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La Bible en 1 an - Jour 39

Sommaire

Deux années entières passèrent. Puis le pharaon fit un rêve : il se tenait au bord du Nil

et vit sortir du fleuve sept vaches belles et bien grasses, qui se mirent à paître près de la rive.

Puis, après elles, sept autres vaches sortirent du fleuve, elles étaient laides et décharnées. Elles vinrent se placer à côté des premières vaches, au bord du fleuve.

Et voilà que les sept vaches laides et décharnées dévorèrent les sept vaches belles et grasses. Alors le pharaon se réveilla.

Puis il se rendormit et fit un second rêve : Sept épis poussaient sur une seule tige, des épis pleins et beaux.

Puis sept épis maigres et desséchés par le vent d’orient poussèrent après eux.

Les épis maigres engloutirent les sept épis pleins et beaux. Alors le pharaon se réveilla et se rendit compte qu’il avait rêvé.

Au matin, inquiet, il fit convoquer tous les magiciens et les sages d’Egypte et leur raconta ses rêves, mais aucun d’eux ne put les lui interpréter.

Alors le chef des échansons prit la parole et dit au pharaon : —Je vais évoquer aujourd’hui le souvenir de ma faute.

Le pharaon s’était emporté contre ses serviteurs et m’avait fait mettre aux arrêts avec le chef des panetiers dans la maison du commandant des gardes.

Une nuit, nous avons fait tous deux un rêve ayant sa signification propre.

Or, il y avait là avec nous un jeune homme hébreu, un esclave du commandant des gardes ; nous lui avons raconté nos deux rêves et il a donné l’interprétation de chacun d’eux.

Par la suite, les choses se sont passées conformément à l’interprétation qu’il nous avait donnée : moi j’ai été rétabli dans mes fonctions, et le panetier a été pendu.

Alors le pharaon envoya chercher Joseph et, sur le champ, on courut le faire sortir du cachot ; on le rasa, on le fit changer d’habits et on l’introduisit auprès du pharaon.

Celui-ci dit à Joseph : —J’ai fait un rêve et personne n’est capable de l’interpréter. Or, j’ai entendu dire qu’il te suffit d’entendre raconter un rêve pour pouvoir l’interpréter.

Joseph répondit au pharaon : —Ce n’est pas moi, c’est Dieu qui donnera au pharaon l’explication qui convient.

Le pharaon dit alors à Joseph : —Dans mon rêve, je me tenais debout sur le bord du Nil.

Sept vaches grasses et belles sortirent du fleuve et se mirent à paître sur la rive.

Puis sept autres vaches surgirent derrière elles, maigres, laides et décharnées ; elles étaient si misérables que je n’en ai jamais vues de pareilles dans tout le pays d’Egypte.

Ces vaches décharnées et laides dévorèrent les sept vaches grasses,

qui furent englouties dans leur ventre sans que l’on remarque qu’elles avaient été avalées : les vaches maigres restaient aussi misérables qu’auparavant. Là-dessus je me suis réveillé.

Puis j’ai fait un autre rêve : Je voyais sept épis pleins et beaux pousser sur une même tige.

Puis sept épis secs, maigres et desséchés par le vent d’orient poussèrent après eux.

Les épis maigres engloutirent les sept beaux épis. J’ai raconté tout cela aux magiciens, mais aucun d’eux n’a pu me l’expliquer.

Joseph dit au pharaon : —Ce que le pharaon a rêvé constitue un seul et même rêve. Dieu a révélé au pharaon ce qu’il va faire.

Les sept belles vaches représentent sept années, tout comme les sept beaux épis ; c’est un seul et même songe.

Les sept vaches décharnées et laides qui ont surgi derrière les premières représentent aussi sept années, et les sept épis maigres, desséchés par le vent d’orient, seront sept années de famine.

Comme je l’ai dit au pharaon : Dieu a révélé au pharaon ce qu’il va faire.

Il y aura d’abord sept années de grande abondance dans toute l’Egypte.

Elles seront suivies de sept années de famine qui feront oublier toute cette abondance en Egypte, tant la famine épuisera le pays.

