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La Bible en 1 an - Jour 35

Sommaire

Jacob s’établit au pays de Canaan où son père avait séjourné.

Voici l’histoire de la famille de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, gardait les moutons et les chèvres avec ses frères. Il avait passé son enfance avec les fils de Bilha et de Zilpa, femmes de son père. Il rapportait à leur père leurs mauvais propos.

Israël aimait Joseph beaucoup plus que tous ses autres fils, car il l’avait eu dans sa vieillesse. Il lui fit une tunique splendide.

Ses frères virent que leur père le préférait à eux tous ; alors ils le prirent en haine, et ils ne pouvaient plus lui parler aimablement.

Joseph fit un rêve et le raconta à ses frères, qui ne l’en détestèrent que davantage.

Il leur dit, en effet : —Ecoutez, je vous prie, ce songe que j’ai eu.

Nous étions en train de lier des gerbes dans les champs. Soudain, ma gerbe s’est dressée et s’est tenue debout ; les vôtres se sont placées autour d’elle et se sont prosternées devant elle.

Ses frères lui dirent : —Prétendrais-tu devenir notre roi et nous gouverner ? Et ils le détestèrent de plus belle à cause de ses songes et de ses propos.

Il eut encore un autre rêve qu’il raconta également à ses frères : —Voici, leur dit-il, j’ai encore fait un rêve. J’ai vu le soleil, la lune et onze étoiles se prosterner devant moi.

Il raconta également ce rêve à son père qui le réprimanda et lui dit : —Qu’as-tu rêvé là ? T’imagines-tu que moi, ta mère et tes frères, nous allons nous prosterner en terre devant toi ?

Ses frères étaient jaloux de lui : mais son père garda ce fait en mémoire.

Les frères de Joseph allèrent faire paître les troupeaux de leur père dans la région de Sichem.

Israël dit à Joseph : —Je veux t’envoyer trouver tes frères qui font paître les troupeaux à Sichem. Joseph répondit : —Eh bien, j’y vais.

Son père lui dit : —Va voir comment se portent tes frères et si tout se passe bien pour les troupeaux. Tu m’en rapporteras des nouvelles. Il l’envoya donc depuis la vallée d’Hébron et Joseph se rendit à Sichem.

Un homme l’y rencontra, alors qu’il errait dans la campagne. Il lui demanda : —Que cherches-tu ?

—Je cherche mes frères, lui dit-il, peux-tu me dire où ils font paître leurs troupeaux ?

—Ils sont partis d’ici, lui répondit l’homme, et je les ai entendu dire : « Allons vers Dotân. » Joseph partit donc à la recherche de ses frères et les trouva à Dotân.

Ceux-ci l’aperçurent de loin. Avant qu’il ne soit près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir.

—Voilà le maître-rêveur qui arrive, se dirent-ils les uns aux autres.

C’est le moment ! Allez, tuons-le et jetons-le dans une citerne, nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré. On verra bien alors ce qu’il advient de ses rêves !

Lorsqu’il entendit cela, Ruben chercha à sauver Joseph. Il dit : —Ne portons pas atteinte à sa vie !

Ne répandez pas le sang ! Jetez-le dans cette citerne qui se trouve dans le désert, mais ne portez pas la main sur lui ! Il avait l’intention de le sauver pour le renvoyer à son père.

Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique splendide.

Ils se saisirent de lui et le jetèrent au fond de la citerne qui était vide ; il n’y avait pas d’eau dedans.

Puis ils s’assirent pour manger. En regardant au loin, ils aperçurent une caravane d’Ismaélites venant de la région de Galaad et dont les chameaux étaient chargés de gomme, de baume et de *myrrhe, qu’ils transportaient en Egypte.

Alors Juda dit à ses frères : —Quel intérêt avons-nous à tuer notre frère et à cacher sa mort ?

