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La Bible en 1 an - Jour 33

Sommaire

Dina, la fille que Léa avait donnée à Jacob, sortit pour aller voir les filles du pays.

Sichem, fils de Hamor le Hévien qui gouvernait la région, la remarqua : il l’enleva et coucha avec elle en lui faisant violence.

Il s’attacha à Dina, la fille de Jacob, en tomba amoureux et chercha par ses paroles à conquérir le cœur de la jeune fille.

Il dit à son père Hamor : —Obtiens-moi cette jeune fille pour femme.

Or Jacob avait appris que sa fille Dina avait été déshonorée. Mais comme ses fils étaient aux champs avec son bétail, il n’avait rien dit jusqu’à leur retour.

Hamor, le père de Sichem, se rendit chez Jacob pour lui parler.

Entre-temps, les fils de Jacob étaient revenus des champs et apprirent ce qui s’était passé. Ces hommes en furent outrés et ils se mirent dans une grande colère parce que Sichem s’était rendu coupable d’une action qui est infâme contre Israël en couchant avec la fille de Jacob, ce qui est une chose inadmissible.

Hamor leur parla ainsi : —Sichem, mon fils, s’est épris de votre fille ; s’il vous plaît, donnez-la lui pour femme

et alliez-vous par mariage avec nous. Vous nous donnerez vos filles et vous prendrez les nôtres.

Vous vous établirez chez nous ; le pays sera à votre disposition ; demeurez-y, vous y ferez vos affaires et vous y acquerrez des propriétés.

Sichem, de son côté, s’adressa au père et aux frères de la jeune fille : —Faites-moi cette faveur ! Je vous donnerai ce que vous me demanderez.

Exigez de moi une forte dot et des présents. Je vous donnerai ce que vous me demanderez ; accordez-moi seulement la jeune fille pour épouse.

Parce qu’on avait déshonoré leur sœur Dina, les fils de Jacob usèrent de ruse en répondant à Sichem et à Hamor, son père,

en ces termes : —Il ne nous est pas possible de donner notre sœur à un homme incirconcis ; ce serait un déshonneur pour nous.

Nous ne vous donnerons notre consentement qu’à la condition que, comme nous, vous fassiez *circoncire tous ceux qui sont du sexe masculin parmi vous.

Alors nous vous donnerons nos filles en mariage et nous épouserons les vôtres, nous nous établirons chez vous et nous formerons un seul peuple.

Par contre, si vous n’acceptez pas de vous faire circoncire, nous reprendrons notre fille et nous nous en irons.

Hamor et son fils Sichem acceptèrent cette proposition,

et le jeune homme fit sans délai ce qu’on lui demandait, tant il était épris de la fille de Jacob. Or, il était le plus influent dans la famille de son père.

Il se rendit donc avec lui à la porte de leur ville et ils parlèrent ainsi à leurs concitoyens :

—Ces gens-là sont bien disposés envers nous ; qu’ils s’établissent dans le pays et qu’ils y fassent des affaires ; voici le pays est assez vaste pour eux dans toute son étendue. Nous épouserons leurs filles et nous leur donnerons les nôtres.

Seulement, ces hommes ne consentiront à habiter avec nous pour que nous formions ensemble un seul peuple que si tous les hommes parmi nous sont circoncis comme chez eux.

Ainsi, leurs troupeaux et leurs biens et toutes leurs bêtes de somme nous appartiendront. Consentons donc à ce qu’ils demandent et ils s’établiront chez nous.

Alors tous ceux qui se trouvaient à la porte de la ville se laissèrent convaincre par Hamor et son fils Sichem, et tous les hommes et les garçons qui se trouvaient dans la ville furent circoncis.

Le troisième jour, alors qu’ils étaient souffrants, deux des fils de Jacob, Siméon et Lévi, les frères de Dina, prirent chacun son épée, et tombèrent sur la ville qui se croyait en sécurité. Ils tuèrent tous les hommes et les garçons.

Ils tuèrent aussi Hamor et son fils Sichem, reprirent Dina de la maison de Sichem et partirent.

Les autres fils de Jacob vinrent achever les blessés et pillèrent la ville, parce qu’on avait déshonoré leur sœur.

Ils prirent le gros et le petit bétail ainsi que les ânes et tout ce qui était dans la ville et dans les champs.

Ils s’emparèrent de tous leurs biens, de leurs enfants et de leurs femmes et raflèrent tout ce qui était dans les maisons.