Le souvenir même de l’abondance dont le pays aura joui s’effacera à cause de cette famine, car elle sévira très durement.

Si le rêve du pharaon s’est répété par deux fois, c’est que Dieu a irrévocablement décidé la chose et qu’il va l’exécuter sans délai.

Maintenant donc, que le pharaon choisisse sans tarder un homme avisé et sage et qu’il le mette à la tête du pays.

Que le pharaon agisse ainsi : Qu’il nomme dans tout le pays des commissaires qui prélèveront le cinquième de toutes les récoltes d’Egypte durant les sept années d’abondance.

Ils collecteront les vivres que produiront les bonnes années qui viennent, ils emmagasineront le blé dans les villes sous l’autorité du pharaon, et le garderont comme réserve de vivres.

Ces provisions serviront de réserve pour le pays, en prévision des sept années de famine qui s’abattront sur l’Egypte. Ainsi les habitants du pays ne mourront pas de faim.

Cette proposition plut au pharaon et à tous ses hauts fonctionnaires.

Alors le pharaon leur dit : —Trouverions-nous un homme aussi compétent que celui-ci en qui habite l’Esprit de Dieu ?

Le pharaon dit à Joseph : —Puisque Dieu t’a fait connaître toutes ces choses, il n’y a personne qui soit aussi avisé et aussi sage que toi.

Tu seras donc à la tête de mon royaume, et tout mon peuple obéira à tes ordres. Moi-même je ne serai au-dessus de toi que par le trône.

Ainsi, lui dit-il, je te mets à la tête de toute l’Egypte.

Et le pharaon retira son anneau de sa main et le passa au doigt de Joseph ; il le fit revêtir d’habits de fin lin et lui suspendit un collier d’or au cou.

Il le fit monter sur son deuxième char et, sur son parcours, on cria : —A genoux ! C’est ainsi qu’il le mit à la tête de toute l’Egypte.

Le pharaon dit encore à Joseph : —Je suis le pharaon. Mais sans ton ordre, personne dans tout le pays ne lèvera le petit doigt ni ne se déplacera.

Le pharaon nomma Joseph Tsaphnat-Paenéah et lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, un prêtre d’On. Joseph partit inspecter l’Egypte.

Il était âgé de trente ans quand il entra au service du pharaon, roi d’Egypte. Il quitta la cour du pharaon et parcourut tout le pays d’Egypte.

Pendant les sept années d’abondance, la terre produisit de riches moissons.

Joseph rassembla tous les vivres possibles en Egypte pendant ces sept années, et il les entreposa dans les villes. Dans chaque ville, il mit en réserve les denrées alimentaires produites par le territoire environnant.

Il entreposa du blé en aussi grande quantité que le sable de la mer ; il y en avait tant que l’on cessa d’en faire le compte, car cela dépassait toute mesure.

Avant la période de famine, Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d’On, donna deux fils à Joseph.

Il appela son premier-né Manassé (Celui qui fait oublier), car, dit-il, Dieu m’a fait oublier toutes mes souffrances et ma séparation de la famille de mon père.

Il donna au second le nom d’Ephraïm (Fécond), car Dieu, dit-il, m’a rendu fécond dans le pays où j’ai connu l’affliction.

Les sept années où l’abondance avait régné en Egypte touchèrent à leur terme

et les sept années de famine commencèrent, comme Joseph l’avait prédit. La famine sévissait dans tous les pays. Mais il y avait du pain dans toute l’Egypte.

Quand la population de l’Egypte n’eut plus de pain, elle en réclama à grands cris au pharaon, qui dit à tous les Egyptiens : —Adressez-vous à Joseph et faites ce qu’il vous dira !

La famine sévissait dans toute la contrée. Joseph ouvrit tous les entrepôts du pays et vendit du blé aux Egyptiens. Mais la disette s’aggrava encore en Egypte.

De tous les pays environnants, on y venait acheter du blé auprès de Joseph, car la famine était grande sur toute la terre.

Le sort de l’homme sur la terre est celui d’un soldat et ses jours sont semblables à ceux d’un mercenaire.

Il est comme un esclave qui soupire après l’ombre et comme un ouvrier qui attend son salaire.

