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La Bible en 1 an - Jour 43

Sommaire

Alors Joseph, ne pouvant plus dominer son émotion devant tous ceux qui étaient présents, s’écria : —Faites sortir tout le monde ! Ainsi personne de son entourage n’était en sa présence lorsqu’il fit connaître son identité à ses frères.

Mais il sanglotait si fort en parlant que les Egyptiens l’entendirent, et la nouvelle parvint jusqu’au palais du pharaon.

Il dit à ses frères : —Je suis Joseph ! Mon père est-il encore en vie ? Mais ses frères étaient incapables de lui répondre tant ils avaient peur de lui.

Alors Joseph leur dit : —Venez près de moi ! Ils s’approchèrent. —Je suis Joseph, leur dit-il, votre frère, que vous avez vendu pour être emmené en Egypte.

Et maintenant, ne vous tourmentez pas et ne vous accablez pas de remords de m’avoir vendu comme esclave. C’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous.

Car voici deux ans que la famine sévit dans ce pays et pendant cinq ans encore, il n’y aura ni labour ni moisson.

Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister sur la terre et vous garder la vie, par une très grande délivrance.

C’est pourquoi ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, c’est Dieu. Et il m’a élevé au rang de « Père pour le pharaon », faisant de moi le maître de toute sa cour et le dirigeant de toute l’Egypte.

Retournez donc au plus vite auprès de mon père et dites-lui : « Ton fils Joseph te fait dire ceci : Dieu m’a établi maître de toute l’Egypte ; viens auprès de moi sans tarder.

Tu habiteras dans la région de Gochên, pour être proche de moi, toi, tes enfants et tes petits-enfants, tes moutons, tes chèvres et tes bœufs et tout ce qui t’appartient.

Et là, je pourvoirai à tes besoins pour que tu ne restes pas sans ressources, toi, ta famille et tout ce qui t’appartient. En effet, il y aura encore cinq ans de famine. »

Et voici : vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin également, que c’est bien moi qui vous parle.

Informez mon père des honneurs dont je suis comblé en Egypte, racontez-lui tout ce que vous avez vu et dépêchez-vous de le faire venir ici.

Puis il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et tous deux pleurèrent de joie sur les épaules l’un de l’autre.

Ensuite, il embrassa tous ses frères en pleurant. Après quoi, ses frères s’entretinrent avec lui.

La nouvelle de l’arrivée des frères de Joseph se répandit aussitôt au palais du pharaon. Elle fit plaisir au pharaon et à ses hauts fonctionnaires.

Le pharaon dit à Joseph : —Tu diras à tes frères : « Voilà ce que vous allez faire : Chargez vos bêtes et retournez au pays de Canaan,

pour aller y chercher votre père ainsi que vos familles. Puis vous reviendrez chez moi et je vous donnerai les bonnes terres d’Egypte et vous mangerez les meilleurs produits du pays. »

Quant à toi, transmets-leur l’ordre suivant : « Emmenez avec vous d’Egypte des chariots pour vos enfants et vos femmes, faites-y monter aussi votre père et revenez.

N’ayez pas de regret pour ce que vous laisserez, car ce qu’il y a de meilleur dans toute l’Egypte sera à votre disposition. »

Les fils d’Israël firent ce qu’on leur avait dit. Joseph leur procura des chariots, selon ce qu’avait déclaré le pharaon, et il leur donna des provisions pour le voyage.

Il offrit un habit de rechange à chacun de ses frères ; quant à Benjamin, il lui donna trois cents pièces d’argent et cinq habits de rechange.

Il envoya à son père dix ânes chargés des meilleurs produits de l’Egypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain et de vivres pour son voyage.

Il prit congé de ses frères en leur recommandant de ne pas se disputer en chemin. Et ils s’en allèrent.

Ils retournèrent donc d’Egypte au pays de Canaan auprès de Jacob, leur père.

