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La Bible en 1 an - Jour 36

Sommaire

A la même époque, Juda se sépara de ses frères et alla vivre chez un habitant d’Adoullam nommé Hira.

Il y fit la connaissance de la fille d’un Cananéen nommé Choua, il l’épousa et s’unit à elle.

Elle devint enceinte et lui donna un fils : il l’appela Er.

Elle devint encore enceinte et mit au monde un fils qu’elle appela Onân.

Elle eut encore un troisième fils qu’elle appela Chéla. Quand sa femme accoucha du troisième, Juda se trouvait à Kzib.

Juda prit pour Er, son premier-né, une femme nommée Tamar.

Jugeant Er mauvais, l’Eternel le fit mourir.

Alors Juda dit à Onân : —Tu connais ton devoir de proche parent du défunt : épouse ta belle-sœur pour donner une descendance à ton frère.

Onân savait que les enfants qui naîtraient ne seraient pas pour lui. Chaque fois qu’il avait des rapports avec sa belle-sœur, il laissait tomber sa semence à terre pour éviter de donner une descendance à son frère.

Son comportement déplut à l’Eternel qui le fit aussi mourir.

Alors Juda dit à Tamar, sa belle-fille : —Reste veuve dans la maison de ton père jusqu’à ce que mon fils Chéla soit devenu adulte. Car il se disait : —Il ne faut pas que celui-ci meure aussi comme ses frères. Tamar retourna donc dans la maison de son père et y resta.

Bien longtemps après cela, la fille de Choua, femme de Juda, mourut. Quand les jours de deuil furent passés pour Juda, il monta avec son ami Hira l’Adoullamite à Timna, pour la tonte de ses moutons.

Quelqu’un en informa Tamar en lui disant : —Voici, ton beau-père monte à Timna pour la tonte de ses moutons.

Alors elle ôta ses habits de veuve, se couvrit le visage d’un voile et, ainsi déguisée, s’assit au carrefour d’Enaïm, sur la route de Timna ; car elle voyait bien que Chéla était devenu adulte sans qu’on le lui ait donné pour mari.

Juda aperçut cette femme et la prit pour une *prostituée, car elle avait le visage voilé.

Il s’approcha d’elle au bord du chemin et lui dit : —Permets-moi d’aller avec toi ! Car il n’avait pas reconnu sa belle-fille. Elle répondit : —Que me donneras-tu pour venir avec moi ?

—Je te ferai apporter un chevreau du troupeau, lui dit-il. —D’accord, répondit-elle, à condition que tu me donnes un gage jusqu’à ce que tu l’envoies.

—Quel gage veux-tu que je te donne ? —Ton *cachet, le cordon qui le tient et le bâton que tu as en main. Il les lui remit et s’unit à elle, et elle devint enceinte.

Elle se leva et partit ; elle ôta son voile et remit ses habits de veuve.

Juda chargea son ami l’Adoullamite d’apporter le chevreau à cette femme et de retirer les gages qu’il lui avait donnés. Mais celle-ci resta introuvable.

Hira interrogea les hommes de l’endroit : —Où est cette *prostituée sacrée qui se tenait sur le chemin à Enaïm ? Ils lui répondirent : —Il n’y a jamais eu de prostituée sacrée à cet endroit.

Il revint dire à Juda : —Je ne l’ai pas trouvée, et les gens de là-bas ont même affirmé qu’il n’y a jamais eu de prostituée sacrée à cet endroit.

Alors Juda s’écria : —Qu’elle garde ce qu’elle a ! Ne nous rendons pas ridicules. Quoi qu’il arrive, moi j’ai envoyé ce chevreau, et toi, tu n’as pas retrouvé cette femme.

Environ trois mois après cela, on vint dire à Juda : —Tamar, ta belle-fille, s’est prostituée, et même : la voilà enceinte suite à cela. —Qu’on la fasse sortir et qu’elle soit brûlée vive !

