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La Bible en 1 an - Jour 38

Sommaire

Quelque temps après, deux hauts fonctionnaires du pharaon, le chef des échansons et le chef des panetiers, commirent une faute envers leur maître

qui fut très irrité contre eux

et les fit jeter dans la prison du commandant de la garde où Joseph était incarcéré.

Celui-ci les confia aux soins de Joseph qui s’occupa d’eux. Ils passèrent un certain temps en prison.

Une nuit, l’échanson et le panetier du pharaon détenus dans la prison firent tous deux un rêve ; chacun eut le sien, ayant sa signification propre.

Le lendemain matin, quand Joseph se rendit auprès d’eux, il remarqua qu’ils étaient soucieux.

Joseph demanda donc aux hauts fonctionnaires du pharaon qui se trouvaient en prison avec lui dans la maison de son maître : —Pourquoi avez-vous cet air sombre aujourd’hui ?

Ils lui répondirent : —Nous avons fait un rêve et il n’y a ici personne pour nous l’interpréter. —N’appartient-il pas à Dieu de donner l’interprétation des rêves ? leur dit Joseph. Racontez-les moi donc, je vous prie.

Alors le chef des échansons lui raconta ce qu’il avait rêvé. —Dans mon rêve, lui dit-il, j’avais devant moi un cep de vigne

portant trois sarments. Il se mit à bourgeonner, à fleurir, puis ses grappes donnèrent des raisins mûrs.

Je tenais en main la coupe du pharaon, je cueillis les raisins, j’en pressai le jus dans la coupe du pharaon et je la présentai à mon maître.

Joseph lui dit : —Voici ce que signifie ce rêve : Les trois sarments représentent trois jours.

Dans trois jours, le pharaon te permettra de relever la tête et te rétablira dans tes fonctions. Tu lui présenteras sa coupe comme le veut la charge que tu occupais auparavant en qualité d’échanson.

Mais, s’il te plaît, pense à moi quand tout ira de nouveau bien pour toi et aie la bonté de parler en ma faveur au pharaon pour me faire sortir de cette prison.

En effet, j’ai été amené de force du pays des Hébreux, et ici même je n’ai rien fait qui mérite le cachot.

Lorsque le chef des panetiers vit que Joseph avait donné une interprétation favorable du songe, il lui dit : —Moi aussi, j’ai fait un rêve : Je portais trois corbeilles de pain blanc sur la tête.

Dans celle du dessus, il y avait de la nourriture préparée par un panetier et destinée au pharaon ; mais les oiseaux venaient les picorer dans la corbeille qui reposait sur ma tête.

Joseph lui dit : —Voici ce que signifie ce rêve : Les trois corbeilles représentent trois jours.

Dans trois jours, le pharaon élèvera ta tête au-dessus de toi, il te pendra à un arbre et les oiseaux viendront se repaître de ta chair.

Effectivement, trois jours plus tard, à l’occasion de son anniversaire, le pharaon offrit un festin à tous ses grands. Il « éleva la tête » du chef des échansons et du chef des panetiers en présence de ses grands.

Il rétablit dans sa fonction le chef des échansons, qui lui présenta de nouveau sa coupe,

et il fit pendre le chef des panetiers. Les choses se passèrent donc conformément à l’interprétation que Joseph avait donnée de leurs rêves.

Mais le chef des échansons ne pensa plus à Joseph : il l’oublia.

Job répondit alors :

Ah ! si mon affliction pouvait être pesée et s’il était possible de mettre toute ma misère sur les plateaux d’une balance,

assurément mon malheur est plus pesant que le sable des mers, c’est pourquoi mes paroles dépassent la mesure.

Car les flèches du Tout-Puissant sont plantées dans mon être et mon esprit boit leur poison, oui, je suis assailli par les terreurs que Dieu m’envoie.

Un âne se met-il à braire pendant qu’il broute l’herbe tendre ? Un bœuf se met-il à mugir quand il est devant son fourrage ?