Ils lui annoncèrent la nouvelle : « Joseph vit encore, et c’est même lui qui gouverne toute l’Egypte. » Mais il ne réagit pas parce qu’il ne les croyait pas.

Ils lui répétèrent tout ce que Joseph avait dit. Puis Jacob vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter. Alors ce fut comme s’il reprit vie.

Et Israël déclara : —Oui, je suis convaincu : Joseph mon fils est encore en vie, j’irai le voir avant de mourir.

Puis Tsophar de Naama prit la parole et dit :

Ne répondra-t-on pas à ce flot de paroles ? Suffit-il de parler pour que l’on ait raison ?

A cause de tes vains discours, tous devront-ils se taire ? Railleras-tu sans qu’on t’en fasse honte ?

Or, tu as osé dire : « Ce que je dis est vrai, je suis pur devant toi. »

Ah ! S’il plaisait à Dieu de te parler lui-même, s’il desserrait les lèvres !

Il te révélerait de la sagesse les secrets car elle est bien trop haute pour notre intelligence ; tu comprendrais alors que Dieu laisse passer une part de tes fautes.

Prétends-tu pénétrer les profondeurs de Dieu, saisir la perfection du Tout-Puissant ?

Elle est plus haute que le ciel. Que feras-tu ? Et plus profonde que l’abîme. Qu’en sauras-tu ?

Elle est plus longue que la terre, plus large que la mer.

Si, au passage, il emprisonne le coupable et s’il le convoque en justice, qui peut s’y opposer ?

Car il connaît bien les trompeurs, il discerne une faute sans effort d’attention.

Celui qui a la tête vide pourra devenir sage quand un ânon sauvage naîtra domestiqué.

Toi, si tu affermis ton cœur et si tu tends les bras vers Dieu,

si tu abandonnes les fautes dont tes mains sont coupables, si tu ne permets pas à la perversité d’habiter sous ta tente,

alors tu lèveras la tête sans avoir honte, tu tiendras ferme et tu ne craindras rien.

Tu oublieras ta peine, son souvenir sera comme une eau écoulée.

Ta vie sera plus claire que le soleil en plein midi, l’obscurité luira comme une aurore.

Tu reprendras confiance car l’espoir renaîtra. Et tu regarderas autour de toi, tu vivras tout à fait tranquille,

et tu te coucheras sans que nul ne te trouble. Beaucoup de gens viendront implorer ta faveur.

Mais les yeux des *méchants finiront par s’éteindre. Leur refuge fera défaut, leur seul espoir sera de rendre l’âme.

Dès l’aube, les chefs des *prêtres tinrent conseil avec les responsables du peuple, les *spécialistes de la Loi, et tout le *Grand-Conseil. Ils firent enchaîner Jésus, l’emmenèrent et le remirent entre les mains de *Pilate.

Pilate l’interrogea : —Es-tu le roi des *Juifs ? —Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.

Les chefs des prêtres portèrent contre lui de nombreuses accusations.

Pilate l’interrogea de nouveau et lui dit : —Eh bien ! Tu ne réponds rien ? Tu as entendu toutes les accusations qu’ils portent contre toi ?

Mais, au grand étonnement de Pilate, Jésus ne répondit plus rien.

A chaque fête de la *Pâque, Pilate relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.

Or, à ce moment-là, il y avait sous les verrous le nommé Barabbas avec les agitateurs qui avaient commis un meurtre au cours d’une émeute.

La foule monta donc au prétoire et se mit à réclamer la faveur que le gouverneur lui accordait d’habitude.

Pilate répondit : —Voulez-vous que je vous relâche le roi des *Juifs ?

Il s’était rendu compte, en effet, que les chefs des *prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie.

Mais les chefs des prêtres persuadèrent la foule de demander qu’il libère plutôt Barabbas.

—Mais alors, insista Pilate, que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?

De nouveau, ils crièrent : —Crucifie-le !

—Qu’a-t-il fait de mal ? Eux, cependant, crièrent de plus en plus fort : —Crucifie-le !

