reine Esther, mais aussi par les Juifs eux-mêmes, pour eux et leur descendance et contenaient les instructions relatives aux jeûnes et aux cris qui les accompagnaient.
      32 Ainsi, l'ordre d'Esther confirma ces instructions relatives aux Pourim et il fut enregistré par écrit dans un livre.

      Esther 10

      1 Le roi Assuérus soumit à la corvée aussi bien la partie continentale du pays que les îles.
      2 Tout ce qu’il a accompli par sa puissance et sa force, ainsi que les détails sur le rôle important qu’il a accordé à Mardochée, cela est décrit dans les annales des rois des Mèdes et des Perses.
      3 En effet, le Juif Mardochée était l’adjoint du roi Assuérus. Il jouait un rôle important pour les Juifs et était très apprécié de ses nombreux frères. Il recherchait le bonheur de son peuple et contribua par ses paroles au bien-être de toute sa lignée.

      Marc 4

      1 Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord du lac. La foule se rassembla autour de lui, si nombreuse qu'il monta dans une barque où il s'assit, sur le lac. Toute la foule était à terre sur le rivage.
      2 Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles. Il leur disait dans son enseignement :
      3 « Ecoutez ! Un semeur sortit pour semer.
      4 Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; les oiseaux vinrent et la mangèrent.
      5 Une autre partie tomba dans un sol pierreux, où elle n'avait pas beaucoup de terre ; elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un terrain profond,
      6 mais quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines.
      7 Une autre partie tomba parmi les ronces ; les ronces poussèrent et l'étouffèrent, et elle ne donna pas de fruit.
      8 Une autre partie tomba dans la bonne terre ; elle donna du fruit qui montait et se développait, avec un rapport de 30, 60 ou 100 pour 1. »
      9 Puis il dit : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »
      10 Lorsqu'il fut seul avec eux, ceux qui l'entouraient avec les douze l'interrogèrent sur cette parabole.
      11 Il leur dit : « C'est à vous qu'il a été donné de connaître le mystère du royaume de Dieu, mais pour ceux qui sont à l’extérieur tout est présenté en paraboles,
      12 afin qu'en regardant ils regardent et ne voient pas, et qu'en entendant ils entendent et ne comprennent pas, de peur qu'ils ne se convertissent et que leurs péchés ne soient pardonnés. »
      13 Il leur dit encore : « Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les autres ?
      14 Le semeur sème la parole.
      15 Certains sont le long du chemin où la parole est semée : dès qu'ils l'ont entendue, Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux.
      16 De même, d’autres reçoivent la semence dans un sol pierreux : quand ils entendent la parole, ils l’acceptent aussitôt avec joie,
      17 mais ils n'ont pas de racines en eux-mêmes, ils sont les hommes d’un moment et, dès que surviennent les difficultés ou la persécution à cause de la parole, ils trébuchent.
      18 D'autres encore reçoivent la semence parmi les ronces : ils entendent la parole,
      19 mais les préoccupations de ce monde, l’attrait trompeur des richesses et les passions en tout genre pénètrent en eux, étouffent la parole et la rendent infructueuse.
      20 D'autres enfin reçoivent la semence dans la bonne terre : ce sont ceux qui entendent la parole, l’accueillent et portent du fruit, avec un rapport de 30, 60 ou 100 pour 1. »
      21 Il leur dit encore : « Apporte-t-on la lampe pour la mettre sous un seau ou sous le lit ? N'est-ce pas pour la mettre sur son support ?
      22 Il n'y a en effet rien de caché qui ne doive être mis en lumière, rien de secret qui ne doive être mis au jour.
      23 Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende. »
      24 Il leur dit encore : « Prêtez bien attention à ce que vous entendez. On utilisera pour vous la même mesure que celle dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous [qui écoutez].
      25 En effet, on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on enlèvera même ce qu'il a. »
      26 Il dit encore : « Voici à quoi ressemble le royaume de Dieu. Il est semblable à un homme qui jette de la semence en terre ;
      27 qu'il dorme ou qu'il reste éveillé, nuit et jour la semence germe et pousse sans qu'il sache comment.
      28 [En effet, ] d’elle-même la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin le grain tout formé dans l'épi,
      29 et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car c’est le moment de la moisson. »
      30 Il dit encore : « A quoi comparerons-nous le royaume de Dieu ou par quelle parabole le représenterons-nous ?
      31 Il est comme une graine de moutarde : lorsqu'on la sème en terre, c'est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre.
      32 Mais lorsqu'elle a été semée, elle monte, devient plus grande que tous les légumes et développe de grandes branches, de sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter sous son ombre. »
      33 C'est par beaucoup de paraboles de ce genre qu'il leur annonçait la parole, dans la mesure où ils étaient capables de l'entendre.
      34 Il ne leur parlait pas sans parabole, mais en privé il expliquait tout à ses disciples.
      35 Ce jour-là, le soir venu, Jésus leur dit : « Passons sur l'autre rive. »
      36 Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait ; il y avait aussi d'autres barques avec lui.
      37 Un vent violent s'éleva et les vagues se jetaient sur la barque, au point qu'elle se remplissait déjà.
      38 Et lui, il dormait à l'arrière sur le coussin. Ils le réveillèrent et lui dirent : « Maître, cela ne te fait rien que nous soyons en train de mourir ? »
      39 Il se réveilla, menaça le vent et dit à la mer : « Silence ! Tais-toi ! » Le vent tomba et il y eut un grand calme.
      40 Puis il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas de foi ? »
      41 Ils furent saisis d'une grande frayeur et ils se disaient les uns aux autres : « Qui est donc cet homme ? Même le vent et la mer lui obéissent ! »
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