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La Bible en 1 an - Jour 41

Sommaire

La famine sévissait de plus en plus durement dans le pays.

Quand la famille de Jacob eut mangé tout le blé rapporté d’Egypte, Jacob dit à ses fils : —Retournez là-bas nous acheter un peu de vivres.

Juda lui répondit : —Cet homme nous a solennellement avertis que nous ne pourrons plus nous présenter devant lui si notre frère ne nous accompagne pas.

Si tu laisses notre frère partir avec nous, nous irons en Egypte et nous t’achèterons des vivres.

Mais si tu ne le laisses pas venir, nous ne partirons pas ; car cet homme nous a bien dit : « Vous ne serez pas admis en ma présence si votre frère n’est pas avec vous. »

Israël reprit : —Pourquoi m’avez-vous causé ce tort ? Aviez-vous besoin de raconter à cet homme que vous avez encore un frère ?

Mais ils lui répondirent : —Cet homme nous a questionnés en détail sur nous et sur notre parenté. Il nous a demandé : « Votre père vit-il encore ? Avez-vous un autre frère ? » Et nous avons répondu à ces questions. Pouvions-nous savoir qu’il nous ordonnerait de lui amener notre frère ?

Alors Juda dit à Israël : —Père, laisse partir le jeune homme avec moi. Nous nous mettrons en route et nous irons là-bas pour pouvoir survivre. Sinon, nous mourrons tous, toi et nous et nos jeunes enfants.

Je le prends sous ma responsabilité. Et si je ne te le ramène pas, tu m’en demanderas compte.

Si nous n’avions pas tant tardé, nous serions déjà deux fois de retour.

Leur père Israël dit finalement : —Puisque c’est ainsi, faites ceci : Mettez dans vos bagages les meilleurs produits du pays et offrez-les à cet homme : un peu de baume et un peu de miel, de l’astragale, du laudanum, des pistaches et des amandes.

Prenez avec vous le double de la somme voulue et restituez l’argent qui a été remis à l’entrée de vos sacs. Peut-être s’agissait-il d’une erreur.

Emmenez votre frère et partez, retournez chez cet homme.

Que le Dieu tout-puissant le rende favorable à votre égard quand vous vous présenterez devant lui. Qu’il vous rende votre autre frère et vous laisse ramener Benjamin. Quant à moi, si je dois rester privé d’enfants, eh bien, que j’en sois privé !

Alors ils se chargèrent du présent, prirent avec eux une double somme d’argent et emmenèrent Benjamin. Ainsi ils se mirent en route, se rendirent en Egypte et se présentèrent devant Joseph.

Joseph vit avec eux Benjamin, il dit alors à l’intendant qui gérait sa maison : —Conduis ces gens chez moi, fais abattre une bête et apprête-la, car ces hommes mangeront avec moi à midi.

L’intendant exécuta les ordres de Joseph et il conduisit ces gens à la maison de son maître.

Ils furent effrayés d’être introduits dans la maison de Joseph et dirent : —On nous a certainement fait venir à cause de l’argent qui s’est retrouvé la dernière fois dans nos sacs. Ils vont se ruer sur nous pour nous prendre comme esclaves et s’emparer de nos ânes.

Ils s’approchèrent de l’intendant de la maison de Joseph et lui parlèrent à l’entrée de la maison,

en disant : —Excuse-nous, mon seigneur : nous sommes déjà venus une première fois pour acheter des vivres.

Quand nous sommes arrivés à l’étape où nous avons passé la nuit, nous avons ouvert nos sacs et chacun de nous a retrouvé son argent à l’ouverture de son sac, c’était exactement la somme que nous avions payée. Alors nous l’avons rapportée,

et nous avons emporté avec nous une autre somme d’argent pour acheter des vivres. Nous ne savons pas qui a remis notre argent dans nos sacs !