Alors Pilate, voulant donner satisfaction à la foule, leur relâcha Barabbas et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouet, il le livra pour qu’on le crucifie.

Les soldats emmenèrent Jésus dans la cour intérieure du palais et firent venir toute la cohorte.

Alors ils le revêtirent d’un manteau de couleur pourpre et lui posèrent une couronne tressée de rameaux épineux.

Puis ils le saluèrent en disant : —Salut, roi des Juifs !

Ils le frappaient à la tête avec un roseau et crachaient sur lui, s’agenouillaient et se prosternaient devant lui.

Quand ils eurent fini de se moquer de lui, ils lui arrachèrent le manteau de couleur pourpre, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent hors de la ville pour le crucifier.

Ils obligèrent un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, à porter la croix de Jésus.

Et ils amenèrent Jésus au lieu appelé Golgotha (ce qui signifie « lieu du Crâne »).

Ils lui donnèrent du vin additionné de *myrrhe, mais il n’en prit pas.

Ils le clouèrent sur la croix. Puis ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort ce qui reviendrait à chacun.

Il était environ neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.

L’écriteau sur lequel était inscrit le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».

Avec Jésus, ils crucifièrent deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête, et criaient : —Hé ! toi qui démolis le *Temple et qui le reconstruis en trois jours,

sauve-toi toi-même : descends de la croix !

De même aussi les chefs des *prêtres se moquaient de lui avec les *spécialistes de la Loi ; ils se disaient entre eux : —Dire qu’il a sauvé les autres et qu’il est incapable de se sauver lui-même !

Lui ! Le *Messie ! Le roi d’*Israël ! Qu’il descende donc de la croix : alors nous verrons, et nous croirons ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.

A midi, le pays tout entier fut plongé dans l’obscurité, et cela dura jusqu’à trois heures de l’après-midi.

Vers trois heures, Jésus cria d’une voix forte : —Eli, Eli, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné  ?

En entendant ces paroles, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : —Voilà qu’il appelle Elie.

Un homme courut imbiber une éponge de vinaigre, la piqua au bout d’un roseau et la présenta à Jésus pour qu’il boive, en disant : —Laissez-moi faire ! On va bien voir si Elie vient le tirer de là.

Mais Jésus poussa un grand cri et expira.

Alors, le rideau du *Temple se déchira en deux, de haut en bas.

Voyant de quelle manière il était mort, l’officier romain, qui se tenait en face de Jésus, dit : —Cet homme était vraiment Fils de Dieu !

Il y avait aussi là quelques femmes qui regardaient de loin. Parmi elles, Marie de Magdala, Marie la mère de *Jacques le Jeune et de Joses, ainsi que Salomé.

Quand il était en *Galilée, c’étaient elles qui l’avaient suivi en étant à son service. Il y avait aussi beaucoup d’autres femmes qui étaient montées avec lui à *Jérusalem.

Le soir venu — c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du *sabbat —

Joseph d’Arimathée arriva. C’était un membre éminent du *Grand-Conseil qui, lui aussi, vivait dans l’attente du *royaume de Dieu. Il eut le courage de se rendre chez *Pilate pour lui demander le corps de Jésus.

Pilate fut surpris d’apprendre que Jésus était déjà mort. Il fit appeler l’officier de service et lui demanda s’il était mort depuis longtemps.

Renseigné par le centurion, il autorisa Joseph à disposer du corps.

Celui-ci, après avoir acheté un drap de lin, descendit le corps de la croix, l’enveloppa dans le drap et le déposa dans un tombeau taillé dans le roc. Puis il roula un bloc de pierre devant l’entrée du tombeau.

Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où il le mettait.