Comme on la jetait dehors, elle envoya un message à son beau-père : —C’est de l’homme à qui appartiennent ces objets que je suis enceinte. Reconnais, je te prie, à qui sont ce cachet, ces cordons et ce bâton.

Juda les reconnut et s’écria : —Elle est plus juste que moi ; elle a fait cela parce que je ne l’ai pas donnée pour femme à mon fils Chéla. Il ne s’unit plus jamais à elle.

Quand vint le moment de la naissance, il s’avéra qu’elle portait des jumeaux.

Pendant l’accouchement l’un d’eux présenta une main ; la sage-femme la saisit et y noua un fil rouge en disant : —C’est celui-ci qui sort le premier.

Mais il retira sa main, et c’est son frère qui vint au monde. La sage-femme s’écria : —Quelle brèche ne t’es-tu pas ouverte ! La brèche soit sur toi ! Et on le nomma Pérets (Brèche).

Ensuite son frère naquit, celui dont la main portait le fil rouge, et il fut appelé Zérah (Lever du soleil).

Alors Eliphaz de Témân prit la parole et dit :

Peut-on risquer un mot ? Tu es si abattu ! Mais qui peut garder le silence ?

Tu as instruit beaucoup de gens et tu as fortifié ceux qui baissaient les bras.

Tes propos relevaient celui qui trébuchait, et tu raffermissais ceux dont les genoux fléchissaient.

Maintenant qu’il s’agit de toi, tu es découragé ! Maintenant que cela te touche, te voilà tout désemparé !

Ta foi en Dieu n’est-elle pas la source de ton assurance ? Et ton intégrité n’est-elle pas ton espérance ?

Cherche dans ta mémoire : quel est donc l’innocent qui jamais a péri ? Où sont les hommes droits qui ont été détruits ?

D’après ce que j’ai vu, les artisans d’iniquité et ceux qui sèment le malheur en moissonnent les fruits :

sous le souffle de Dieu, les voilà qui périssent, dans son courroux, il les consume.

Le lion a beau rugir et le fauve gronder, Dieu leur brise les crocs.

Le lion périt faute de proie, et les lionceaux sont dispersés.

Un oracle furtif s’est glissé jusqu’à moi, et mon oreille en a saisi le murmure léger :

pendant les visions de la nuit, au milieu d’un flot de pensées, à l’heure où un profond sommeil s’empare des humains,

un frisson d’épouvante a parcouru mon corps, tous mes os en tremblèrent.

Un esprit effleura ma face, hérissant les poils sur ma peau.

Il se tenait debout. Je ne pus reconnaître à quoi il ressemblait, mais cette apparition resta devant mes yeux. J’entendis une voix qui murmurait tout doucement :

« Un humain serait-il plus juste que son Créateur ? Un homme peut-il être plus pur que Dieu ?

Si, en ses propres serviteurs Dieu ne peut se fier, et si même en ses *anges il trouve des défauts,

à plus forte raison il ne peut se fier aux pauvres créatures habitant dans des corps d’argile, qui ne sont que poussière et qu’on peut écraser comme des vermisseaux.

Entre le matin et le soir, ils sont réduits en poudre. Sans qu’on y prenne garde, les voilà qui périssent.

Les cordes qui tenaient leur tente sont soudain arrachées, et c’est ainsi qu’ils meurent sans avoir acquis la sagesse. »

En ces jours-là, une grande foule s’était de nouveau rassemblée autour de Jésus et elle n’avait rien à manger. Jésus appela donc ses *disciples et leur dit :

—J’ai pitié de cette foule : cela fait trois jours que ces gens sont avec moi et ils n’ont rien à manger.

Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces vont leur manquer en chemin, car certains d’entre eux sont venus de loin.

Ses disciples lui répondirent : —Où pourra-t-on trouver dans cet endroit désert assez de pain pour les nourrir ?

—Combien avez-vous de pains ? leur demanda-t-il. —Sept, répondirent-ils.