L’intendant répondit : —Soyez tranquilles : tout va bien pour vous ; ne craignez rien. C’est votre Dieu, le Dieu de votre père, qui a mis un trésor dans vos sacs. Pour ce qui est de votre argent, il m’a bien été remis. Puis il relâcha Siméon et le leur fit amener.

Il les introduisit ensuite dans la maison de Joseph. Il leur apporta de l’eau pour qu’ils se lavent les pieds et fit porter du fourrage à leurs ânes.

Ils préparèrent leur présent en attendant l’arrivée de Joseph pour midi ; ils avaient, en effet, appris qu’ils mangeraient là.

Joseph rentra chez lui. Ils lui offrirent le présent qu’ils avaient apporté et se prosternèrent à terre devant lui.

Il prit de leurs nouvelles et leur demanda : —Votre père âgé dont vous m’avez parlé, se porte-t-il bien ? Vit-il encore ?

Ils répondirent en s’inclinant et en se prosternant jusqu’à terre : —Ton serviteur, notre père, est encore en vie et il va bien.

En apercevant son frère Benjamin, fils de sa mère, il demanda : —Est-ce là votre frère cadet dont vous m’avez parlé ? Et il ajouta : Que Dieu te témoigne sa grâce, mon fils !

Joseph sortit en hâte car la vue de son frère l’avait profondément ému, et il chercha un endroit pour laisser couler ses larmes ; il se retira dans sa chambre et pleura.

Puis il se lava le visage et ressortit. Il contint son émotion et ordonna de servir le repas.

On les servit séparément, lui à une table, ses frères à une autre, et les Egyptiens qui mangeaient avec lui à une troisième table. En effet, les Egyptiens ne peuvent pas prendre leurs repas avec les Hébreux : ils considèrent cela comme une chose abominable.

On fit asseoir les frères en face de Joseph, par ordre d’âge, de l’aîné au plus jeune, de sorte qu’ils se regardaient l’un l’autre avec stupéfaction.

Joseph leur fit servir des mets de sa propre table ; Benjamin reçut une part cinq fois plus copieuse que celle des autres. Ainsi ils burent tout leur saoûl avec lui.

Alors Job répondit :

Oui, certes, je le sais, il en est bien ainsi : comment un homme serait-il juste devant Dieu ?

Qui donc s’aviserait de plaider contre lui ? Même une fois sur mille, il ne pourra répondre.

Dieu est riche en sagesse, et puissante est sa force. Qui pourrait le braver et s’en sortir indemne ?

Lui qui déplace les montagnes sans qu’elles ne s’en doutent et les renverse en sa colère,

il fait trembler la terre jusqu’en ses fondations : ses colonnes chancellent.

Il ordonne au soleil de ne pas se lever, et met sous scellés les étoiles.

Lui seul déploie le ciel et marche sur la mer, sur ses plus hautes vagues.

Il a fait la Grande Ourse, Orion et les Pléïades, et les constellations australes.

Il accomplit des œuvres grandioses, insondables, et des prodiges innombrables.

S’il passait près de moi, je ne le verrais pas, puis il s’éloignerait, je ne m’en apercevrais pas.

Qui peut lui retirer la proie qu’il prend de force ? Qui osera lui dire : « Que fais-tu là ? »

Dieu ne retient pas sa colère. Et devant lui s’effondrent tous les appuis de l’orgueilleux.

Combien moins oserais-je lui donner la réplique, et quels mots choisirais-je pour plaider avec lui ?

Même si je suis juste, je ne peux rien répondre. Je ne puis qu’implorer la pitié de mon juge.

Si même, à mon appel, il daignait me répondre, je ne pourrais quand même pas croire qu’il m’écoute,

car il m’a fait passer sous un vent de tempête, il a multiplié mes blessures sans cause.

Il ne me permet pas de reprendre mon souffle, tant il me rassasie de fiel.

Recourir à la force ? Mais il est le plus fort. Ou faire appel au droit ? Qui donc l’assignera ?

Si j’étais juste, c’est ma bouche elle-même qui me condamnerait. Si j’étais innocent, ma bouche me donnerait tort.