Vendons-le plutôt aux Ismaélites. Ne portons pas la main sur lui, car c’est notre frère, il est de même sang que nous. Ses frères furent d’accord

et, lorsque les marchands madianites passèrent, ils hissèrent Joseph hors de la citerne et le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent. Ceux-ci l’emmenèrent en Egypte.

Quand Ruben retourna à la citerne, il n’y trouva plus Joseph. Alors il déchira ses vêtements en signe de désespoir,

il alla trouver ses frères et leur dit : —Le garçon n’y est plus ! Que vais-je faire maintenant ?

Alors ils égorgèrent un bouc, prirent la tunique de Joseph et la trempèrent dans le sang du bouc.

Ils envoyèrent la tunique splendide à leur père en disant : —Voici ce que nous avons trouvé. Reconnais-tu ou non la tunique de ton fils ?

Jacob la reconnut et s’écria : —La tunique de mon fils ! Une bête féroce l’a dévoré ! Joseph a été mis en pièces !

Alors il déchira ses vêtements et mit un tissu de sac sur ses reins. Il porta longtemps le deuil de son fils.

Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il refusa toute consolation et dit : —Non ! c’est dans le deuil que je rejoindrai mon fils au séjour des morts ! Et il continua à pleurer Joseph.

Les Madianites vendirent Joseph en Egypte à Potiphar, un haut fonctionnaire du pharaon, chef de la garde royale.

Après cela, Job prit la parole et se mit à maudire le jour de sa naissance.

Il parla en ces termes :

Que périsse le jour où je fus enfanté et la nuit qui a dit : « Un garçon est conçu ! »

Ce jour, qu’il se change en ténèbres, que Dieu là-haut ne s’en occupe plus, oui, que nulle clarté ne rayonne sur lui !

Que d’épaisses ténèbres et l’ombre de la mort le réclament pour elles ! Que des nuées pèsent sur lui, que des éclipses de soleil le chargent d’épouvante !

Oh ! que l’obscurité saisisse cette nuit, qu’elle n’ait pas sa place au milieu des jours de l’année et qu’elle n’entre point dans le compte des mois !

Que cette nuit-là soit stérile et que nul cri de joie n’y résonne jamais.

Oui, que cette nuit-là soit exécrée par ceux qui maudissent les jours et savent réveiller le grand monstre marin !

Que les ténèbres masquent ses astres du matin ! Oui, qu’elle attende en vain la lumière du jour et qu’elle ne voie pas l’aurore s’éveiller,

pour n’avoir pas fermé le ventre maternel et n’avoir pas caché le malheur à mes yeux !

Pourquoi ne suis-je donc pas mort dans le sein de ma mère ? Pourquoi n’ai-je expiré en sortant de ses flancs ?

Pourquoi ai-je trouvé deux genoux accueillants et une mère pour me donner le sein ?

Car maintenant je serais couché, et tranquille, je dormirais

en compagnie des rois et des grands de la terre qui s’étaient fait bâtir de vastes monuments dont il ne reste que des ruines,

avec les chefs des princes, ceux qui détenaient l’or et entassaient l’argent dans leurs demeures.

Je n’existerais pas tel l’avorton enfoui sous terre, tel un enfant qui n’a pas vu le jour.

Là, ceux qui sont *méchants cessent de tourmenter, et ceux qui sont à bout peuvent se reposer.

Les prisonniers, de même, se trouvent là paisibles car ils n’entendent plus la voix de leur geôlier,

petits et grands sont là, et de son maître l’esclave est affranchi.

Pourquoi, oui, pourquoi donc donne-t-il la lumière au pauvre malheureux ? Pourquoi donner la vie aux hommes accablés ?

Ils attendent la mort et elle ne vient pas, alors qu’ils la recherchent plus que tous les trésors,

ils seraient pleins de joie et ils jubileraient s’ils trouvaient le tombeau.

Pourquoi donner la vie à l’homme qui ne voit aucune route à suivre parce que Dieu lui-même le cerne de tous les côtés ?

Car mes gémissements ont remplacé mon pain et mes cris de douleur déferlent comme l’eau.