Un repas fade et insipide se mange-t-il sans sel ? Peut-on trouver de la saveur dans le blanc d’un œuf cru ?

Ce qu’autrefois je refusais est devenu ma nourriture. C’est là mon pain, même s’il me répugne.

Ah ! qui fera aboutir ma requête ! Que Dieu m’accorde ce que j’espère !

Que Dieu consente à m’écraser ! Qu’il laisse aller sa main et me détruise.

J’aurai du moins un réconfort, et je tressaillirai de joie au sein de tourments implacables, car je n’aurai trahi aucun des ordres du Dieu saint.

Pourquoi espérerais-je quand je n’ai plus de force ? A quoi bon vivre encore vu la fin qui m’attend ?

Du roc ai-je la résistance ? Mon corps est-il de bronze ?

Et puiserai-je encore en moi des ressources pour m’en sortir ? Toute aide m’est ôtée.

L’homme désespéré a droit à de la compassion de la part d’un ami, oui, même s’il cessait de révérer le Tout-Puissant.

Mes amis m’ont trahi comme un torrent, comme un de ces cours d’eau dont le lit est à sec.

Lorsque la glace fond et que les neiges s’engloutissent en eux, ils charrient des eaux troubles.

Mais à la saison sèche, leurs cours tarissent. Quand viennent les chaleurs, ils s’éteignent sur place.

Pour eux, les caravanes dévient de leur chemin, elles vont s’enfoncer loin dans les solitudes, et elles y périssent.

Les caravanes de Téma les cherchent du regard, les convois de Saba comptent sur eux.

Mais ils sont pleins de honte d’avoir mis leur espoir en eux : arrivés jusqu’à eux ils étaient tout penauds.

C’est là ce que vous êtes pour moi en ce moment : en voyant mon malheur, vous êtes pris de peur !

Et pourquoi donc ? Vous ai-je dit : « Donnez-moi de vos biens et, de votre fortune, payez une rançon,

pour me faire échapper aux mains de l’adversaire et pour me délivrer du pouvoir des tyrans » ?

Faites-le-moi savoir et moi je me tairai. En quoi ai-je failli ? Faites-le-moi comprendre !

Ah ! Combien seraient efficaces des discours équitables ! Mais à quoi servent vos critiques ?

Avez-vous l’intention de blâmer de simples paroles, des mots jetés au vent par un désespéré ?

Sur un orphelin même, vous iriez vous ruer et feriez bon marché de votre ami intime.

Mais, veuillez cependant me regarder en face : vous mentirais-je effrontément ?

Revenez en arrière, ne soyez pas perfides. Oui, revenez encore, car c’est mon innocence qui est en cause.

Y a-t-il dans ma bouche de la perversité ? Mon palais ne sait-il plus discerner le mal ?

Jésus partit de là pour se rendre dans la partie de la *Judée située de l’autre côté du *Jourdain. De nouveau, les foules se rassemblèrent autour de lui et, selon son habitude, il se mit à les enseigner.

Des *pharisiens s’approchèrent et lui posèrent une question : —Un homme a-t-il le droit de divorcer d’avec sa femme ? Ils voulaient par là lui tendre un piège.

Il leur répondit : —Quel commandement *Moïse vous a-t-il donné ?

—Moïse, lui dirent-ils, a permis de divorcer d’avec sa femme, à condition de lui donner un certificat de divorce.

Jésus leur répondit : —C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse a écrit ce commandement pour vous.

Mais, au commencement de la création, Dieu a créé l’être humain homme et femme.

C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme

et les deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, ils font un.

Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.

De retour à la maison, les disciples l’interrogèrent à nouveau sur ce sujet.

Il leur dit : —Celui qui divorce et se remarie commet un adultère à l’égard de sa première femme.

Et si une femme divorce et se remarie, elle commet un adultère.

Des gens amenèrent à Jésus de petits enfants pour qu’il pose les mains sur eux, mais les disciples leur firent des reproches.