Jacob dit à Siméon et à Lévi : —Vous me causez des ennuis car vous m’avez rendu odieux aux Cananéens et aux Phéréziens qui habitent le pays. Je ne dispose que d’un petit nombre d’hommes ; s’ils se liguent contre moi, ils me battront et extermineront toute ma famille avec moi.

Ils lui répliquèrent : —Pouvions-nous laisser traiter notre sœur comme une *prostituée ?

Il y avait, au pays d’Outs, un homme appelé Job. C’était un homme intègre et droit, un homme qui révérait Dieu et qui évitait de faire le mal.

Il avait sept fils et trois filles.

De plus, ses troupeaux comptaient : sept mille moutons et chèvres, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, et cinq cents ânesses. Il possédait aussi des serviteurs en très grand nombre. Cet homme était le personnage le plus important des régions de l’est du *Jourdain.

Or, chacun de ses fils recevait à tour de rôle ses frères pour un festin. Ils invitaient leurs trois sœurs à manger et à boire avec eux.

Quand ces jours de festin étaient achevés, Job faisait venir ses enfants, afin d’accomplir pour eux les rites de purification. Il se levait de grand matin et offrait un *holocauste pour chacun d’eux. Car il se disait : —Peut-être mes fils ont-ils commis quelque faute et dit du mal de Dieu dans leur cœur. Job agissait toujours ainsi.

Or, un jour, les *anges de Dieu se rendirent au conseil de l’Eternel. *Satan (l’Accusateur) vint aussi parmi eux.

L’Eternel dit à Satan : —D’où viens-tu donc ? Celui-ci lui répondit : —Je viens de parcourir la terre et de la sillonner.

Alors l’Eternel demanda à Satan : —As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre : c’est un homme intègre et droit, un homme qui révère Dieu et qui évite de mal faire.

Satan lui répondit : —Est-ce vraiment pour rien que Job révère Dieu ?

N’as-tu pas élevé comme un rempart de protection autour de lui, autour de sa maison, et autour de tous ses biens ? Tu as fait réussir ses entreprises : ses troupeaux se sont multipliés dans le pays !

Mais porte donc la main sur ses biens et sur les siens, et l’on verra s’il ne te maudit pas en face.

Alors l’Eternel dit à Satan : —Tous ses biens sont en ton pouvoir, ainsi que les siens, mais ne porte pas la main sur sa personne ! Alors Satan se retira de la présence de l’Eternel.

Or, un jour, les fils et les filles de Job s’étaient mis à manger et à boire du vin ensemble chez leur frère aîné.

C’est alors qu’un messager vint trouver Job et lui annonça : —Les bœufs étaient en train de labourer, et les ânesses paissaient à leurs côtés,

quand les Sabéens se sont jetés sur eux, et s’en sont emparés. Ils ont massacré tes serviteurs. Je suis le seul qui ait pu leur échapper et je viens t’annoncer la nouvelle.

Il n’avait pas fini de parler qu’un autre messager arriva et annonça : —La foudre est tombée du ciel, et elle a foudroyé tes brebis et tes serviteurs. Elle a tout consumé. Je suis le seul qui ait pu y échapper et je viens t’annoncer la nouvelle.

Il parlait encore, lorsqu’un autre messager arriva et annonça : —Trois bandes de Chaldéens se sont jetées sur les chameaux, et s’en sont emparés. Ils ont massacré tes serviteurs. Je suis le seul qui ait pu leur échapper et je viens t’annoncer la nouvelle.

Il parlait encore, lorsqu’un autre messager arriva et annonça : —Tes fils et tes filles étaient en train de manger et de boire du vin ensemble chez leur frère aîné,

lorsqu’un vent très violent s’est levé du côté du désert. Il s’est rué contre les quatre coins de la maison qui s’est effondrée sur tes enfants. Ils sont tous morts. Je suis le seul qui ait pu m’échapper et je viens t’annoncer la nouvelle.

Alors Job se leva, il déchira son manteau, se rasa la tête, puis se jeta par terre pour se prosterner.

Et il dit : —Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu. L’Eternel a donné, l’Eternel a repris : que l’Eternel soit loué !

Au milieu de tous ces malheurs, Job ne commit pas de péché et n’attribua rien d’inconvenant à Dieu.

Ils arrivèrent de l’autre côté du lac, dans la région de Gérasa,

où Jésus débarqua. Aussitôt, sortant des tombeaux, un homme qui était sous l’emprise d’un esprit mauvais vint à sa rencontre.