Suis-je vraiment intègre ? Je ne saurais le dire : je méprise ma vie.

Que m’importe, après tout ! C’est pourquoi j’ose dire : « Dieu détruit aussi bien l’innocent que l’impie. »

Quand survient un fléau qui tue soudainement, Dieu se rit des épreuves qui atteignent les justes.

Quand il livre un pays au pouvoir des *méchants, il en aveugle tous les juges. Et si ce n’est pas lui, alors, qui est-ce donc ?

Mes jours ont fui plus vite qu’un agile coureur, ils se sont écoulés, mais sans voir le bonheur,

ils ont glissé, rapides comme un esquif de jonc, comme le vol d’un aigle qui fonce sur sa proie.

Si même je me dis : « Oublie donc ta souffrance, va, change de visage et mets-toi à sourire ! »,

je redoute tous mes tourments car je sais bien que tu ne me traiteras pas en innocent.

Je serai tenu pour coupable ! Alors, pourquoi devrais-je me donner tant de peine en vain ?

J’aurais beau me laver avec de l’eau de neige, oui, j’aurais beau me nettoyer les mains avec de la potasse,

toi tu me plongerais dans un bourbier fangeux pour que mes habits mêmes me prennent en horreur.

Car il n’est pas un homme comme moi, pour que je lui réplique ou pour que nous allions ensemble au tribunal.

Il n’y a pas d’arbitre pouvant s’interposer et trancher entre nous.

Que Dieu écarte son bâton et que les terreurs qu’il me donne ne m’épouvantent plus !

Alors je parlerai sans avoir peur de lui. Mais ce n’est pas le cas, je suis tout seul avec moi-même !

Comme Jésus sortait du *Temple, un de ses *disciples lui dit : —Regarde, Maître, quelles belles pierres ! Quel édifice magnifique !

Jésus lui répondit : —Oui, regarde bien ces grandes constructions : il ne restera pas une pierre sur une autre, tout sera démoli.

Puis il alla s’asseoir sur les pentes du mont des Oliviers, en face du Temple. Pierre, *Jacques, Jean et André le prirent à part et lui demandèrent :

—Dis-nous : quand cela se produira-t-il et à quel signe reconnaîtra-t-on que tous ces événements seront près de s’accomplir ?

Là-dessus, Jésus leur dit : —Faites attention que personne ne vous induise en erreur.

Plusieurs viendront sous mon nom en disant : « Je suis le *Messie », et ils tromperont beaucoup de gens.

Quand vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres, ne vous laissez pas troubler, car cela doit arriver, mais ce ne sera pas encore la fin.

En effet, on verra se dresser une nation contre une nation, un royaume contre un autre, il y aura en divers lieux des tremblements de terre et des famines, mais ce ne seront que les premières douleurs de l’enfantement.

Quant à vous, faites attention à vous-mêmes : on vous traduira devant les tribunaux des *Juifs, on vous fouettera dans les *synagogues, vous comparaîtrez devant des gouverneurs et des rois à cause de moi, pour leur apporter un témoignage.

Il faut, avant tout, que la Bonne Nouvelle soit annoncée à toutes les nations.

Quand on vous emmènera pour vous traduire devant les autorités, ne vous inquiétez pas à l’avance de ce que vous direz, mais dites simplement ce qui vous sera donné au moment même : car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint.

Le frère livrera son propre frère pour le faire condamner à mort, et le père livrera son enfant ; des enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.

Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera *sauvé.

—Quand vous verrez l’abominable profanation établie dans le lieu où elle ne doit pas être — que celui qui lit comprenne ! — alors, que ceux qui sont en *Judée s’enfuient dans les montagnes.

Si quelqu’un est sur son toit en terrasse, qu’il ne rentre pas à l’intérieur de sa maison pour emporter quelque bien qui s’y trouve.

Que celui qui sera dans les champs ne retourne pas chez lui pour aller chercher son manteau.

Malheur, en ces jours-là, aux femmes enceintes et à celles qui allaitent !