Tout ce que je redoute, c’est cela qui m’arrive, les maux que je craignais ont tous fondu sur moi.

Je n’ai ni paix ni trêve, ni repos ni relâche. Je suis sans cesse en proie à de nouveaux tourments.

Des *pharisiens et des *spécialistes de la Loi venus de *Jérusalem se rassemblèrent autour de Jésus.

Ils remarquèrent que certains de ses *disciples prenaient leur repas avec des mains « impures », c’est-à-dire qu’ils ne s’étaient pas lavé les mains. (

En effet, les pharisiens, et les *Juifs en général, ne se mettent jamais à table sans les avoir soigneusement lavées ; ils observent ainsi la tradition de leurs ancêtres.

De même, en revenant du marché, ils ne mangent pas sans avoir fait leurs ablutions. Ils ont reçu beaucoup d’autres traditions qu’ils observent, comme celles de laver rituellement les coupes, les pots et les vases de bronze.)

Les pharisiens et les spécialistes de la Loi demandèrent donc à Jésus : —Pourquoi tes disciples ne se conforment-ils pas à la tradition de nos ancêtres ? Pourquoi prennent-ils leur repas avec des mains impures ?

—Hypocrites, leur répondit-il, *Esaïe vous a fort bien dépeints dans sa prophétie où il est écrit : Ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais, au fond de son cœur, il est bien loin de moi !

Le culte qu’il me rend n’a aucune valeur, car les enseignements qu’il donne ne sont que des règles inventées par les hommes.

Vous mettez de côté le commandement de Dieu, pour observer la tradition des hommes !

Puis il ajouta : —Ah ! vous réussissez parfaitement à mettre de côté le commandement de Dieu pour établir votre propre tradition !

En effet, *Moïse a dit : Honore ton père et ta mère et Que celui qui maudit son père ou sa mère soit puni de mort.

Mais vous, que dites-vous ? Si un homme dit à son père ou à sa mère : « La part de mes biens avec laquelle j’aurais pu t’assister est corban (c’est-à-dire offrande à Dieu) »,

alors vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou sa mère.

Voilà comment vous annulez la Parole de Dieu par votre tradition, celle que vous vous transmettez. Et vous faites bien d’autres choses du même genre.

Puis Jésus appela de nouveau la foule et lui dit : —Ecoutez-moi tous, et comprenez-moi bien.

Rien de ce qui vient du dehors et qui pénètre dans l’homme ne peut le rendre impur. C’est, au contraire, ce qui sort de l’homme qui le rend impur ! [

Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! ]

Lorsque Jésus, laissant la foule, fut rentré à la maison, ses *disciples lui demandèrent de leur expliquer le sens de cette image.

Il leur répondit : —Ainsi, vous aussi, vous ne comprenez pas ? Ne saisissez-vous pas ce que je veux dire ? De tout ce qui vient du dehors et pénètre dans l’homme, rien ne peut le rendre impur.

Tout cela, en effet, ne va pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. — Il déclarait par là même que tous les aliments sont *purs. —

Et il ajouta : —Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur.

Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol, au meurtre,

à l’adultère, l’envie, la méchanceté, la tromperie, le vice, la jalousie, le *blasphème, l’orgueil, et à toutes sortes de comportements insensés.

Tout ce mal sort du dedans et rend l’homme impur.

Jésus partit de là et se rendit dans la région de *Tyr. Il entra dans une maison ; il ne voulait pas qu’on sache qu’il était là, mais il ne put cacher sa présence.

En effet, à peine était-il arrivé, qu’une femme, qui avait entendu parler de lui et dont la fillette était sous l’emprise d’un esprit mauvais, vint se jeter à ses pieds.

C’était une femme païenne, originaire de Syro-Phénicie. Elle le supplia de chasser le démon qui tourmentait sa fille.

Jésus lui dit : —Laisse d’abord se rassasier les enfants de la maison. Car il ne serait pas convenable de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens.