Alors il invita tout le monde à s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et, après avoir remercié Dieu, il les partagea et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ce qu’ils firent.

Ils avaient aussi quelques petits poissons. Jésus prononça la prière de bénédiction pour les poissons et dit à ses disciples de les distribuer également.

Tout le monde mangea à satiété. On ramassa sept corbeilles des morceaux qui restaient.

Il y avait là environ quatre mille hommes. Ensuite Jésus les congédia.

Aussitôt après, il monta dans la barque avec ses disciples et se rendit dans la région de Dalmanoutha.

Des *pharisiens arrivèrent et engagèrent une discussion avec lui. Ils lui demandaient de leur faire voir un signe miraculeux qui viendrait du ciel : ils lui tendaient un piège.

Jésus poussa un profond soupir et dit : —Pourquoi les gens de notre temps réclament-ils un signe miraculeux ? Vraiment, je vous l’assure : il ne leur en sera accordé aucun !

Il les quitta, remonta dans la barque et partit pour l’autre rive.

Les disciples avaient oublié d’emporter du pain ; ils n’en avaient qu’un seul avec eux dans la barque.

Or, Jésus leur recommanda : —Faites bien attention : gardez-vous du *levain des pharisiens et de celui d’*Hérode !

Les disciples discutaient entre eux : —Il dit cela parce que nous n’avons pas de pain !

Jésus, sachant ce qui se passait, leur dit : —Vous discutez parce que vous n’avez pas de pain. Pourquoi ? Ne comprenez-vous pas encore et ne saisissez-vous pas ? Votre intelligence est-elle aveuglée ?

Avez-vous des yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre ? Ne vous souvenez-vous pas :

quand j’ai partagé les cinq pains entre les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? —Douze, répondirent-ils.

—Et quand j’ai partagé les sept pains entre les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? —Sept, dirent-ils.

Alors il ajouta : —Vous ne comprenez toujours pas ?

Ils arrivèrent à Bethsaïda. On amena un aveugle à Jésus et on le supplia de le toucher.

Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village, puis il lui mouilla les yeux avec sa salive, lui imposa les mains et lui demanda : —Est-ce que tu vois quelque chose ?

L’aveugle regarda et répondit : —J’aperçois des hommes, mais je les vois comme des arbres qui marchent.

Jésus posa de nouveau ses mains sur les yeux de l’aveugle. Alors celui-ci vit clair ; il était guéri et voyait tout distinctement.

Jésus le renvoya chez lui en lui disant : —Ne rentre pas dans le village !

Jésus s’en alla, accompagné de ses disciples, et se rendit dans les villages autour de *Césarée de Philippe. En chemin, il interrogea ses disciples : —Que disent les gens à mon sujet ? Qui suis-je d’après eux ?

Ils lui répondirent : —Pour les uns, tu es Jean-Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres encore, l’un des *prophètes.

Alors il leur demanda : —Et vous, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui répondit : —Tu es le *Messie !

Il leur ordonna de ne le dire à personne.

Et il commença à leur enseigner que le *Fils de l’homme devait beaucoup souffrir, être rejeté par les responsables du peuple, les chefs des *prêtres et les *spécialistes de la Loi ; il devait être mis à mort et ressusciter trois jours après.

Il leur dit tout cela très clairement. Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches.

Mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et reprit Pierre sévèrement : —Arrière, « *Satan » ! Eloigne-toi de moi ! Car tes pensées ne sont pas celles de Dieu ; ce sont des pensées tout humaines.

Là-dessus, Jésus appela la foule ainsi que ses disciples et leur dit : —Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive.

En effet, celui qui est préoccupé de sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile, la sauvera.

Si un homme parvenait à posséder le monde entier, à quoi cela lui servirait-il, s’il perd sa vie ?

Et que peut-on donner pour racheter sa vie ?

Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles au milieu des hommes de ce temps, qui sont infidèles à Dieu et qui transgressent sa *Loi, le *Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints *anges.