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      Genèse 45

      1 Joseph ne parvenait plus à se retenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria : « Faites sortir tout le monde ! » si bien qu’il ne resta plus personne avec lui quand il se fit reconnaître par ses frères.
      2 Il se mit à sangloter. Les Egyptiens l'entendirent et la nouvelle parvint à l’entourage du pharaon.
      3 Joseph dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Mon père est-il encore en vie ? » Mais ses frères furent incapables de lui répondre, tant ils étaient troublés de se retrouver devant lui.
      4 Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi » et ils s'approchèrent. Il dit : « Je suis Joseph, votre frère, celui que vous avez vendu à destination de l’Egypte.
      5 Maintenant, ne vous tourmentez pas et ne soyez pas fâchés contre vous-mêmes de m'avoir vendu pour que je sois conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé ici avant vous.
      6 Voilà 2 ans que la famine dure dans le pays, et pendant 5 ans encore il n'y aura ni labourage ni moisson.
      7 Dieu m'a envoyé ici avant vous pour vous permettre de subsister dans le pays et pour vous faire vivre en vous accordant une grande délivrance.
      8 Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu. Il m'a établi père du pharaon, seigneur de toute sa maison et gouverneur de toute l'Egypte.
      9 Dépêchez-vous de remonter vers mon père pour lui annoncer : ‘Voici ce qu’a dit ton fils Joseph : Dieu m'a établi seigneur de toute l'Egypte. Descends vers moi sans tarder !
      10 Tu habiteras dans la région de Gosen et tu seras près de moi avec tes enfants et petits-enfants, tes brebis et tes bœufs, ainsi que tout ce qui est à toi.
      11 Là je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine. Ainsi tu ne seras pas réduit à la misère, ni toi, ni ta famille ni tout ce qui t’appartient.’
      12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin le voit de ses yeux, que c'est moi-même qui vous parle.
      13 Racontez à mon père toute la gloire dont je jouis en Egypte et tout ce que vous avez vu, et dépêchez-vous de faire descendre mon père ici. »
      14 Puis il se jeta au cou de son frère Benjamin et pleura. Benjamin pleura aussi à son cou.
      15 Joseph embrassa tous ses frères en pleurant. Après quoi, ses frères discutèrent avec lui.
      16 Le bruit circula au palais du pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés, et cette nouvelle plut au pharaon et à ses serviteurs.
      17 Le pharaon dit à Joseph : « Dis à tes frères : ‘Faites ceci : chargez vos bêtes et partez pour le pays de Canaan ;
      18 prenez votre père et vos familles et venez vers moi. Je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur en Egypte et vous mangerez les meilleurs produits du pays.’
      19 Tu as ordre de leur dire : ‘Faites ceci : prenez en Egypte des chariots pour vos enfants et pour vos femmes, amenez votre père et venez.
      20 Ne regrettez pas ce que vous laisserez, car ce qu'il y a de meilleur dans toute l'Egypte sera pour vous.’ »
      21 C’est ce que firent les fils d'Israël. Joseph leur donna des chariots, conformément à l'ordre du pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route.
      22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange, mais à Benjamin il donna 300 pièces d'argent et 5 vêtements de rechange.
      23 Il envoya à son père 10 ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Egypte ainsi que 10 ânesses chargées de blé, de pain et de nourriture pour le voyage de son père.
      24 Puis il laissa partir ses frères. Lorsque ceux-ci partirent, il leur dit : « Ne vous disputez pas en chemin ! »
      25 Ils remontèrent de l'Egypte et arrivèrent dans le pays de Canaan vers leur père Jacob.
      26 Ils lui annoncèrent : « Joseph vit encore, et c'est même lui qui gouverne toute l'Egypte. » Cependant, Jacob resta sans réaction parce qu'il ne les croyait pas.
      27 Ils lui rapportèrent alors toutes les paroles que Joseph leur avait dites, et lorsqu’il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter, leur père Jacob se ranima.
      28 Israël dit : « Cela suffit ! Mon fils Joseph est encore en vie ! Je veux aller le voir avant de mourir. »