Il habitait dans les tombeaux et, même avec une chaîne, personne ne pouvait plus le tenir attaché.

Car on l’avait souvent enchaîné et on lui avait mis des fers aux pieds, mais il cassait les chaînes et brisait les fers : personne ne pouvait le maîtriser.

Sans cesse, nuit et jour, il errait parmi les tombes et sur les montagnes en hurlant, se blessant contre les rochers.

D’aussi loin qu’il vit Jésus, il accourut, se prosterna devant lui

et lui cria de toutes ses forces : —Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t’en conjure, au nom de Dieu, ne me tourmente pas !

Car Jésus lui disait : —Esprit mauvais, sors de cet homme !

Jésus lui demanda : —Quel est ton nom ? —Je m’appelle Légion, lui répondit-il, car nous sommes une multitude.

Et il pria instamment Jésus de ne pas les renvoyer du pays.

Or, il y avait par là, sur la montagne, un grand troupeau de porcs en train de paître.

Les esprits mauvais supplièrent Jésus : —Envoie-nous dans ces porcs, pour que nous entrions en eux !

Jésus le leur permit. Ils sortirent donc de l’homme et entrèrent dans les porcs. Aussitôt, le troupeau, qui comptait environ deux mille bêtes, s’élança du haut de la pente et se précipita dans le lac où elles se noyèrent.

Les gardiens s’enfuirent et allèrent raconter l’histoire dans la ville et dans les fermes. Les gens vinrent donc voir ce qui s’était passé.

Arrivés auprès de Jésus, ils virent l’homme qui avait été sous l’emprise de cette légion de démons, assis là, habillé et tout à fait sain d’esprit. Alors la crainte s’empara d’eux.

Ceux qui avaient assisté à la scène leur racontèrent ce qui était arrivé à cet homme et aux porcs ;

et les gens se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.

Au moment où Jésus remontait dans la barque, l’homme qui avait été délivré des démons lui demanda s’il pouvait l’accompagner.

Mais Jésus ne le lui permit pas. Il lui dit : —Va, rentre chez toi, auprès des tiens, et raconte-leur ce que le Seigneur a fait pour toi et comment il a eu pitié de toi.

Alors il s’en alla et se mit à proclamer dans la région des « Dix Villes » ce que Jésus avait fait pour lui — au grand étonnement de ceux qui l’écoutaient.

Jésus regagna en barque l’autre rive du lac. Là, une foule immense s’assembla autour de lui sur le rivage.

Survint alors l’un des responsables de la *synagogue, nommé Jaïrus. En voyant Jésus, il se jeta à ses pieds

et le supplia instamment : —Ma petite fille va mourir. Viens lui imposer les mains pour qu’elle guérisse et qu’elle vive.

Alors Jésus partit avec lui, suivi d’une foule nombreuse qui le serrait de tous côtés.

Dans la foule se trouvait une femme atteinte d’hémorragies depuis douze ans.

Elle avait été soignée par de nombreux médecins et en avait beaucoup souffert. Elle avait dépensé toute sa fortune sans trouver la moindre amélioration ; au contraire, son état avait empiré.

Elle avait entendu parler de Jésus, et dans la foule, elle s’était approchée de lui par derrière et avait touché son vêtement,

en se disant : —Si j’arrive à toucher ses vêtements, je serai guérie.

A l’instant même, son hémorragie s’arrêta et elle se sentit délivrée de son mal.

Aussitôt Jésus eut conscience qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule et demanda : —Qui a touché mes vêtements ?

Ses disciples lui dirent : —Tu vois la foule qui te presse de tous côtés et tu demandes : « Qui m’a touché ? »

Mais lui continuait à parcourir la foule du regard pour voir celle qui avait fait cela.

Alors, saisie de crainte et toute tremblante, la femme, sachant ce qui lui était arrivé, s’avança, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit toute la vérité.

Jésus lui dit : —Ma fille, parce que tu as eu foi en moi, tu es guérie ; va en paix et sois guérie de ton mal.

Pendant qu’il parlait encore, quelques personnes arrivèrent de chez le chef de la synagogue pour lui dire : —Ta fille est morte. A quoi bon importuner encore le Maître ?

Mais Jésus entendit ces paroles. Il dit au chef de la synagogue : —Ne crains pas. Crois seulement !