Priez pour que cela n’arrive pas en hiver,

car ce seront des jours de détresse comme on n’en a pas connus depuis que Dieu a créé le monde et comme jamais plus on n’en verra de semblables.

Vraiment, si le Seigneur n’avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n’en réchapperait, mais, à cause de ceux qu’il a choisis pour qu’ils soient à lui, il abrégera ce temps de calamité.

Si quelqu’un vous dit alors : « Le Christ est ici ! » ou : « Il est là ! » ne le croyez pas.

De faux christs surgiront, ainsi que de faux prophètes. Ils produiront des signes miraculeux et de grands prodiges au point de tromper même, si c’était possible, ceux que Dieu a choisis.

Vous donc, faites attention, je vous ai prévenus.

Cependant, en ces jours-là, après ce temps de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté,

les étoiles tomberont du ciel ; les puissances célestes seront ébranlées.

—Alors on verra le *Fils de l’homme venir sur les nuées, avec beaucoup de puissance et de gloire.

Il enverra ses *anges rassembler ses élus des quatre coins de l’horizon, d’un bout à l’autre de l’univers.

Que l’exemple du figuier vous serve d’enseignement : quand ses rameaux deviennent tendres et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche.

De même, quand vous verrez se produire ces événements, sachez que le Fils de l’homme est proche, comme aux portes de la ville.

Vraiment, je vous assure que cette génération-ci ne passera pas avant que tout cela ne commence à se réaliser.

Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront jamais.

Quant au jour ou à l’heure, personne ne sait quand cela se produira, ni les *anges du ciel, ni même le Fils ; seul, le Père le sait.

—Soyez vigilants, restez sur vos gardes, puisque vous ne savez pas quand viendra le moment.

Les choses se passeront comme lorsqu’un homme quitte sa maison pour un long voyage et en laisse la responsabilité à ses serviteurs, en confiant à chacun sa tâche. Il commande au portier de veiller.

Tenez-vous donc vous aussi en éveil ! Car vous ne savez pas quand le maître de la maison doit revenir : sera-ce tard ? à minuit ? au chant du coq ? ou le matin ?

Qu’il ne vous trouve pas en train de dormir s’il revient à l’improviste !

Ce que je dis là, je vous le dis à tous : Tenez-vous en éveil !


