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La Bible en 1 an - Jour 45

Sommaire

Joseph alla donc informer le pharaon et lui dit : —Mon père et mes frères sont arrivés du pays de Canaan avec leurs moutons, leurs chèvres, leurs bœufs et tout ce qui leur appartient ; et ils sont dans la région de Gochên.

Il avait emmené avec lui cinq de ses frères qu’il présenta au pharaon.

Le pharaon leur demanda : —Quelles sont vos occupations ? Ils répondirent : —Tes serviteurs sont bergers comme l’étaient nos ancêtres.

Et ils ajoutèrent : Nous sommes venus séjourner dans le pays, car la famine sévit durement au pays de Canaan et il n’y a plus de pâturage pour les troupeaux de tes serviteurs là-bas. Permets donc à tes serviteurs de s’installer dans la région de Gochên.

Le pharaon dit à Joseph : —Ton père et tes frères sont venus te rejoindre ;

le pays est à ta disposition. Installe-les dans la meilleure province du pays : qu’ils habitent dans la région de Gochên. Et si tu sais qu’il y a parmi eux des hommes capables, tu les établiras comme responsables de mes troupeaux.

Joseph fit aussi venir son père Jacob pour le présenter au pharaon. Jacob salua respectueusement le pharaon.

Celui-ci lui demanda : —Quel âge as-tu ?

Jacob répondit : —Le nombre de mes années de migrations est de cent trente. Les jours de ma vie ont été peu nombreux et mauvais et je n’atteindrai pas le nombre des années qu’ont duré les migrations de mes ancêtres.

Puis Jacob salua respectueusement le pharaon et se retira.

Joseph installa son père et ses frères et leur donna une propriété dans la meilleure partie d’Egypte, dans la région de Ramsès, comme le pharaon l’avait ordonné.

Il procura à son père, à ses frères et à toute la famille de son père les vivres dont ils avaient besoin selon le nombre des personnes à leur charge.

La famine était si grande en Egypte et en Canaan qu’on ne trouvait plus nulle part de quoi manger, et les habitants dépérissaient de faim.

En échange du blé qu’il vendait, Joseph recueillit tout l’argent qui se trouvait en Egypte et en Canaan, et en remplit les caisses du pharaon.

Quand il n’y eut plus d’argent en Egypte et en Canaan, tous les Egyptiens vinrent trouver Joseph et lui dirent : —Donne-nous de quoi manger ! Pourquoi devrions-nous mourir là sous tes yeux parce que nous n’avons plus d’argent ?

Joseph répondit : —Si vous n’avez plus d’argent, donnez-moi votre bétail, et je vous fournirai de la nourriture en échange de vos troupeaux.

Ils amenèrent donc leur bétail à Joseph qui leur donna de quoi manger en échange de leurs chevaux, de leurs ânes, et de leurs troupeaux de moutons, de chèvres et de bœufs. Cette année-là, il leur assura la nourriture en échange de tous leurs troupeaux.

L’année suivante, ils revinrent le trouver et lui dirent : —Mon seigneur n’est pas sans savoir que nous n’avons plus d’argent, nos troupeaux appartiennent à mon seigneur, nous n’avons plus rien à présenter à mon seigneur que nos corps et nos terres.

Pourquoi péririons-nous là sous tes yeux, nous et nos terres ? Achète-nous, avec nos terres, en échange de vivres, et nous deviendrons, avec nos terres, esclaves du pharaon. Donne-nous aussi du grain à semer pour que nous puissions survivre, au lieu de mourir, et que notre terre ne devienne pas un désert.

Alors Joseph acquit toutes les terres d’Egypte pour le compte du pharaon, car les Egyptiens vendirent chacun son champ, contraints par la famine, tant elle était rigoureuse. Ainsi, le pays devint la propriété du pharaon.

Quant aux habitants, il les réduisit à l’esclavage, d’un bout à l’autre de l’Egypte.

Les seules terres que Joseph n’acheta pas étaient celles des prêtres, car il existait un décret du pharaon en leur faveur et ils se nourrissaient de ce que le pharaon leur fournissait ; c’est pourquoi ils n’eurent pas à vendre leurs terres.

Joseph dit au peuple : —Je vous ai achetés aujourd’hui, vous et vos terres, pour le compte du pharaon. Voici des grains : ensemencez vos champs !