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      Genèse 38

      1 A cette époque-là, Juda s'éloigna de ses frères et se retira chez un homme d'Adullam appelé Hira.
      2 Là, il vit la fille d'un Cananéen du nom de Shua ; il la prit pour femme et eut des relations avec elle.
      3 Elle tomba enceinte et mit au monde un fils qu'elle appela Er.
      4 Elle tomba enceinte et donna naissance à un fils qu'elle appela Onan.
      5 Elle mit de nouveau au monde un fils qu'elle appela Shéla. Juda était à Czib quand elle lui donna naissance.
      6 Juda prit pour Er, son fils aîné, une femme du nom de Tamar.
      7 Er, le fils aîné de Juda, était méchant aux yeux de l'Eternel et celui-ci le fit mourir.
      8 Alors Juda dit à Onan : « Unis-toi à la femme de ton frère, remplis tes devoirs de beau-frère envers elle et donne une descendance à ton frère. »
      9 Sachant que cette descendance ne serait pas pour lui, Onan perdait sa semence par terre lorsqu'il devait avoir des relations avec sa belle-sœur, afin de ne pas donner de descendance à son frère.
      10 Ce qu'il faisait déplut à l'Eternel, qui le fit aussi mourir.
      11 Alors Juda dit à sa belle-fille Tamar : « Reste veuve chez ton père jusqu'à ce que mon fils Shéla soit grand. » Il disait cela parce qu’il avait peur que Shéla ne meure comme ses frères. Tamar s'en alla donc habiter chez son père.
      12 Bien des jours passèrent et la fille de Shua qui était la femme de Juda mourut. Une fois consolé, Juda monta à Thimna vers ceux qui tondaient ses brebis. Il y monta avec son ami Hira l'Adullamite.
      13 On annonça à Tamar : « Ton beau-père monte à Thimna pour tondre ses brebis. »
      14 Alors elle retira ses habits de veuve, se couvrit d'un voile dont elle s'enveloppa et elle s'assit à l'entrée d'Enaïm, sur le chemin de Thimna. Elle voyait bien, en effet, que Shéla était devenu grand et qu'elle ne lui était pas donnée en mariage.
      15 Juda la vit et la prit pour une prostituée, parce qu'elle avait couvert son visage.
      16 Il l'aborda sur le chemin et dit : « Laisse-moi avoir des relations avec toi. » Il ignorait en effet que c’était sa belle-fille. Elle dit : « Que me donneras-tu pour cela ? »
      17 Il répondit : « Je t'enverrai un chevreau de mon troupeau. » Elle dit : « Donne-moi un gage jusqu'à ce que tu l'envoies. »
      18 Il répondit : « Quel gage te donnerai-je ? » Elle dit : « Ton sceau, ton cordon et le bâton que tu tiens. » Il les lui donna. Puis il s’unit à elle et elle tomba enceinte de lui.
      19 Elle se leva et s'en alla. Elle retira son voile et remit ses habits de veuve.
      20 Juda envoya le chevreau par l’intermédiaire de son ami l'Adullamite pour reprendre le gage à la femme, mais celui-ci ne la trouva pas.
      21 Il interrogea les habitants de l'endroit en disant : « Où est la prostituée qui se tenait à Enaïm, sur le chemin ? » Ils répondirent : « Il n'y a jamais eu ici de prostituée sacrée. »
      22 Il retourna vers Juda et dit : « Je ne l'ai pas trouvée, et même les habitants de l'endroit ont dit : ‘Il n'y a jamais eu ici de prostituée sacrée.’ »
      23 Juda dit : « Qu'elle garde ce qu'elle a, sinon nous nous exposerions au mépris. J'ai envoyé ce chevreau et tu ne l'as pas trouvée. »
      24 Environ trois mois plus tard, on vint annoncer à Juda : « Ta belle-fille Tamar s'est prostituée et la voilà même enceinte à la suite de sa prostitution. » Juda dit : « Faites-la sortir et qu'elle soit brûlée. »
      25 Comme on l'amenait dehors, elle fit dire à son beau-père : « C'est de l'homme à qui ces objets appartiennent que je suis enceinte. » Elle ajouta : « Reconnais donc à qui appartiennent ce sceau, ce cordon et ce bâton. »
      26 Juda les reconnut et dit : « Elle est moins coupable que moi, puisque je ne l'ai pas donnée à mon fils Shéla. » Cependant, il n'eut plus de relations sexuelles avec elle.
      27 Quand ce fut pour elle le moment d'accoucher, voici qu'il y avait des jumeaux dans son ventre.
      28 Pendant l'accouchement il y en eut un qui présenta la main. La sage-femme la prit et y attacha un fil cramoisi en disant : « Celui-ci sort le premier. »
      29 Cependant, il retira la main et c'est son frère qui sortit. Alors la sage-femme dit : « Quelle brèche tu t'es ouverte ! » et on l’appela Pérets.
      30 Ensuite sortit son frère, celui qui avait à la main le fil cramoisi, et on l’appela Zérach.