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 « Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison ?
      3 Tes bavardages feront-ils taire les hommes ? Te moqueras-tu sans que personne ne puisse te confondre ?
      4 » Tu affirmes : ‘Ma manière de voir est indiscutable et je suis pur à tes yeux.’
      5 Si seulement Dieu voulait parler, s'il ouvrait la bouche pour te répondre
      6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.
      7 » Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu ? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que le ciel : comment t’y prendras-tu ? Elle est plus profonde que le séjour des morts : que pourras-tu en savoir ?
      9 Ses dimensions sont plus longues que la terre et plus larges que la mer.
      10 S'il passe, s'il emprisonne, s'il convoque à son tribunal, qui s'y opposera ?
      11 En effet, il discerne les hommes faux, il voit l’injustice sans même y prêter attention.
      12 En revanche, l'homme à la tête creuse aura de l'intelligence quand le petit d'un âne sauvage naîtra comme un être humain.
      13 » Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes mains vers Dieu,
      14 si tu éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne laisses pas le crime habiter sous tes tentes,
      15 alors tu pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur.
      16 Tu oublieras tes souffrances, tu ne t'en souviendras pas plus que de l’eau qui s’est écoulée.
      17 Ton existence aura plus d'éclat que le soleil en plein midi, tes ténèbres seront pareilles à la lumière du matin,
      18 tu reprendras confiance, parce qu’il y aura de l’espoir. Tu regarderas autour de toi, et tu te coucheras en sécurité.
      19 Tu t’allongeras sans personne pour t’inquiéter et beaucoup rechercheront ta faveur.
      20 » En revanche, les yeux des méchants s’épuiseront à chercher sans succès un refuge. Pouvoir rendre l’âme, voilà quelle est leur espérance ! »

      Marc 15

      1 Dès le matin, les chefs des prêtres tinrent conseil avec les anciens, les spécialistes de la loi et tout le sanhédrin. Après avoir attaché Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      3 Les chefs des prêtres portaient contre lui beaucoup d'accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : « Ne réponds-tu rien ? Vois tous les témoignages qu'ils portent contre toi. »
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.
      7 Il y avait en prison le dénommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis lors d'une émeute.
      8 La foule se mit à demander à grands cris ce qu'il avait l’habitude de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      10 En effet, il savait que c'était par jalousie que les chefs des prêtres avaient fait arrêter Jésus.
      11 Cependant, les chefs des prêtres excitèrent la foule afin que Pilate leur relâche plutôt Barabbas.
      12 Pilate reprit la parole et leur dit : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! »
      14 « Quel mal a-t-il fait ? » leur dit Pilate. Ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
      15 Voulant satisfaire la foule, Pilate leur relâcha Barabbas et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      16 Les soldats conduisirent Jésus à l'intérieur de la cour, c'est-à-dire dans le prétoire, et ils rassemblèrent toute la troupe.
      17 Ils lui mirent un habit pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d'épines qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour se prosterner devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent l’habit pourpre, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent un passant qui revenait des champs à porter la croix de Jésus. C’était Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus.
      22 Ils conduisirent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ».
      23 Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      28 [Ainsi fut accompli ce que dit l'Ecriture : Il a été compté parmi les criminels. ]
      29 Les passants l'insultaient et secouaient la tête en disant : « Hé ! toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
      31 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi, se moquaient aussi entre eux et disaient : « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      34 Et à trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Voici qu'il appelle Elie. »
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : « Laissez donc, voyons si Elie viendra le descendre de là. »
      37 Cependant, Jésus poussa un grand cri et expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Quand l’officier romain qui se tenait en face de Jésus [entendit son cri et] le vit expirer de cette manière, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et beaucoup d’autres femmes qui étaient aussi montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir venu, comme c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
      43 Joseph d'Arimathée arriva. C’était un membre éminent du conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit venir l’officier et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps.
      45 Une fois renseigné par l’officier, il fit remettre le corps à Joseph.
      46 Joseph acheta un drap de lin, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche. Puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.
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