Mais vous donnerez le cinquième de vos récoltes au pharaon, les quatre autres parts seront à vous pour ensemencer les champs et pour vous nourrir, vous, vos enfants et tous ceux qui seront sous votre toit.

Ils dirent : —Tu nous as sauvé la vie ! Puisque nous avons obtenu ta faveur, nous serons les esclaves du pharaon.

Joseph fit de cette disposition une loi pour toute l’Egypte — loi qui est encore aujourd’hui en vigueur — imposant le versement du cinquième de la récolte au pharaon. Seules les terres des prêtres ne passèrent pas en propriété au pharaon.

Israël s’installa en Egypte, dans la région de Gochên. Ils y acquirent des propriétés. Ils eurent des enfants et devinrent très nombreux.

Jacob vécut dix-sept ans en Egypte. La durée totale de sa vie fut de 147 ans.

Quand le jour de sa mort fut proche, il appela son fils Joseph et lui dit : —Si tu es d’accord de me faire une faveur, place, je te prie, ta main sous ma cuisse et promets-moi d’agir envers moi avec amour et fidélité en ne m’enterrant pas en Egypte.

Quand j’aurai rejoint mes ancêtres décédés, tu me transporteras hors d’Egypte pour m’ensevelir dans leur tombeau. Joseph dit : —J’agirai comme tu me l’as demandé.

Mais son père insista : —Jure-le moi. Et il le lui jura. Alors Israël se prosterna au chevet de sa couche.

Oui, certes, tout cela, mes propres yeux l’ont vu, oui, je l’ai entendu de mes propres oreilles, et je l’ai bien compris.

Tout ce que vous savez, je le sais, moi aussi, je ne vous cède en rien.

Mais c’est au Tout-Puissant que je veux m’adresser, c’est devant Dieu lui-même que je veux défendre ma cause.

Quant à vous, mes amis, vous forgez des mensonges, vous êtes tous des médecins incompétents.

Ah ! si vous gardiez le silence ! Alors vous seriez sages.

Ecoutez, je vous prie, ma récrimination et soyez attentifs à la plaidoirie de mes lèvres.

Dieu aurait-il besoin de vos propos injustes, et est-ce pour le soutenir que vous dites des faussetés ?

Allez-vous vous montrer partiaux en sa faveur ? Prétendez-vous plaider pour défendre sa cause ?

Et sera-ce à votre avantage s’il sonde vos pensées ? Comptez-vous le tromper comme l’on trompe un homme ?

Il ne manquera pas de vous le reprocher, si vous aviez pour lui des parti-pris secrets.

Sa majesté n’a-t-elle rien pour vous effrayer ? N’êtes-vous pas saisis par la peur qu’il inspire ?

Car vos paroles ne sont que maximes de cendre et vos réponses des ouvrages d’argile.

Taisez-vous donc et laissez-moi parler. Advienne que pourra !

Ainsi je veux risquer ma vie, je vais la mettre en jeu.

Quand même il me tuerait, j’espérerais en lui. Mais, devant lui, je veux défendre ma conduite.

Cela même sera salutaire pour moi. Car aucun hypocrite ne trouve accès à lui.

Ecoutez mes paroles et prêtez attention à mes explications !

Car, voici, je suis prêt à défendre ma cause. Je sais que je suis dans mon droit.

Est-il quelqu’un qui veuille contester avec moi ? Alors je me tairai, et rendrai mon dernier soupir.

Mais cesse donc, de grâce, de faire ces deux choses et je ne me cacherai plus de devant toi :

retire donc ta main de dessus moi, et ne me poursuis plus pour m’emplir d’épouvante,

puis parle-moi, et je te répondrai, ou bien je parlerai et tu me répondras.

Combien ai-je commis de péchés et de fautes ? Fais-moi connaître mes péchés et mes transgressions.

Pourquoi détournes-tu ton visage de moi ? Pourquoi me considères-tu comme ton ennemi ?

Veux-tu faire trembler une feuille agitée, et veux-tu pourchasser un brin de paille sèche,

pour m’avoir destiné des peines si amères, et me faire payer mes fautes de jeunesse,

pour avoir enserré mes deux pieds dans les fers, pour surveiller de près tous mes déplacements, et pour scruter toi-même les traces de mes pas ?

Et l’homme tombe en pourriture ainsi qu’un vêtement que dévore la teigne.