—Sans doute, Seigneur, reprit-elle, mais les petits chiens, qui sont sous la table, mangent les miettes que laissent tomber les enfants.

Et Jésus de répondre : —A cause de cette parole, va, retourne chez toi, le démon vient de sortir de ta fille.

Elle rentra chez elle et trouva son enfant couchée sur le lit : le démon était parti.

Jésus quitta la région de *Tyr, passa par Sidon, et regagna le lac de *Galilée en traversant le territoire des « Dix Villes ».

On lui amena un sourd qui avait du mal à parler et on le pria de lui imposer les mains.

Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule : après avoir posé ses doigts sur les oreilles du malade, il les humecta de salive et lui toucha la langue ;

alors il leva les yeux au ciel, poussa un soupir et dit : —Ephphatha (ce qui signifie : ouvre-toi).

Aussitôt les oreilles de cet homme s’ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement.

Jésus recommanda à ceux qui étaient là de n’en rien dire à personne ; mais plus il le leur défendait, plus ils en parlaient.

Remplies d’étonnement, les foules s’écriaient : —Tout ce qu’il fait est magnifique : il fait entendre les sourds et parler les muets !


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      Genèse 37

      1 Quant à Jacob, il s’installa dans le pays de Canaan, là où son père avait séjourné.
      2 Voici la lignée de Jacob. A l'âge de 17 ans, Joseph prenait soin du troupeau avec ses frères. Le garçon était en compagnie des fils de Bilha et de Zilpa, les femmes de son père, et il rapportait leurs mauvais propos à leur père.
      3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils parce qu'il l'avait eu dans sa vieillesse, et il lui fit un habit de plusieurs couleurs.
      4 Ses frères remarquèrent que leur père l'aimait plus qu'eux tous et se mirent à le détester. Ils étaient incapables de lui parler sans agressivité.
      5 Joseph fit un rêve, et il le raconta à ses frères qui le détestèrent encore plus.
      6 Il leur dit : « Ecoutez donc le rêve que j'ai fait !
      7 Nous étions en train d’attacher des gerbes au milieu des champs, et voici que ma gerbe s’est dressée et est même restée debout. Vos gerbes l'ont alors entourée et se sont prosternées devant elle. »
      8 Ses frères lui dirent : « Est-ce que tu vas vraiment régner sur nous ? Est-ce que tu vas nous gouverner ? » Ils le détestèrent encore plus à cause de ses rêves et de ses paroles.
      9 Joseph fit encore un autre rêve, et il le raconta à ses frères. Il dit : « J'ai fait encore un rêve : le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi. »
      10 Il le raconta à son père et à ses frères. Son père lui fit des reproches et lui dit : « Que signifie le rêve que tu as fait ? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner jusqu’à terre devant toi ? »
      11 Ses frères se montrèrent jaloux de lui, mais son père garda le souvenir de cela.
      12 Les frères de Joseph étaient allés s’occuper du troupeau de leur père à Sichem.
      13 Israël dit à Joseph : « Tes frères ne s’occupent-ils pas du troupeau à Sichem ? Vas-y ! Je veux t'envoyer vers eux. » Il lui répondit : « Me voici ! »
      14 Israël lui dit : « Va donc voir si tes frères sont en bonne santé et si le troupeau est en bon état ; tu m'en rapporteras des nouvelles. » Il le fit ainsi partir de la vallée d'Hébron. Joseph se rendit à Sichem.
      15 Un homme le rencontra alors qu'il errait dans la campagne et lui demanda : « Que cherches-tu ? »
      16 Joseph répondit : « Ce sont mes frères que je cherche. Dis-moi donc où ils gardent le troupeau. »
      17 L'homme dit : « Ils sont partis d'ici. En effet, je les ai entendus dire : ‘Allons à Dothan.’ » Joseph partit sur les traces de ses frères, et il les trouva à Dothan.
      18 Ils le virent de loin et, avant qu'il ne soit près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
      19 Ils se dirent l'un à l'autre : « Voici le rêveur qui arrive !
      20 Allons-y maintenant ! Tuons-le et jetons-le dans une des citernes. Nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré et nous verrons ce que deviendront ses rêves. »
      21 Ruben entendit cela et il le délivra de leurs mains. Il dit : « N’attentons pas à sa vie ! »
      22 Il leur dit encore : « Ne versez pas de sang ! Jetez-le dans cette citerne qui est dans le désert et ne portez pas la main contre lui ! » Il avait l'intention de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers son père.
      23 Lorsque Joseph fut arrivé vers ses frères, ils le dépouillèrent de son habit, de l’habit de plusieurs couleurs qu'il portait.
      24 Ils s’emparèrent de lui et le jetèrent dans la citerne. Celle-ci était vide : il n'y avait pas d'eau.
      25 Ils s'assirent ensuite pour manger. Levant les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites qui venaient de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe qu'ils transportaient en Egypte.
      26 Juda dit alors à ses frères : « Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang ?
      27 Venez, vendons-le aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, il est de notre chair. » Ses frères l'écoutèrent.
      28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph de la citerne, et ils le vendirent pour 20 pièces d'argent aux Ismaélites qui l'emmenèrent en Egypte.
      29 Lorsque Ruben revint à la citerne, il constata que Joseph n'y était plus. Il déchira ses vêtements,
      30 retourna vers ses frères et dit : « Il n’est plus là ! Et moi, où puis-je aller ? »
      31 Ils prirent alors l’habit de Joseph, tuèrent un bouc et plongèrent l’habit dans le sang.
      32 Ils envoyèrent l’habit de plusieurs couleurs à leur père avec ce message : « Voici ce que nous avons trouvé. Reconnais donc si c'est l’habit de ton fils ou non. »
      33 Jacob le reconnut et dit : « C'est l’habit de mon fils ! Une bête féroce l'a dévoré, Joseph a été mis en pièces ! »
      34 Jacob déchira ses vêtements, il mit un sac sur sa taille et il mena longtemps le deuil sur son fils.
      35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler, mais il refusait d’être consolé. Il disait : « C'est dans le deuil que je descendrai vers mon fils au séjour des morts », et il pleurait son fils.
      36 Quant aux Madianites, ils vendirent Joseph en Egypte à Potiphar, un officier du pharaon qui était chef des gardes.