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      Genèse 43

      1 La famine pesait lourdement sur le pays.
      2 Lorsqu'ils eurent fini de manger le blé qu'ils avaient rapporté d'Egypte, Jacob dit à ses fils : « Retournez nous acheter un peu de nourriture. »
      3 Juda lui répondit : « Cet homme nous a formellement déclaré : ‘Vous ne serez pas admis en ma présence à moins que votre frère ne soit avec vous.’
      4 Si donc tu veux bien laisser notre frère partir avec nous, nous descendrons t'acheter de la nourriture.
      5 En revanche, si tu ne veux pas le laisser partir, nous ne descendrons pas. En effet, cet homme nous a dit : ‘Vous ne serez pas admis en ma présence à moins que votre frère ne soit avec vous.’ »
      6 Israël dit alors : « Pourquoi avez-vous mal agi envers moi en révélant à cet homme que vous aviez encore un frère ? »
      7 Ils répondirent : « Cet homme nous a interrogés sur nous et sur notre origine en disant : ‘Votre père est-il encore en vie ? Avez-vous un frère ?’et nous avons répondu à ces questions-là. Pouvions-nous savoir qu'il dirait : ‘Faites venir votre frère’ ? »
      8 Juda dit à son père Israël : « Laisse le garçon partir avec moi, pour que nous puissions nous mettre en route. Ainsi nous resterons en vie et ne mourrons pas, ni nous, ni toi ni nos enfants.
      9 Je me porte moi-même garant pour lui, c’est à moi que tu le réclameras. Si je ne te le ramène pas et ne te permets pas de le revoir, je serai pour toujours coupable envers toi.
      10 En effet, si nous n'avions pas tardé, nous serions déjà deux fois de retour. »
      11 Leur père Israël leur dit : « Puisqu'il le faut, faites ceci : prenez dans vos sacs des meilleurs produits du pays pour en apporter en cadeau à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, des aromates, de la myrrhe, des pistaches et des amandes.
      12 Prenez le double d'argent avec vous et rapportez l'argent qu'on avait mis à l'entrée de vos sacs : peut-être était-ce une erreur.
      13 Quant à votre frère, prenez-le ! Levez-vous et retournez vers cet homme.
      14 Que le Dieu tout-puissant éveille la compassion de cet homme envers vous et qu'il laisse revenir votre autre frère et Benjamin avec vous ! De mon côté, si je dois être privé d’enfants, que j'en sois privé ! »
      15 Ces hommes prirent le cadeau. Ils prirent aussi le double d'argent avec eux, ainsi que Benjamin. Puis ils se levèrent, descendirent en Egypte et se présentèrent devant Joseph.
      16 Dès que Joseph vit Benjamin avec eux, il dit à son intendant : « Fais entrer ces hommes dans la maison, tue une bête et prépare un repas, car ils mangeront avec moi à midi. »
      17 L’homme se conforma à ses instructions et les conduisit dans la maison de Joseph.
      18 Ils eurent peur lorsqu'ils furent conduits à la maison de Joseph et se dirent : « C'est à cause de l'argent remis l'autre fois dans nos sacs qu'on nous emmène. C'est pour se jeter sur nous, se précipiter sur nous. C'est pour nous prendre comme esclaves et s'emparer de nos ânes. »
      19 Ils s'approchèrent de l'intendant de Joseph et lui adressèrent la parole à l'entrée de la maison.
      20 Ils dirent : « Pardon, seigneur, nous sommes déjà descendus une fois pour acheter de la nourriture.
      21 Quand nous sommes arrivés à l'endroit où nous devions passer la nuit, nous avons ouvert nos sacs et constaté que l'argent de chacun était à l'entrée de son sac, notre poids exact d’argent. Nous le rapportons avec nous.
      22 Nous avons amené une autre somme d'argent pour acheter de la nourriture. Nous ne savons pas qui avait mis notre argent dans nos sacs. »
      23 L'intendant répondit : « Soyez tranquilles ! N’ayez pas peur : c'est votre Dieu, le Dieu de votre père, qui vous a donné un trésor dans vos sacs. Votre argent m'était bien parvenu. » Puis il leur amena Siméon
      24 et les fit entrer dans la maison de Joseph. Il leur donna de l'eau pour qu’ils puissent se laver les pieds ; il donna aussi du fourrage à leurs ânes.
      25 Ils préparèrent leur cadeau en attendant que Joseph vienne à midi, car on les avait informés qu'ils mangeraient chez lui.
      26 Quand Joseph fut arrivé à la maison, ils lui offrirent le cadeau qu'ils avaient apporté et se prosternèrent jusqu’à terre devant lui.
      27 Il leur demanda comment ils allaient et dit : « Votre vieux père, dont vous aviez parlé, est-il en bonne santé ? Est-il encore en vie ? »
      28 Ils répondirent : « Ton serviteur, notre père, est en bonne santé ; il est encore en vie. » Puis ils s'inclinèrent et se prosternèrent.
      29 Joseph leva les yeux et jeta un regard sur son frère Benjamin, le fils de sa mère. Il demanda : « Est-ce votre jeune frère, celui dont vous m'aviez parlé ? » Et il ajouta : « Que Dieu te fasse grâce, mon fils ! »
      30 Il était profondément ému à la vue de son frère et avait besoin de pleurer. Il entra précipitamment dans une chambre et y pleura.
      31 Après s'être lavé le visage, il en sortit. Retenant son émotion, il ordonna qu’on serve à manger.
      32 On servit séparément Joseph et ses frères. Les Egyptiens qui mangeaient avec lui furent aussi servis séparément, car les Egyptiens ne pouvaient pas manger avec les Hébreux : c'est une pratique abominable à leurs yeux.
      33 Les frères de Joseph s'assirent en sa présence, de l’aîné au plus jeune en fonction de leur âge. Ils se regardaient les uns les autres avec étonnement.
      34 Joseph leur fit porter des plats qui étaient devant lui et Benjamin en eut cinq fois plus que les autres. Ils burent tout leur soûl avec lui.