      Job 4

      1 Eliphaz de Théman prit la parole et dit :
      2 « Si l’on tente de te dire un mot, le supporteras-tu ? Mais comment serait-il possible de garder le silence ?
      3 Tu as donné de nombreux avertissements, tu as fortifié les bras qui se baissaient,
      4 tes paroles ont relevé ceux qui trébuchaient, tu as affermi les genoux qui pliaient,
      5 et maintenant qu'il s'agit de toi, tu es abattu ! Maintenant que tu es atteint, tu es bouleversé !
      6 Ta crainte de Dieu ne devrait-elle pas être ton soutien ? Ton espérance, n'est-ce pas l’intégrité de ta conduite ?
      7 » Cherche donc dans ton souvenir : quel est l'innocent qui est mort ? Où a-t-on vu disparaître les hommes droits ?
      8 Pour ma part, voici ce que j'ai vu : ceux qui labourent l’injustice et qui sèment le malheur en récoltent les fruits ;
      9 ils sont détruits par le souffle de Dieu, ils sont exterminés par le vent de sa colère.
      10 Le lion a beau rugir, le fauve a beau gronder, les dents des lionceaux sont brisées ;
      11 le lion meurt faute de proie et les petits de la lionne se dispersent.
      12 » Une parole est arrivée furtivement jusqu'à moi, et mon oreille en a perçu les sons légers.
      13 Au moment où les pensées sont agitées par les visions de la nuit, quand un sommeil profond tombe sur les hommes,
      14 j’ai été saisi de frayeur et d'épouvante et tous mes os ont tremblé.
      15 Un esprit est passé près de mon visage, tous les poils de mon corps se sont hérissés.
      16 Quelqu’un se tenait là. Je ne le reconnaissais pas. Une silhouette était devant mes yeux. Il y a d’abord eu un silence, puis j'ai entendu sa voix :
      17 ‘L'homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Pourrait-il être pur devant celui qui l'a fait ?
      18 Si Dieu ne peut faire confiance à ses serviteurs, s'il trouve des défauts chez ses anges,
      19 ce sera d’autant plus le cas pour ceux qui habitent des maisons d'argile aux fondations posées dans la poussière et qui peuvent être écrasés plus vite qu’une mite !
      20 Il suffit d’une journée pour les briser ; ils disparaissent définitivement et personne n'y prête attention.
      21 Le cordage de leur vie est-il coupé, ils meurent sans avoir acquis la sagesse.’