Jésus le vit, et s’en indigna. —Laissez donc les petits enfants venir à moi, ne les en empêchez pas, car le *royaume de Dieu appartient à ceux qui leur ressemblent.

Vraiment, je vous l’assure : celui qui ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera pas.

Là-dessus, il prit les enfants dans ses bras, posa les mains sur eux et les bénit.

Comme il partait, un homme accourut, se jeta à genoux devant lui et lui demanda : —Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ?

—Pourquoi m’appelles-tu bon ? lui répondit Jésus. Personne n’est bon, sinon Dieu seul.

Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre ; ne commets pas d’adultère, ne vole pas, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère.

—Maître, répondit l’homme, tout cela je l’ai appliqué depuis ma jeunesse.

Jésus posa sur cet homme un regard plein d’amour et lui dit : —Il ne te manque qu’une chose : va, vends tout ce que tu possèdes, donne le produit de la vente aux pauvres et tu auras un capital au ciel. Puis viens et suis-moi.

En entendant ces paroles, l’homme s’assombrit et s’en alla tout triste, car il était très riche.

Jésus parcourut du regard le cercle de ses disciples, puis il leur dit : —Qu’il est difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le *royaume de Dieu !

Cette parole les surprit, mais Jésus insista : —Oui, mes enfants, qu’il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu.

Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.

Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se demandaient entre eux : —Mais alors, qui peut être *sauvé ?

Jésus les regarda et leur dit : —Aux hommes c’est impossible, mais non à Dieu. Car tout est possible à Dieu.

Alors Pierre demanda : —Et nous ? Nous avons tout quitté pour te suivre. Jésus répondit :

—Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un quitte, à cause de moi et de l’Evangile, sa maison, ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, ses enfants ou ses terres,

il recevra cent fois plus dès à présent : des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, des terres, avec des persécutions ; et, dans le monde à venir, la vie éternelle.

Mais beaucoup qui sont maintenant les premiers, seront les derniers, et beaucoup qui sont maintenant les derniers, seront les premiers.

Ils étaient en route pour monter à *Jérusalem. Jésus marchait en tête. L’angoisse s’était emparée des disciples et ceux qui les suivaient étaient dans la crainte. Jésus prit de nouveau les Douze à part, et il se mit à leur dire ce qui allait arriver :

—Voici : nous montons à *Jérusalem. Le *Fils de l’homme y sera livré aux chefs des *prêtres et aux *spécialistes de la Loi. Ils le condamneront à mort et le remettront entre les mains des païens.

Ils se moqueront de lui, lui cracheront au visage, le battront à coups de fouet et le mettront à mort. Puis, au bout de trois jours, il ressuscitera.

Alors *Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchèrent de Jésus et lui dirent : —Maître, nous désirons que tu fasses pour nous ce que nous allons te demander.

—Que désirez-vous que je fasse pour vous ? leur demanda-t-il.

Ils répondirent : —Accorde-nous de siéger l’un à ta droite et l’autre à ta gauche lorsque tu seras dans la gloire.

Mais Jésus leur dit : —Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous demandez ! Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, ou passer par le baptême que j’aurai à subir ?

—Oui, lui répondirent-ils, nous le pouvons. Alors Jésus reprit : —Vous boirez en effet la coupe que je vais boire, et vous subirez le baptême par lequel je vais passer,

mais quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m’appartient pas de vous l’accorder : ces places reviendront à ceux pour qui elles ont été préparées.

En entendant cela, les dix autres s’indignèrent contre Jacques et Jean.

Alors Jésus les appela tous auprès de lui et leur dit : —Vous savez ce qui se passe dans les nations : ceux que l’on considère comme les chefs politiques dominent sur leurs peuples et les grands personnages font peser leur autorité sur eux.

Il ne doit pas en être ainsi parmi vous ! Au contraire : si quelqu’un veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur,

et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous.

Car le *Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup.

Ils arrivèrent à *Jéricho. Jésus et ses disciples sortaient de la ville, accompagnés d’une foule nombreuse. Bartimée, fils de Timée, un mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.