      Job 9

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « C’est vrai, je sais bien que telle est la situation. Comment l'homme pourrait-il être juste devant Dieu ?
      3 Si l’homme voulait contester avec Dieu, il ne pourrait même pas lui donner une seule réponse sur mille.
      4 C’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la toute-puissance. Qui lui a déjà résisté sans subir de dommage ?
      5 » C’est lui qui déplace les montagnes à l’improviste, qui les bouleverse dans sa colère.
      6 Il fait trembler la terre sur elle-même, et ses piliers sont ébranlés.
      7 Il donne ses ordres au soleil, et le soleil ne paraît pas ; il verrouille le ciel autour des étoiles.
      8 Tout seul, il déploie le ciel, il marche sur les hauteurs de la mer.
      9 Il a fait la Grande Ourse, Orion et les Pléiades, ainsi que les constellations du sud.
      10 C’est lui l’auteur de grandeurs qu’il est impossible d’explorer, de merveilles si nombreuses qu’il est impossible de les compter.
      11 » S’il passe près de moi, je ne le vois pas ; s’il disparaît, je ne m’en aperçois pas.
      12 S'il arrache, qui s'y opposera ? Qui lui dira : ‘Que fais-tu ?’
      13 Dieu ne retire pas sa colère ; devant lui les appuis de l’orgueilleux s’effondrent.
      14 » Et moi, comment pourrais-je lui répondre ? Quels mots pourrais-je choisir pour argumenter avec lui ?
      15 Même si je suis juste, je ne répondrai pas. Je ne peux qu'implorer la grâce de mon juge.
      16 Même si je faisais appel à lui et qu’il me réponde, je ne croirais pas qu'il m’a écouté,
      17 puisqu’il m'assaille par une tempête et multiplie sans raison mes blessures.
      18 Il ne me laisse pas reprendre mon souffle, tant il me rassasie d'amertume.
      19 Si je veux recourir à la force, voici qu’il est tout-puissant ! Si c’est au droit, qui me fera comparaître ?
      20 Même si je suis juste, ma bouche me condamnera ; même si je suis intègre, elle me déclarera coupable.
      21 » Suis-je intègre ? Je ne le sais pas moi-même. Je suis dégoûté de mon existence.
      22 Qu'importe après tout ? En effet, j'ose le dire, il extermine l'homme intègre aussi bien que le méchant.
      23 Si un fléau donne subitement la mort, il se moque de la détresse des innocents.
      24 La terre est livrée entre les mains du méchant : il aveugle ses juges. Si ce n'est pas lui, qui est-ce donc ?
      25 » Plus rapides qu'un coureur, mes jours prennent la fuite sans avoir vu le bonheur.
      26 Ils filent comme des barques de jonc, pareils à l'aigle qui fonce sur sa proie.
      27 Si je dis : ‘Je veux oublier ma plainte, laisser ma tristesse, reprendre courage’,
      28 je reste effrayé par toutes mes douleurs. » Je sais que tu ne me considéreras pas comme innocent.
      29 C’est moi qui serai jugé coupable. Pourquoi me fatiguer inutilement ?
      30 Si je me lavais dans la neige, si je purifiais mes mains avec du savon,
      31 tu me plongerais dans la boue et mes habits m'auraient en horreur.
      32 » Dieu n'est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice.
      33 Il n'y a pas entre nous de médiateur qui pose sa main sur nous deux.
      34 Qu'il retire son bâton de dessus moi, que ses terreurs ne me tourmentent plus !
      35 Alors je parlerai sans avoir peur de lui, mais ce n’est pas le cas et je reste seul avec moi-même.