J’ai reçu en partage des mois de déception, j’ai trouvé dans mon lot des nuits de peine amère.

Dès que je suis couché, je dis : « Quand vais-je me lever ? » Sitôt levé, je pense : « Quand donc viendra le soir ? » Et, jusqu’au crépuscule, je suis agité de douleurs.

Mon corps est couvert de vermine et de croûtes terreuses, ma peau s’est crevassée, partout, mes plaies suppurent.

Mes jours se sont enfuis plus rapides que la navette d’un tisserand habile. Ils tirent à leur fin sans qu’il y ait d’espoir.

Rappelle-toi, ô Dieu, que ma vie n’est qu’un souffle et que jamais mes yeux ne reverront plus le bonheur.

Oui, l’œil qui me regarde ne pourra plus me voir, tes yeux me chercheront et j’aurai disparu.

Tout comme une nuée qui se dissipe et passe, l’homme va dans la tombe pour n’en plus remonter.

Il ne reviendra plus dans sa maison et sa demeure même ne le reconnaît plus.

C’est pourquoi je ne veux plus réfréner ma langue, je parlerai dans ma détresse, je me lamenterai car mon cœur est amer.

Suis-je donc une mer ou un monstre marin pour que tu établisses contre moi, une garde ?

Si je me dis : « Mon lit m’apaisera, ma couche m’aidera à porter ma douleur »,

alors tu m’épouvantes par d’affreux cauchemars et tu me terrifies par des visions nocturnes.

J’aimerais mieux être étranglé, la mort vaudrait bien mieux que vivre dans ces os.

Je suis plein de dégoût ! Je ne durerai pas toujours. Laisse-moi donc tranquille : ma vie est si fragile.

Qu’est-ce que l’homme, pour que tu fasses un si grand cas de lui, et pour que tu lui prêtes une telle attention,

pour que tu l’examines matin après matin, et pour qu’à chaque instant tu viennes l’éprouver ?

Quand détourneras-tu enfin tes yeux de moi ? Ne lâcheras-tu pas un instant ton étreinte, ne fût-ce que le temps d’avaler ma salive ?

Et puis même si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, censeur des hommes ? Pourquoi donc m’as-tu pris pour cible ? Suis-je devenu une charge ?

Pourquoi ne veux-tu pas pardonner mon offense et ne passes-tu pas sur mon iniquité ? Bientôt j’irai dormir au sein de la poussière et tu me chercheras, mais je ne serai plus.

Alors qu’ils approchaient de *Jérusalem, à la hauteur de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples

en leur disant : —Allez dans le village qui est devant vous. Dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché que personne n’a encore monté. Détachez-le et amenez-le ici.

Si quelqu’un vous demande : « Pourquoi faites-vous cela ? » répondez : « Le Seigneur en a besoin, et il le renverra très bientôt. »

Ils partirent donc, trouvèrent un ânon attaché dehors, près d’une porte dans la rue, et le détachèrent.

Quelques personnes, qui se trouvaient là, leur dirent : —Holà ! Qu’est-ce qui vous prend de détacher cet ânon ?

Ils répondirent comme Jésus le leur avait ordonné et on les laissa faire.

Ils amenèrent l’ânon à Jésus et posèrent leurs manteaux sur son dos, et Jésus s’assit dessus.

Beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres, des branches vertes coupées dans les champs.

La foule, de la tête à la fin du cortège, criait : Hosanna ! Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur !

Béni soit le royaume qui vient, le royaume de *David, notre Père ! Hosanna à Dieu au plus haut des cieux !

Une fois entré dans Jérusalem, Jésus se rendit au *Temple et y observa attentivement tout ce qui s’y passait. Ensuite, comme il se faisait déjà tard, il quitta la ville avec les Douze pour se rendre à Béthanie.

Le lendemain, comme il sortait de Béthanie avec eux, il eut faim.

Il aperçut, de loin, un figuier couvert de feuillage. Il se dirigea vers cet arbre pour voir s’il y trouverait quelque fruit. Quand il se fut approché, il n’y trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.