Lorsqu’il entendit que c’était Jésus de *Nazareth, il se mit à crier : —Jésus, *Fils de David, aie pitié de moi !

Mais beaucoup le rabrouaient pour le faire taire. Lui, cependant, criait de plus belle : —Fils de David, aie pitié de moi !

Jésus s’arrêta et dit : —Appelez-le ! On appela l’aveugle en lui disant : —Courage, lève-toi, il t’appelle.

A ces mots, il jeta son manteau, se leva d’un bond et vint vers Jésus.

Jésus lui dit : —Que veux-tu que je fasse pour toi ? —Maître, lui répondit l’aveugle, fais que je puisse voir !

—Va, lui dit Jésus. Parce que tu as cru en moi, tu es guéri. Aussitôt, il recouvra la vue et suivit Jésus sur le chemin.


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      Genèse 40

      1 Après cela, le responsable des boissons et le boulanger du roi d'Egypte commirent une faute envers leur seigneur, le roi d'Egypte.
      2 Le pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le grand responsable des boissons et le chef des boulangers.
      3 Il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, à l'endroit où Joseph était enfermé.
      4 Le chef des gardes les confia à Joseph, qui fit le service auprès d'eux. Ils passèrent un certain temps en prison.
      5 Une même nuit, le responsable des boissons et le boulanger du roi d'Egypte qui étaient enfermés dans la prison firent tous les deux un rêve, chacun le sien avec son explication propre.
      6 Joseph vint le matin vers eux et vit qu'ils étaient tristes.
      7 Alors il demanda aux officiers du pharaon qui étaient avec lui dans la prison de son maître : « Pourquoi avez-vous mauvaise mine aujourd'hui ? »
      8 Ils lui répondirent : « Nous avons fait un rêve et il n'y a personne pour l'expliquer. » Joseph leur dit : « N'est-ce pas à Dieu qu'appartiennent les explications ? Racontez-moi donc votre rêve. »
      9 Le grand responsable des boissons raconta son rêve à Joseph. Il lui dit : « Dans mon rêve, il y avait un cep de vigne devant moi.
      10 Ce cep portait trois sarments. Quand il a bourgeonné, sa fleur s’est développée et ses grappes ont donné des raisins mûrs.
      11 La coupe du pharaon était dans ma main. J’ai pris les raisins, je les ai pressés dans la coupe du pharaon et j’ai mis la coupe dans la main du pharaon. »
      12 Joseph lui dit : « Voici l'explication. Les trois sarments représentent trois jours.
      13 Encore trois jours et le pharaon t’élèvera bien haut et te rétablira dans tes fonctions. Tu mettras la coupe dans la main du pharaon, comme tu en avais l'habitude lorsque tu étais son responsable des boissons.
      14 Cependant, souviens-toi de moi quand tu seras heureux et fais preuve de bonté envers moi : parle en ma faveur au pharaon et fais-moi sortir de cette maison.
      15 En effet, j'ai été arraché au pays des Hébreux, et même ici je n'ai rien fait qui mérite la prison. »
      16 Voyant que Joseph avait donné une explication favorable, le chef des boulangers dit : « Dans mon rêve, il y avait aussi trois corbeilles de pain blanc sur ma tête.
      17 Dans la corbeille supérieure, il y avait des plats cuits au four de toute sorte pour le pharaon, et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête. »
      18 Joseph répondit : « Voici l'explication. Les trois corbeilles représentent trois jours.
      19 Encore trois jours et le pharaon t’élèvera bien trop haut pour toi : il te fera pendre à un bois et les oiseaux mangeront ton corps. »
      20 Trois jours plus tard, le jour de son anniversaire, le pharaon organisa un festin pour tous ses serviteurs et il éleva bien haut le grand responsable des boissons ainsi que le chef des boulangers au milieu de ses serviteurs :
      21 il rétablit le grand responsable des boissons dans ses fonctions pour qu'il mette la coupe dans la main du pharaon,
      22 mais il fit pendre le chef des boulangers, conformément à l'explication que Joseph leur avait donnée.
      23 Le grand responsable des boissons ne se souvint pas de Joseph. Il l'oublia.