Il ne permit à personne de le suivre plus loin, excepté Pierre, *Jacques et Jean, son frère.

En arrivant à la maison du chef de la synagogue, Jésus vit une grande agitation : on pleurait et on poussait des cris.

Il entra dans la maison et dit : —Pourquoi ce tumulte ? Pourquoi ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte, elle est seulement endormie.

Mais on se moqua de lui. Alors il fit sortir tout le monde, prit avec lui le père et la mère de l’enfant ainsi que les disciples qui l’accompagnaient, et il entra dans la pièce où l’enfant était couchée.

Il lui prit la main en disant : —Talitha koumi (ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te l’ordonne).

Aussitôt, la jeune fille se mit debout et marcha. Elle avait environ douze ans. Tous furent frappés de stupeur.

Jésus leur recommanda instamment de ne raconter ce miracle à personne et il leur dit de donner à manger à la jeune fille.


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      Genèse 34

      1 Dina, la fille que Léa avait donnée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays.
      2 Sichem, fils de Hamor, le prince du pays, la vit. Il l'enleva et coucha avec elle, il la viola.
      3 Il s'attacha à Dina, la fille de Jacob ; il aima cette jeune fille et parla à son cœur.
      4 Sichem dit alors à son père Hamor : « Donne-moi cette jeune fille pour femme. »
      5 Jacob apprit qu'il avait déshonoré sa fille Dina. Comme ses fils étaient aux champs avec son troupeau, il garda le silence jusqu'à leur retour.
      6 Hamor, le père de Sichem, alla trouver Jacob pour lui parler.
      7 Les fils de Jacob revenaient des champs lorsqu'ils apprirent la nouvelle. Ces hommes furent irrités et se mirent dans une grande colère parce que Sichem avait commis un acte odieux contre Israël : il avait couché avec la fille de Jacob, ce qui n'aurait pas dû se faire.
      8 Hamor leur tint ce discours : « Mon fils Sichem est tombé amoureux de votre fille. Donnez-la-lui pour femme, je vous en prie.
      9 Alliez-vous par mariage avec nous ! Vous nous donnerez vos filles et vous prendrez les nôtres pour vous.
      10 Vous habiterez avec nous et le pays sera à votre disposition. Restez pour y faire du commerce et y acquérir des propriétés. »
      11 Sichem dit au père et aux frères de Dina : « Si seulement je trouve grâce à vos yeux, je donnerai ce que vous me direz.
      12 Réclamez-moi une forte dot et beaucoup de cadeaux, et je donnerai ce que vous me direz, mais accordez-moi la jeune fille pour femme. »
      13 Les fils de Jacob répondirent en parlant avec ruse à Sichem et à son père Hamor, parce que Sichem avait déshonoré leur sœur Dina.
      14 Ils leur dirent : « Donner notre sœur à un homme incirconcis, c'est quelque chose que nous ne pouvons pas faire : ce serait une honte pour nous.
      15 Nous ne donnerons notre accord qu'à la condition que vous deveniez pareils à nous et que tout homme parmi vous soit circoncis.
      16 Alors nous vous donnerons nos filles et nous prendrons les vôtres pour nous, nous habiterons avec vous et nous formerons un seul peuple.
      17 En revanche, si vous ne voulez pas nous écouter et vous faire circoncire, nous prendrons notre fille et partirons. »
      18 Hamor et son fils Sichem approuvèrent ces paroles.
      19 Le jeune homme ne tarda pas à faire ce qui avait été dit, car il aimait la fille de Jacob. Il était estimé de tous chez son père.
      20 Hamor et son fils Sichem se rendirent à la porte de leur ville et dirent à leurs concitoyens :
      21 « Ces hommes ont des intentions paisibles envers nous. Qu'ils restent dans le pays et qu'ils y fassent du commerce ! Le pays est assez vaste pour eux. Nous prendrons leurs filles pour femmes et nous leur donnerons nos filles.
      22 Cependant, ces hommes ne seront d'accord d'habiter avec nous pour former un seul peuple qu'à la condition que tout homme parmi nous soit circoncis, tout comme ils sont eux-mêmes circoncis.
      23 Leurs troupeaux, leurs biens et tout leur bétail ne nous appartiendront-ils pas ? Acceptons seulement leur condition pour qu'ils restent avec nous ! »
      24 Tous ceux qui étaient venus à la porte de la ville écoutèrent Hamor et son fils Sichem. Tous les hommes se firent circoncire, tous ceux qui étaient venus à la porte de la ville.
      25 Trois jours plus tard, alors qu'ils étaient souffrants, Siméon et Lévi, deux fils de Jacob frères de Dina, prirent chacun leur épée, surprirent la ville qui se croyait en sécurité et tuèrent tous les hommes.
      26 Ils passèrent aussi au fil de l'épée Hamor et son fils Sichem. Ils enlevèrent Dina de la maison de Sichem et sortirent.
      27 Les fils de Jacob se jetèrent sur les morts et pillèrent la ville parce qu'on avait déshonoré leur sœur.
      28 Ils prirent leurs troupeaux, leurs bœufs et leurs ânes, ce qui était dans la ville et ce qui était dans les champs.
      29 Ils emmenèrent en guise de butin toutes leurs richesses, leurs enfants et leurs femmes, ainsi que tout ce qui se trouvait dans les maisons.
      30 Jacob dit alors à Siméon et à Lévi : « Vous me troublez en provoquant le dégoût des habitants du pays, des Cananéens et des Phéréziens, envers moi. Je n'ai qu'un petit nombre d'hommes. Ils se rassembleront contre moi, me frapperont et je serai détruit avec ma famille. »
      31 Ils répondirent : « Peut-on traiter notre sœur comme une prostituée ? »