      Marc 13

      1 Lorsque Jésus sortit du temple, un de ses disciples lui dit : « Maître, regarde : quelles pierres et quelles constructions ! »
      2 Jésus lui répondit : « Vois-tu ces grandes constructions ? Il ne restera pas pierre sur pierre, tout sera détruit. »
      3 Puis il s'assit sur le mont des Oliviers, en face du temple. Pierre, Jacques, Jean et André lui posèrent en privé cette question :
      4 « Dis-nous : quand cela arrivera-t-il et à quel signe reconnaîtra-t-on que tous ces événements vont s'accomplir ? »
      5 Jésus se mit alors à leur dire : « Faites bien attention que personne ne vous égare.
      6 En effet, beaucoup viendront sous mon nom et diront : ‘C'est moi.’Et ils tromperont beaucoup de gens.
      7 Quand vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres, ne vous laissez pas effrayer, car il faut que ces choses arrivent. Cependant, ce ne sera pas encore la fin.
      8 Une nation se dressera contre une nation et un royaume contre un royaume ; en divers endroits il y aura des tremblements de terre, il y aura des famines [et des troubles]. Ce sera le commencement des douleurs.
      9 Faites attention à vous-mêmes. On vous livrera aux tribunaux et vous serez battus dans les synagogues ; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois à cause de moi pour leur apporter votre témoignage.
      10 Il faut d'abord que la bonne nouvelle soit proclamée à toutes les nations.
      11 Quand on vous emmènera pour vous faire arrêter, ne vous inquiétez pas d'avance de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné au moment même. En effet, ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit saint.
      12 Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se soulèveront contre leurs parents et les feront mourir.
      13 Vous serez détestés de tous à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.
      14 » Lorsque vous verrez l'abominable dévastation [dont a parlé le prophète Daniel] établie là où elle ne doit pas être – que celui qui lit fasse attention – alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes,
      15 que celui qui sera sur le toit ne descende pas et n'entre pas dans sa maison pour prendre quelque chose,
      16 et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau.
      17 Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront durant ces jours-là !
      18 Priez pour que cela n'arrive pas en hiver,
      19 car ces jours-là, la détresse sera telle qu'il n'y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à présent et qu'il n'y en aura jamais plus.
      20 Et si le Seigneur n'avait pas abrégé ces jours, personne ne serait sauvé ; mais il les a abrégés à cause des élus, de ceux qu'il a choisis.
      21 Si quelqu'un vous dit alors : ‘Le Messie est ici’ou : ‘Il est là’, ne le croyez pas,
      22 car de prétendus messies et de prétendus prophètes surgiront ; ils feront des prodiges et des signes miraculeux pour tromper, si c'était possible, [même] ceux qui ont été choisis.
      23 Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d'avance.
      24 Mais ces jours-là, après ce temps de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière,
      25 les étoiles tomberont du ciel et les puissances célestes seront ébranlées.
      26 Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire.
      27 Il enverra ses anges et rassemblera ceux qu’il a choisis des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre jusqu'à l'extrémité du ciel.
      28 Tirez instruction de la parabole du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l'été est proche.
      29 De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l'homme est proche, qu’il est à la porte.
      30 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive.
      31 Le ciel et la terre disparaîtront, mais mes paroles ne disparaîtront pas.
      32 » Quant au jour et à l'heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel ni le Fils : le Père seul les connaît.
      33 Faites bien attention, restez en éveil et priez, car vous ignorez quand ce temps viendra.
      34 Cela se passera comme pour un homme qui part en voyage : il laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun son travail et ordonne au portier de rester éveillé.
      35 Restez donc vigilants, car vous ne savez pas quand viendra le maître de la maison : le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin.
      36 Qu'il ne vous trouve pas endormis quand il arrivera tout à coup !
      37 Ce que je vous dis, je le dis à tous : Restez vigilants. »
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