      Job 6

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Si seulement il était possible de peser mon exaspération, si seulement on plaçait tous mes malheurs ensemble sur une balance !
      3 Ils seraient plus lourds que le sable de la mer : voilà pourquoi mes paroles dépassent la mesure.
      4 Oui, les flèches du Tout-Puissant m'ont transpercé et mon esprit en suce le venin ; les terreurs de Dieu se rangent en ordre de bataille contre moi.
      5 » L'âne sauvage se met-il à braire quand il est près de l'herbe ? Le bœuf se met-il à mugir quand il est près de son fourrage ?
      6 Mange-t-on ce qui est fade, sans sel ? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un œuf ?
      7 Ce que je voudrais ne pas toucher, c’est justement ma nourriture, si dégoûtante soit-elle !
      8 Si seulement mon vœu pouvait se réaliser ! Si seulement Dieu pouvait m’accorder ce que j’attends !
      9 » Que Dieu consente donc à m'écraser, qu'il libère sa main et m'achève !
      10 Il me restera au moins une consolation, une joie, malgré la douleur dont il m'accable : c’est que jamais je n'ai négligé les paroles du Saint.
      11 » Aurai-je encore la force d’espérer ? Quelle sera ma fin, pour que je veuille persister à vivre ?
      12 Ma force serait-elle aussi résistante que la pierre ? Mon corps serait-il en bronze ?
      13 N’est-il pas vrai que je suis dépourvu de ressources, que le succès a été chassé loin de moi ?
      14 » Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même s’il abandonne la crainte du Tout-Puissant.
      15 Mes frères m’ont trompé comme le fait un torrent, comme les cours d’eau qui disparaissent.
      16 La fonte des glaces assombrit leur eau, la neige s'y dissimule.
      17 Mais à la saison chaude, ils arrêtent de couler ; sous l’effet de la chaleur, leur lit devient tout sec.
      18 Les caravanes quittent leur chemin, s'enfoncent dans le désert et disparaissent.
      19 Les caravanes de Théma les cherchent du regard, les voyageurs de Séba sont pleins d'espoir,
      20 mais ils se retrouvent tout honteux d'avoir eu confiance, ils sont tout désappointés quand ils y arrivent.
      21 » De fait, maintenant, vous n’êtes pas vraiment présents pour moi. Vous voyez mon angoisse et vous en êtes tout effrayés !
      22 Vous ai-je demandé de me donner quelque chose, de tirer pour moi un cadeau de vos ressources,
      23 de me délivrer d’un adversaire ou de me libérer d’hommes violents ?
      24 » Enseignez-moi et je me tairai. Faites-moi comprendre quelle est mon erreur !
      25 Quelle force auraient des paroles à propos ! Mais que prouvent vos critiques ?
      26 Voulez-vous donc corriger ce que j'ai dit, vous débarrasser des discours d'un désespéré ?
      27 Vous seriez même capables de tirer au sort pour un orphelin, de faire du commerce sur le dos de votre ami.
      28 » Et maintenant, je vous en prie, regardez-moi ! Vous mentirais-je en face ?
      29 Revenez donc, je vous en prie, ne soyez pas injustes ! Revenez et reconnaissez-le, ma justice est intacte dans cette affaire.
      30 Y a-t-il de l'injustice sur ma langue et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?