Plusieurs personnes ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont passés parmi nous,

d’après les rapports de ceux qui en ont été les témoins oculaires depuis le début et qui sont devenus des serviteurs de la Parole de Dieu.

J’ai donc décidé à mon tour de m’informer soigneusement sur tout ce qui est arrivé depuis le commencement, et de te l’exposer par écrit de manière suivie, très honorable Théophile ;

ainsi, tu pourras reconnaître l’entière véracité des enseignements que tu as reçus.

Il y avait, à l’époque où *Hérode était roi de *Judée, un *prêtre nommé Zacharie, qui appartenait à la classe sacerdotale d’Abia. Sa femme était une descendante d’*Aaron ; elle s’appelait Elisabeth.

Tous deux étaient justes aux yeux de Dieu et observaient tous les commandements et toutes les lois du Seigneur de façon irréprochable.

Ils n’avaient pas d’enfant, car Elisabeth était stérile et tous deux étaient déjà très âgés.

Un jour, Zacharie assurait son service devant Dieu : c’était le tour de sa classe sacerdotale.

Suivant la coutume des prêtres, il avait été désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y offrir l’*encens.

A l’heure de l’offrande des parfums, toute la multitude du peuple se tenait en prière à l’extérieur.

Tout à coup, un *ange du Seigneur lui apparut, debout à droite de l’autel des parfums.

Quand Zacharie le vit, il en fut bouleversé et la peur s’empara de lui.

Mais l’ange lui dit : —N’aie pas peur, Zacharie, car Dieu a entendu ta prière : ta femme Elisabeth te donnera un fils. Tu l’appelleras Jean.

Il sera pour toi le sujet d’une très grande joie, et beaucoup de gens se réjouiront de sa naissance.

Il sera grand aux yeux du Seigneur. Il ne boira ni vin, ni boisson alcoolisée. Il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein maternel.

Il ramènera beaucoup d’Israélites au Seigneur, leur Dieu.

Il accomplira sa mission sous le regard de Dieu, avec l’esprit et la puissance d’Elie, pour réconcilier les pères avec leurs enfants, pour amener ceux qui sont désobéissants à penser comme des hommes justes et former ainsi un peuple prêt pour le Seigneur.

Zacharie demanda à l’ange : —A quoi le reconnaîtrai-je ? Car je suis moi-même déjà vieux et ma femme est très âgée.

L’ange lui répondit : —Je suis Gabriel. Je me tiens devant Dieu, qui m’a envoyé pour te parler et t’annoncer cette nouvelle.

Alors, voici : tu vas devenir muet et tu resteras incapable de parler jusqu’au jour où ce que je viens de t’annoncer se réalisera ; il en sera ainsi parce que tu n’as pas cru à mes paroles, qui s’accompliront au temps prévu.

Pendant ce temps, la foule attendait Zacharie ; elle s’étonnait de le voir s’attarder dans le sanctuaire.

Lorsqu’il sortit enfin, il était incapable de parler aux personnes rassemblées. Elles comprirent alors qu’il avait eu une vision dans le sanctuaire. Quant à lui, il leur faisait des signes et restait muet.

Lorsqu’il eut terminé son temps de service, il retourna chez lui.

Quelque temps après, sa femme Elisabeth devint enceinte et, pendant cinq mois, elle se tint cachée. Elle se disait :

—C’est l’œuvre du Seigneur ! Il a jeté maintenant un regard favorable sur moi, et effacé ce qui faisait ma honte aux yeux de tous.

Six mois plus tard, Dieu envoya l’*ange Gabriel dans une ville de *Galilée appelée *Nazareth,

chez une jeune fille liée par fiançailles à un homme nommé Joseph, un descendant du roi *David. Cette jeune fille s’appelait Marie.

L’ange entra chez elle et lui dit : —Réjouis-toi, toi à qui Dieu a accordé sa faveur : le Seigneur est avec toi.

Marie fut profondément troublée par ces paroles ; elle se demandait ce que signifiait cette salutation.

L’ange lui dit alors : —N’aie pas peur, Marie, car Dieu t’a accordé sa faveur.

Voici : bientôt tu seras enceinte et tu mettras au monde un fils ; tu le nommeras Jésus.

Il sera grand. Il sera appelé « Fils du Très-Haut », et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.