S’adressant alors au figuier, il lui dit : —Que plus jamais personne ne mange de fruit venant de toi ! Et ses disciples l’entendirent.

Ils arrivèrent à Jérusalem. Jésus entra dans la cour du *Temple et se mit à en chasser les marchands qui s’étaient installés dans l’enceinte sacrée ainsi que leurs clients ; il renversa les comptoirs des changeurs d’argent ainsi que les chaises des marchands de pigeons ;

il ne laissa personne transporter des marchandises dans l’enceinte du Temple.

Puis, s’adressant à tous, il les enseigna en disant : —N’est-il pas écrit : On appellera ma maison une maison de prière pour tous les peuples ? Mais vous, vous en avez fait un repaire de brigands.

Les chefs des *prêtres et les *spécialistes de la Loi apprirent ce qui s’était passé et ils cherchèrent un moyen de le faire mourir. En effet, ils craignaient son influence, car son enseignement faisait une vive impression sur la foule.

Le soir venu, Jésus et ses disciples quittèrent la ville.

Le lendemain matin, en passant par là, ils virent le figuier : il avait séché jusqu’aux racines.

Pierre, se souvenant de ce qui s’était passé, dit à Jésus : —Maître ! regarde le figuier que tu as maudit : il est devenu tout sec !

Jésus répondit : —Ayez foi en Dieu.

Vraiment, je vous l’assure, si quelqu’un dit à cette colline : « Soulève-toi de là et jette-toi dans la mer », sans douter dans son cœur, mais en croyant que ce qu’il dit va se réaliser, la chose s’accomplira pour lui.

C’est pourquoi je vous le déclare : tout ce que vous demandez dans vos prières, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé.

Quand vous priez, si vous avez quoi que ce soit contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père céleste vous pardonne, lui aussi, vos fautes. [

Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. ]

Ils retournèrent à *Jérusalem. Pendant que Jésus marchait dans la cour du *Temple, les chefs des *prêtres, les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple l’abordèrent et lui demandèrent :

—De quel droit agis-tu ainsi ? Qui t’a donné le droit de faire cela ?

Jésus leur répondit : —J’ai aussi une question à vous poser, une seule. Si vous me répondez, je vous dirai de quel droit je fais cela :

De qui Jean tenait-il son mandat pour baptiser ? De Dieu ou des hommes ? Répondez-moi !

Alors ils se mirent à raisonner entre eux : —Si nous disons : « De Dieu », il va demander : « Pourquoi alors n’avez-vous pas cru en lui ? »

Mais, d’autre part, si nous répondons : « Des hommes », alors ?... Ils craignaient les réactions de la foule, car tout le monde pensait que Jean était un vrai *prophète.

Ils répondirent donc à Jésus : —Nous ne savons pas. Et Jésus répliqua : —Alors, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit j’agis comme je le fais.