      Job 1

      1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Cet homme était intègre et droit. Il craignait Dieu et se détournait du mal.
      2 Il avait 7 fils et 3 filles.
      3 Il possédait 7000 brebis, 3000 chameaux, 500 paires de bœufs et 500 ânesses. Il avait aussi un très grand nombre de serviteurs. Cet homme était le plus important de tous les nomades de l’est.
      4 Les fils de Job se rendaient visite les uns aux autres et organisaient, chacun à tour de rôle, un festin. Ils invitaient leurs trois sœurs à manger et boire avec eux.
      5 Quand les jours de festin étaient passés, Job faisait venir ses fils pour les purifier : il se levait de bon matin et offrait un holocauste pour chacun d'eux. En effet, il se disait : « Peut-être mes fils ont-ils péché, peut-être ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. » Voilà ce que faisait toujours Job.
      6 Un jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux.
      7 L'Eternel dit à Satan : « D'où viens-tu ? » Satan répondit à l'Eternel : « De parcourir la terre et de m'y promener. »
      8 L'Eternel dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre. C'est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal. »
      9 Satan répondit à l'Eternel : « Est-ce de façon désintéressée que Job craint Dieu ?
      10 Ne l'as-tu pas entouré de ta protection, lui, sa famille et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains et ses troupeaux couvrent le pays.
      11 Mais porte donc la main contre lui, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu'il te maudira en face. »
      12 L'Eternel dit à Satan : « Voici tout ce qui lui appartient : je te le livre. Seulement, ne porte pas la main sur lui. » Satan se retira alors de la présence de l'Eternel.
      13 Alors qu’un jour les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin chez leur frère aîné,
      14 un messager arriva vers Job et lui dit : « Les bœufs labouraient et les ânesses broutaient à côté d'eux.
      15 Des Sabéens se sont jetés sur eux et les ont enlevés. Ils ont tué les serviteurs à coups d’épée et je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      16 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « La foudre est tombée du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs et les a dévorés. Je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      17 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « Des Chaldéens répartis en trois bandes se sont précipités sur les chameaux et les ont enlevés. Ils ont tué les serviteurs à coups d'épée et je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      18 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « Pendant que tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin chez leur frère aîné,
      19 un grand vent est venu depuis l'autre côté du désert et a frappé contre les quatre coins de la maison. Elle s'est écroulée sur les jeunes gens et ils sont morts. Je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      20 Job se leva alors, déchira son manteau et se rasa la tête. Puis il se jeta par terre, se prosterna
      21 et dit : « C’est nu que je suis sorti du ventre de ma mère, et c’est nu que je repartirai. L'Eternel a donné et l'Eternel a repris. Que le nom de l'Eternel soit béni ! »
      22 Dans tout cela, Job ne pécha pas, il n'attribua rien d’inapproprié à Dieu.