      Job 3

      1 Après cela, Job parla enfin, et il maudit le jour de sa naissance.
      2 Il s’exprima en disant :
      3 « Qu’ils disparaissent, le jour où je suis né et la nuit qui a dit : ‘Un garçon vigoureux a été conçu !’
      4 Que ce jour se change en ténèbres, que de là-haut Dieu ne s’en occupe pas et que la lumière du jour ne l’éclaire plus !
      5 Que les ténèbres et l'ombre de la mort le revendiquent, que des nuages épais s’installent au-dessus de lui et que de sombres phénomènes l'assaillent !
      6 Que l’obscurité s’empare de cette nuit-là ! Qu'elle n’ait pas sa place parmi les jours de l'année, qu'elle n’entre pas dans le décompte des mois !
      7 Oui, que cette nuit soit stérile, que la joie en soit exclue !
      8 Qu'elle soit la cible de ceux qui maudissent les jours, de ceux qui savent exciter le léviathan !
      9 Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, qu'elle attende sans succès la lumière et ne voie pas les lueurs de l'aurore !
      10 En effet, elle n'a pas fermé les portes du ventre qui m’a porté, pour m’empêcher de connaître le malheur.
      11 » Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre maternel ? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir du ventre de ma mère ?
      12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour m’accueillir et des seins pour m'allaiter ?
      13 En effet, maintenant je serais couché, tranquille, je dormirais en ce moment, en plein repos,
      14 avec les rois et les conseillers de la terre qui se sont construit des monuments aujourd’hui en ruine,
      15 ou avec les princes qui possédaient de l'or et qui accumulaient de l'argent dans leurs maisons.
      16 Ou bien, comme l’enfant mort-né qui est resté caché, je n'existerais pas, pareil aux tout-petits qui n'ont pas vu la lumière.
      17 Là, les méchants cessent de s’agiter, là se reposent ceux qui sont fatigués, sans force.
      18 Les prisonniers s’y retrouvent tous en paix, ils n'entendent plus la voix de l'oppresseur.
      19 Là, petits et grands sont réunis, l'esclave n'est plus soumis à son maître.
      20 » Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à celui qui souffre, la vie à ceux qui connaissent l'amertume,
      21 qui attendent sans succès la mort et la recherchent plus qu'un trésor,
      22 qui se réjouiraient, tout heureux et ravis, s'ils trouvaient le tombeau,
      23 à l'homme incapable de savoir où aller et que Dieu cerne de tous les côtés ?
      24 » En effet, la seule nourriture qui se présente à moi, ce sont mes soupirs, et mes cris de détresse déferlent comme l'eau.
      25 Ce dont j’ai peur, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
      26 Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos ; c’est la tourmente qui survient. »