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      Genèse 41

      1 Au bout de 2 ans, le pharaon fit un rêve dans lequel il se tenait près du fleuve.
      2 Alors sept vaches belles et grasses sortirent du fleuve et se mirent à brouter dans la prairie.
      3 Sept autres vaches laides et maigres sortirent du fleuve après elles et se tinrent à côté d’elles au bord du fleuve.
      4 Les vaches laides et maigres mangèrent les sept vaches belles et grasses. Puis le pharaon se réveilla.
      5 Il se rendormit et fit un second rêve : sept épis gros et beaux montaient sur une même tige.
      6 Sept épis maigres et brûlés par le vent d'est poussèrent après eux.
      7 Les épis maigres engloutirent les sept épis gros et pleins. Puis le pharaon se réveilla. Voilà quel était le rêve.
      8 Le matin, le pharaon eut l'esprit troublé et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l'Egypte. Il leur raconta ses rêves, mais personne ne put les lui expliquer.
      9 Alors le grand responsable des boissons prit la parole et dit au pharaon : « Je vais rappeler aujourd'hui le souvenir de ma faute.
      10 Le pharaon s'était irrité contre ses serviteurs, et il m'avait fait mettre en prison dans la maison du chef des gardes, ainsi que le chef des boulangers.
      11 Nous avons tous les deux fait un rêve au cours d’une même nuit, et chacun de nous a reçu une explication en rapport avec le rêve qu'il avait fait.
      12 Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, un esclave du chef des gardes. Nous lui avons raconté nos rêves et il nous les a expliqués.
      13 Tout s’est produit conformément à l'explication qu'il nous avait donnée : le pharaon m'a rétabli dans mes fonctions et a fait pendre le chef des boulangers. »
      14 Le pharaon fit appeler Joseph. On s'empressa de le faire sortir de prison. Il se rasa, changea de vêtements et se rendit vers le pharaon.
      15 Le pharaon dit à Joseph : « J'ai fait un rêve. Personne ne peut l'expliquer, et j'ai appris à ton sujet que tu peux expliquer un rêve après l'avoir entendu. »
      16 Joseph répondit au pharaon : « Ce n'est pas moi, c'est Dieu qui donnera une réponse favorable au pharaon. »
      17 Le pharaon dit alors à Joseph : « Dans mon rêve, je me tenais sur le bord du fleuve.
      18 Alors sept vaches grasses et belles sont sorties du fleuve et se sont mises à brouter dans la prairie.
      19 Sept autres vaches sont sorties après elles, maigres, très laides et décharnées ; je n'en ai pas vu d'aussi laides dans toute l'Egypte.
      20 Les vaches décharnées et laides ont mangé les sept premières vaches qui étaient grasses.
      21 Elles les ont englouties dans leur ventre sans qu'on s'aperçoive qu'elles y étaient entrées : leur apparence était aussi laide qu’avant. Puis je me suis réveillé.
      22 J'ai vu encore en rêve sept épis pleins et beaux qui montaient sur une même tige.
      23 Sept épis vides, maigres, brûlés par le vent d'est, ont poussé après eux.
      24 Les épis maigres ont englouti les sept beaux épis. Je l'ai dit aux magiciens, mais personne ne m'a donné l'explication. »
      25 Joseph dit au pharaon : « Ce qu'a rêvé le pharaon correspond à un seul événement. Dieu a révélé au pharaon ce qu'il va faire.
      26 Les sept belles vaches sont sept années, et les sept beaux épis aussi : c'est un seul rêve.
      27 Les sept vaches décharnées et laides sorties après les premières sont sept années, tout comme les sept épis vides brûlés par le vent d'est. Ce sont sept années de famine.
      28 C’est comme je viens de le dire au pharaon, Dieu montre au pharaon ce qu'il va faire :
      29 il y aura sept années de grande abondance dans toute l'Egypte ;
      30 sept années de famine les suivront, et l'on oubliera toute cette abondance en Egypte. La famine détruira le pays.
      31 Cette famine qui suivra sera si forte qu'on ne s'apercevra plus de l'abondance dans le pays.
      32 Si le pharaon a vu le rêve se répéter, c'est que la décision est ferme de la part de Dieu et qu’il la mettra rapidement en œuvre.
      33 Maintenant, que le pharaon choisisse un homme intelligent et sage et qu'il le mette à la tête de l'Egypte.
      34 Que le pharaon établisse des commissaires sur le pays pour prélever un cinquième des récoltes de l'Egypte pendant les sept années d'abondance.
      35 Qu'ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années à venir, qu'ils amassent, sous l'autorité du pharaon, du blé et des vivres dans les villes et qu'ils en aient la garde.
      36 Ces provisions formeront une réserve pour le pays, pour les sept années de famine qui frapperont l’Egypte, afin que le pays ne soit pas détruit par la famine. »
      37 Ces paroles plurent au pharaon et à tous ses serviteurs.
      38 Le pharaon dit à ses serviteurs : « Pourrions-nous trouver un homme tel que celui-ci, qui a en lui l'Esprit de Dieu ? »
      39 Et le pharaon dit à Joseph : « Puisque Dieu t'a fait connaître tout cela, il n'y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi.
      40 Tu seras responsable de ma maison et tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m'élèvera au-dessus de toi. »
      41 Le pharaon dit à Joseph : « Vois, je te donne le commandement de toute l'Egypte. »
      42 Le pharaon retira l’anneau de son doigt et le passa au doigt de Joseph. Il lui donna des habits en fin lin et lui mit un collier d'or au cou.
      43 Il le fit monter sur le char qui suivait le sien et l'on criait devant lui : « A genoux ! » C'est ainsi que le pharaon lui donna le commandement de toute l'Egypte.
      44 Il dit encore à Joseph : « C’est moi qui suis le pharaon, mais sans ton accord personne ne lèvera la main ni le pied dans toute l'Egypte. »
      45 Le pharaon appela Joseph Tsaphnath-Paenéach et lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, le prêtre d'On. Joseph partit pour visiter l'Egypte.
      46 Il était âgé de 30 ans lorsqu'il se présenta devant le pharaon, le roi d'Egypte. Il quitta le pharaon et parcourut toute l'Egypte.
      47 Pendant les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment.
      48 Joseph rassembla tous les produits de ces sept années en Egypte. Il entreposa des vivres dans les villes en mettant à l'intérieur de chaque ville les produits des campagnes environnantes.
      49 Joseph amassa du blé comme le sable de la mer : en quantité si considérable que l'on cessa de compter parce qu'il n'y avait plus de nombre.
      50 Avant les années de famine, Joseph eut deux fils que lui donna Asnath, fille de Poti-Phéra, le prêtre d'On.
      51 Joseph appela l'aîné Manassé, car, dit-il, « Dieu m'a fait oublier toutes mes peines et toute ma famille. »
      52 Et il appela le second Ephraïm, car, dit-il, « Dieu m'a donné des enfants dans le pays de mon malheur. »
      53 Les sept années d'abondance qu'il y eut en Egypte passèrent,
      54 et les sept années de famine commencèrent à venir, comme Joseph l'avait annoncé. La famine régna dans tous les pays, mais dans toute l'Egypte il y avait du pain.
      55 Quand toute l'Egypte commença aussi à avoir faim, le peuple cria au pharaon pour avoir du pain. Le pharaon dit à tous les Egyptiens : « Allez vers Joseph et faites ce qu'il vous dira. »
      56 La famine régnait sur tout le pays. Joseph ouvrit tous les centres d'approvisionnement et vendit du blé aux Egyptiens, car la famine était forte en Egypte.
      57 On arrivait de tous les pays en Egypte pour acheter du blé à Joseph, car la famine était forte partout.