      Marc 5

      1 Ils arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens.
      2 Dès que Jésus fut hors de la barque, un homme vint à sa rencontre ; il sortait des tombeaux et il était animé par un esprit impur.
      3 Cet homme habitait dans les tombeaux, et personne ne pouvait plus l'attacher, même avec une chaîne.
      4 En effet, souvent on l’avait attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait cassé les chaînes et brisé les fers, et personne n'avait la force de le maîtriser.
      5 Il était sans cesse, nuit et jour, dans les tombeaux et sur les montagnes ; il criait et se blessait lui-même avec des pierres.
      6 Il vit Jésus de loin, accourut, se prosterna devant lui
      7 et s'écria d'une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t'en supplie au nom de Dieu, ne me tourmente pas. »
      8 En effet, Jésus lui disait : « Sors de cet homme, esprit impur ! »
      9 Il lui demanda : « Quel est ton nom ? » « Mon nom est légion, car nous sommes nombreux », répondit-il.
      10 Et il le suppliait avec insistance de ne pas les envoyer hors du pays.
      11 Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de porcs en train de chercher à manger.
      12 Tous les démons le supplièrent : « Envoie-nous dans ces porcs afin que nous entrions en eux. »
      13 Il le leur permit [aussitôt]. Les esprits impurs sortirent de l'homme, entrèrent dans les porcs, et le troupeau se précipita du haut de la falaise dans le lac ; il y avait environ 2000 porcs, et ils se noyèrent dans le lac.
      14 Les gardiens du troupeau s'enfuirent et allèrent le raconter dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé.
      15 Ils vinrent vers Jésus et virent le démoniaque, celui qui avait eu la légion de démons, assis, habillé et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur.
      16 Ceux qui avaient été témoins de la scène leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux porcs.
      17 Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.
      18 Comme il montait dans la barque, celui qui avait été démoniaque le suppliait, demandant à l’accompagner.
      19 Jésus ne le lui permit pas mais lui dit : « Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, comment il a eu pitié de toi. »
      20 Il s'en alla et se mit à proclamer dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous étaient dans l'étonnement.
      21 Jésus regagna en barque l'autre rive, où une grande foule se rassembla autour de lui. Il était au bord du lac.
      22 Alors vint un des chefs de la synagogue, du nom de Jaïrus. Lorsqu'il aperçut Jésus, il se jeta à ses pieds
      23 et le supplia avec insistance : « Ma petite fille est sur le point de mourir. Viens, pose les mains sur elle afin qu'elle soit sauvée, et elle vivra. »
      24 Jésus s'en alla avec lui. Une grande foule le suivait et le pressait de tous côtés.
      25 Or, il y avait une femme atteinte d'hémorragies depuis 12 ans.
      26 Elle avait beaucoup souffert entre les mains de nombreux médecins. Elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait, mais cela n’avait servi à rien ; au contraire, son état avait plutôt empiré.
      27 Elle entendit parler de Jésus, vint dans la foule par-derrière et toucha son vêtement,
      28 car elle se disait : « Même si je ne touche que ses vêtements, je serai guérie. »
      29 A l'instant même, son hémorragie s'arrêta, et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
      30 Jésus se rendit aussitôt compte qu'une force était sortie de lui ; il se retourna au milieu de la foule et dit : « Qui a touché mes vêtements ? »
      31 Ses disciples lui dirent : « Tu vois la foule qui te presse et tu dis : ‘Qui m'a touché ?’ »
      32 Jésus regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela.
      33 La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
      34 Alors il lui dit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix et sois guérie de ton mal. »
      35 Il parlait encore quand des gens arrivèrent de chez le chef de la synagogue et lui dirent : « Ta fille est morte. Pourquoi déranger encore le maître ? »
      36 Dès qu’il entendit cette parole, Jésus dit au chef de la synagogue : « N’aie pas peur, crois seulement. »
      37 Et il ne laissa personne l'accompagner, sauf Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques.
      38 Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue où Jésus vit du tumulte, des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris.
      39 Il entra et leur dit : « Pourquoi faites-vous ce tumulte et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, mais elle dort. »
      40 Ils se moquaient de lui. Alors il les fit tous sortir, prit avec lui le père et la mère de l'enfant et ceux qui l'avaient accompagné, et il entra là où l'enfant était [couchée].
      41 Il la prit par la main et lui dit : « Talitha koumi », ce qui signifie : « Jeune fille, lève-toi, je te le dis ».
      42 Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher, car elle avait 12 ans. Ils furent [aussitôt] remplis d'un grand étonnement.
      43 Jésus leur adressa de fortes recommandations pour que personne ne le sache et demanda qu’on donne à manger à la jeune fille.
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