      Marc 7

      1 Les pharisiens et quelques spécialistes de la loi, venus de Jérusalem, se rassemblèrent auprès de Jésus.
      2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non lavées.
      3 – Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens.
      4 Et quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent pas avant de s'être purifiés. Ils tiennent encore à beaucoup d'autres traditions comme le lavage des coupes, des cruches et des vases de bronze. –
      5 Alors les pharisiens et les spécialistes de la loi lui demandèrent : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens mais prennent-ils au contraire leur repas avec des mains non lavées ? »
      6 Jésus leur répondit : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, comme il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi.
      7 C'est faussement qu'ils m'honorent en donnant des enseignements qui sont des commandements humains.
      8 Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous gardez la tradition des hommes [car vous lavez les pots et les coupes et vous faites beaucoup d'autres choses semblables]. »
      9 Il leur dit encore : « Vous rejetez très bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition.
      10 En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
      11 Mais d’après vous, si un homme dit à son père ou à sa mère : ‘Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire une offrande à Dieu’,
      12 alors il peut ne plus rien faire pour son père ou pour sa mère.
      13 Vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous avez établie et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. »
      14 Ensuite, Jésus appela toute la foule et lui dit : « Ecoutez-moi tous et comprenez.
      15 Il n'y a rien d'extérieur à l'homme qui puisse le rendre impur en pénétrant en lui, mais c'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur.
      16 [Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende. ] »
      17 Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
      18 Il leur dit : « Vous aussi, vous êtes donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui, de l’extérieur, entre dans l'homme ne peut le rendre impur ?
      19 En effet, cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis est évacué dans les toilettes. » Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs.
      20 Il dit encore : « C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur.
      21 En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres,
      22 les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.
      23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur. »
      24 Jésus partit de là et s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache, mais il ne put rester caché,
      25 car une femme dont la fillette avait un esprit impur entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds.
      26 Cette femme était une non-Juive d'origine syro-phénicienne. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit :
      27 « Laisse d'abord les enfants se rassasier, car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
      28 « Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. »
      29 Alors il lui dit : « A cause de cette parole, tu peux t’en aller : le démon est sorti de ta fille. »
      30 Et quand elle rentra chez elle, elle trouva l'enfant couchée sur le lit : le démon était sorti.
      31 Jésus quitta le territoire de Tyr et revint par Sidon vers le lac de Galilée en traversant la région de la Décapole.
      32 On lui amena un sourd qui avait de la difficulté à parler et on le supplia de poser la main sur lui.
      33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles et lui toucha la langue avec sa propre salive.
      34 Puis il leva les yeux au ciel, soupira et dit : « Ephphatha » – c'est-à-dire « Ouvre-toi ».
      35 Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement.
      36 Jésus leur recommanda de n'en parler à personne, mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient.
      37 Remplis d'étonnement, ils disaient : « Il fait tout à merveille ; il fait même entendre les sourds et parler les muets. »
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