      Marc 10

      1 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de la Judée, de l'autre côté du Jourdain. La foule se rassembla de nouveau près de lui et, conformément à son habitude, il se mit encore à l'enseigner.
      2 Les pharisiens l'abordèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de divorcer de sa femme.
      3 Il leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
      4 « Moïse, dirent-ils, nous a permis d'écrire une lettre de divorce et de renvoyer notre femme. »
      5 Jésus leur dit : « C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné cette règle.
      6 Mais au commencement de la création, Dieu a fait l'homme et la femme ;
      7 c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère [et s'attachera à sa femme],
      8 et les deux ne feront qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un.
      9 Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »
      10 Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus.
      11 Il leur dit : « Celui qui renvoie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère envers elle,
      12 et si une femme divorce de son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. »
      13 Des gens lui amenaient des petits enfants afin qu'il les touche, mais les disciples leur firent des reproches.
      14 Voyant cela, Jésus fut indigné et leur dit : « Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
      15 Je vous le dis en vérité : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera pas. »
      16 Puis il les prit dans ses bras et les bénit en posant les mains sur eux.
      17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et se jeta à genoux devant lui : « Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »
      18 Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul.
      19 Tu connais les commandements : Tu ne commettras pas d'adultère ; tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas de vol ; tu ne porteras pas de faux témoignage ; tu ne feras de tort à personne ; honore ton père et ta mère. »
      20 Il lui répondit : « Maître, j'ai respecté tous ces commandements dès ma jeunesse. »
      21 L'ayant regardé, Jésus l'aima, et il lui dit : « Il te manque une chose : va vendre tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, [charge-toi de la croix] et suis-moi. »
      22 Mais l’homme s'assombrit à cette parole et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
      23 Regardant autour de lui, Jésus dit à ses disciples : « Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
      24 Les disciples furent effrayés de ce que Jésus parlait ainsi. Il reprit : « Mes enfants, qu'il est difficile [à ceux qui se confient dans les richesses] d'entrer dans le royaume de Dieu !
      25 Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
      26 Les disciples furent encore plus étonnés et se dirent les uns aux autres : « Qui donc peut être sauvé ? »
      27 Jésus les regarda et dit : « Aux hommes cela est impossible, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu. »
      28 Alors Pierre lui dit : « Nous avons tout quitté et nous t'avons suivi. »
      29 Jésus répondit : « Je vous le dis en vérité, personne n'aura quitté à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle sa maison ou ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, [sa femme, ] ses enfants ou ses terres,
      30 sans recevoir au centuple, dans le temps présent, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
      31 Bien des premiers seront les derniers et bien des derniers seront les premiers. »
      32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient effrayés et ceux qui le suivaient étaient dans la crainte. Jésus prit de nouveau les douze avec lui et commença à leur dire ce qui devait lui arriver :
      33 « Nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux spécialistes de la loi. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs.
      34 Ils se moqueront de lui, cracheront sur lui, le fouetteront et le feront mourir, et trois jours après il ressuscitera. »
      35 Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. »
      36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
      37 « Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. »
      38 Jésus leur répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé ? » « Nous le pouvons », dirent-ils.
      39 Jésus leur répondit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé.
      40 Mais quant à être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux pour qui cela est préparé. »
      41 Après avoir entendu cela, les dix autres commencèrent à s'indigner contre Jacques et Jean.
      42 Jésus les appela et leur dit : « Vous savez que ceux que l'on considère comme les chefs des nations dominent sur elles et que leurs grands les tiennent sous leur pouvoir.
      43 Ce n’est pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu'un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur ;
      44 et si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous.
      45 En effet, le Fils de l'homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Lorsque Jésus sortit de la ville avec ses disciples et une assez grande foule, Bartimée, le fils aveugle de Timée, était assis en train de mendier au bord du chemin.
      47 Il entendit que c'était Jésus de Nazareth et se mit à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! »
      48 Beaucoup le reprenaient pour le faire taire, mais il criait beaucoup plus fort : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
      49 Jésus s'arrêta et dit : « Appelez-le. » Ils appelèrent l'aveugle en lui disant : « Prends courage, lève-toi, il t'appelle. »
      50 L'aveugle jeta son manteau et, se levant d'un bond, vint vers Jésus.
      51 Jésus prit la parole et lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » « Mon maître, lui répondit l'aveugle, que je retrouve la vue. »
      52 Jésus lui dit : « Vas-y, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt il retrouva la vue et il suivit Jésus sur le chemin.
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