      Job 7

      1 » Le sort de l'homme sur la terre n’est-il pas celui d'un soldat, et sa vie n’est-elle pas celle d'un ouvrier ?
      2 L'esclave aspire à jouir de l'ombre et l’ouvrier attend son salaire.
      3 De même, j’ai hérité de mois de douleur, on m’a attribué des nuits de souffrance.
      4 Je me couche en disant : ‘Quand pourrai-je me lever ?’Le soir se prolonge et je suis rassasié d'insomnies jusqu'au lever du jour.
      5 Mon corps se couvre de vers et d'une croûte terreuse, ma peau s’est crevassée et se décompose.
      6 Plus rapides que la navette d’un tisserand, mes jours s'évanouissent : plus d'espérance !
      7 » Mon Dieu, souviens-toi que ma vie est un simple souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
      8 L'œil qui me regarde ne me verra plus. Ton œil me cherchera, et je ne serai plus là.
      9 Pareil à un nuage qui se dissipe et s'en va, celui qui descend au séjour des morts n’en remontera pas.
      10 Il ne reviendra plus chez lui et son domicile ne le connaîtra plus.
      11 C'est pourquoi je ne me retiendrai pas. Je parlerai, dans la détresse de mon esprit ; je me plaindrai, dans l'amertume de mon âme.
      12 » Suis-je une mer ou un monstre marin, pour que tu places des gardes autour de moi ?
      13 Quand je me dis : ‘Mon divan me soulagera, mon lit calmera mes douleurs’,
      14 tu m'effraies par des rêves, tu m’assailles de visions.
      15 Je voudrais être étranglé, je voudrais mourir plutôt que d’être réduit à l’état de squelette !
      16 Je suis dégoûté ! Je n’en ai plus pour longtemps. Laisse-moi, car ma vie est sans consistance.
      17 » Qu'est-ce que l'homme, pour que tu fasses tant de cas de lui, pour que tu lui portes tant d’attention,
      18 pour que tu le visites tous les matins, pour que tu le mettes à l'épreuve à chaque instant ?
      19 Quand cesseras-tu de me fixer du regard ? Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive ?
      20 Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi m’as-tu pris pour cible ? Pourquoi te serais-je à charge ?
      21 Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et n'oublies-tu pas ma faute ? En effet, je vais bientôt me coucher dans la poussière. Tu auras beau me chercher de bon matin, je ne serai plus là ! »