      Marc 8

      1 Ces jours-là, une foule [très] nombreuse s'était [de nouveau] réunie et n'avait pas de quoi manger. Jésus appela ses disciples et leur dit :
      2 « Je suis rempli de compassion pour cette foule, car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger.
      3 Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin, car quelques-uns d'entre eux sont venus de loin. »
      4 Ses disciples lui répondirent : « Comment pourrait-on leur donner assez de pains à manger, ici, dans un endroit désert ? »
      5 Jésus leur demanda : « Combien avez-vous de pains ? » « Sept », répondirent-ils.
      6 Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains et, après avoir remercié Dieu, il les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer ; et ils les distribuèrent à la foule.
      7 Ils avaient encore quelques petits poissons ; Jésus [les] bénit et les fit aussi distribuer.
      8 Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
      9 Ceux qui mangèrent étaient environ 4000. Ensuite Jésus les renvoya.
      10 Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples et se rendit dans la région de Dalmanutha.
      11 Les pharisiens arrivèrent, se mirent à discuter avec Jésus et, pour le mettre à l'épreuve, lui demandèrent un signe venant du ciel.
      12 Jésus soupira profondément dans son esprit et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Je vous le dis en vérité, il ne sera pas donné de signe à cette génération. »
      13 Puis il les quitta et remonta [dans la barque] pour passer sur l'autre rive.
      14 Les disciples avaient oublié de prendre des pains ; ils n'en avaient qu'un seul avec eux dans la barque.
      15 Jésus leur fit cette recommandation : « Attention, méfiez-vous du levain des pharisiens et du levain d'Hérode. »
      16 Les disciples raisonnaient entre eux [et disaient] : « C'est parce que nous n'avons pas de pains. »
      17 Jésus, le sachant, leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous sur le fait que vous n'avez pas de pains ? Ne comprenez-vous pas et ne saisissez-vous pas encore ?
      18 Avez-vous [encore] le cœur endurci ? Vous avez des yeux et vous ne voyez pas ? Vous avez des oreilles et vous n'entendez pas ? Ne vous rappelez-vous pas ?
      19 Quand j'ai rompu les cinq pains pour les 5000 hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? » « Douze », lui répondirent-ils.
      20 « Et quand j'ai rompu les sept [pains] pour les 4000 hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? » « Sept », répondirent-ils.
      21 Et il leur dit : « [Comment] se fait-il que vous ne compreniez pas [encore] ? »
      22 Ils se rendirent à Bethsaïda ; on amena un aveugle vers Jésus et on le supplia de le toucher.
      23 Il prit l'aveugle par la main et le conduisit à l’extérieur du village ; puis il lui mit de la salive sur les yeux, posa les mains sur lui et lui demanda s'il voyait quelque chose.
      24 Il regarda et dit : « J'aperçois les gens, je les vois comme des arbres, et ils marchent. »
      25 Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux et, quand l'aveugle regarda fixement, il fut guéri et vit tout distinctement.
      26 Alors Jésus le renvoya chez lui en disant : « N'entre pas dans le village [et n'en parle à personne]. »
      27 Jésus s'en alla avec ses disciples dans les villages voisins de Césarée de Philippe. Il leur posa en chemin cette question : « Qui suis-je, d’après les hommes ? »
      28 Ils répondirent : « Jean-Baptiste ; d’après certains, Elie ; d’après d'autres, l'un des prophètes. »
      29 « Et d’après vous, qui suis-je ? » leur demanda-t-il. Pierre lui répondit : « Tu es le Messie. »
      30 Jésus leur recommanda sévèrement de n'en parler à personne.
      31 Alors il commença à leur enseigner qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, par les chefs des prêtres et par les spécialistes de la loi, qu'il soit mis à mort et qu'il ressuscite trois jours après.
      32 Il leur disait cela ouvertement. Alors Pierre le prit à part et se mit à le reprendre,
      33 mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et réprimanda Pierre en disant : « Arrière, Satan, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. »
      34 Puis il appela la foule avec ses disciples et il leur dit : « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive !
      35 En effet, celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera.
      36 Et que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ?
      37 Que donnera un homme en échange de son âme ?
      38 En effet, celui qui aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges. »
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