      Marc 11

      1 Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, près de Bethphagé et de Béthanie, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples
      2 en leur disant : « Allez au village qui est devant vous. Dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel personne n'est encore monté. Détachez-le et amenez-le.
      3 Si quelqu'un vous demande : ‘Pourquoi faites-vous cela ?’répondez : ‘Le Seigneur en a besoin’, et à l'instant il le laissera venir ici. »
      4 Les disciples partirent ; ils trouvèrent l'ânon attaché dehors près d'une porte, dans la rue, et ils le détachèrent.
      5 Quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : « Que faites-vous ? Pourquoi détachez-vous cet ânon ? »
      6 Ils répondirent comme Jésus le leur avait dit, et on les laissa faire.
      7 Ils amenèrent l'ânon à Jésus, jetèrent leurs vêtements sur lui, et Jésus s'assit dessus.
      8 Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d'autres des branches qu'ils coupèrent dans les champs.
      9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
      10 Béni soit le règne qui vient [au nom du Seigneur], le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts ! »
      11 Jésus entra à Jérusalem et se rendit au temple. Après avoir tout regardé autour de lui, comme il était déjà tard, il sortit pour aller à Béthanie avec les douze.
      12 Le lendemain, comme ils quittaient Béthanie, Jésus eut faim.
      13 Il aperçut de loin un figuier qui avait des feuilles et alla voir s'il y trouverait quelque chose, mais quand il se fut approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n'était pas la saison des figues.
      14 Alors Jésus prit la parole et lui dit : « Que plus jamais personne ne mange de ton fruit ! » Et ses disciples l'entendirent.
      15 Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs de monnaie et les sièges des vendeurs de pigeons.
      16 Il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple
      17 et il les enseignait en disant : « N'est-il pas écrit : Mon temple sera appelé une maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs. »
      18 Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi l'entendirent, et ils cherchaient les moyens de le faire mourir ; ils le redoutaient en effet, parce que toute la foule était frappée par son enseignement.
      19 Le soir venu, Jésus sortit de la ville.
      20 Le lendemain matin, en passant, les disciples virent le figuier : il était desséché jusqu'aux racines.
      21 Se rappelant ce qui s'était passé, Pierre dit à Jésus : « Maître, regarde, le figuier que tu as maudit est desséché. »
      22 Jésus leur dit alors : « Ayez foi en Dieu.
      23 Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : ‘Retire-toi de là et jette-toi dans la mer’, et s'il ne doute pas dans son cœur mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir.
      24 C'est pourquoi je vous le dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé.
      25 Et lorsque vous êtes debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez-lui afin que votre Père céleste vous pardonne aussi vos fautes.
      26 [Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. ] »
      27 Ils se rendirent de nouveau à Jérusalem et, pendant que Jésus se promenait dans le temple, les chefs des prêtres, les spécialistes de la loi et les anciens vinrent vers lui
      28 et lui dirent : « Par quelle autorité fais-tu ces choses et qui t'a donné l'autorité de les faire ? »
      29 Jésus leur répondit : « Je vous poserai [moi aussi] une question ; répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses.
      30 Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
      31 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Si nous répondons : ‘Du ciel’, il dira : ‘Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui ?’
      32 Et si nous répondons : ‘Des hommes…’ » Ils redoutaient les réactions du peuple, car tous considéraient réellement Jean comme un prophète.
      33 Alors ils répondirent à Jésus : « Nous ne savons pas. » Jésus leur répondit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »
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