Il régnera éternellement sur le peuple issu de *Jacob, et son règne n’aura pas de fin.

Marie dit à l’ange : —Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge ?

L’ange lui répondit : —L’Esprit Saint descendra sur toi, et la puissance du Dieu très-haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.

Vois : ta parente Elisabeth attend elle aussi un fils, malgré son grand âge ; on disait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, et elle en est à son sixième mois.

Car rien n’est impossible à Dieu.

Alors Marie répondit : —Je suis la servante du Seigneur. Que tout ce que tu m’as dit s’accomplisse pour moi. Et l’ange la quitta.


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      Genèse 47

      1 Joseph alla avertir le pharaon et lui dit : « Mes frères et mon père sont venus du pays de Canaan avec leurs brebis, leurs bœufs et tout ce qui leur appartient ; ils sont dans la région de Gosen. »
      2 Il avait pris cinq de ses frères et il les présenta au pharaon.
      3 Le pharaon leur dit : « Quelle est votre occupation ? » Ils répondirent au pharaon : « Tes serviteurs sont bergers, tout comme l'étaient leurs ancêtres. »
      4 Ils dirent encore au pharaon : « Nous tes serviteurs, nous sommes venus pour séjourner dans le pays parce qu'il n'y a plus de pâturage pour notre bétail. En effet, la famine pèse lourdement sur le pays de Canaan. Veuille donc autoriser tes serviteurs à s’installer dans la région de Gosen ! »
      5 Le pharaon dit à Joseph : « Ton père et tes frères sont venus vers toi.
      6 L'Egypte est devant toi. Installe ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu'ils habitent dans la région de Gosen. Et si tu sais qu’il y a parmi eux des hommes capables, confie-leur la responsabilité de mes troupeaux. »
      7 Joseph fit venir son père Jacob et le présenta au pharaon. Jacob bénit le pharaon.
      8 Le pharaon dit à Jacob : « Quel âge as-tu ? »
      9 Jacob répondit au pharaon : « Ma vie errante dure depuis 130 ans. Elle a été courte et mauvaise, et elle n’a pas atteint la durée de la vie errante de mes ancêtres. »
      10 Jacob bénit encore le pharaon et se retira de devant lui.
      11 Joseph installa son père et ses frères, il leur donna une propriété en Egypte dans la meilleure partie du pays, dans la région de Ramsès, conformément aux ordres du pharaon.
      12 Joseph fournit du pain à son père et à ses frères ainsi qu’à toute la famille de son père, en tenant compte du nombre d’enfants.
      13 Il n'y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande. L’Egypte et le pays de Canaan dépérissaient à cause de la famine.
      14 Joseph récolta tout l'argent disponible en Egypte et dans le pays de Canaan et versé en échange de blé, et il le fit entrer dans la maison du pharaon.
      15 Quand l'argent de l'Egypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Egyptiens vinrent trouver Joseph en disant : « Donne-nous du pain ! Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux ? En effet, il n’y a plus d'argent. »
      16 Joseph dit : « Donnez vos troupeaux et je vous donnerai du pain en échange de votre bétail, s’il n’y a plus d'argent. »
      17 Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph et celui-ci leur donna du pain en échange des chevaux, des troupeaux de brebis et de bœufs et des ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là en échange de tous leurs troupeaux.
      18 Lorsque cette année fut passée, l'année suivante ils vinrent trouver Joseph et lui dirent : « Nous ne te cacherons pas, seigneur, que l'argent est épuisé et que nos troupeaux de bétail sont déjà en ta possession, seigneur. Il ne reste plus rien devant toi, seigneur, si ce n’est notre corps et nos terres.
      19 Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres ? Achète-nous avec nos terres en échange de pain et nous serons au service du pharaon, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer afin que nous restions en vie et ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas dévastées. »
      20 Joseph acheta toutes les terres de l'Egypte pour le pharaon. En effet, les Egyptiens vendirent chacun leur champ parce que la famine les pressait. C’est ainsi que le pays devint la propriété du pharaon.
      21 Quant à la population, il la déplaça dans les villes, d'un bout à l'autre des frontières de l'Egypte.
      22 Il n’y eut que les terres des prêtres qu’il n'acheta pas, parce qu'il y avait une prescription du pharaon en leur faveur : ils vivaient du revenu que leur assurait le pharaon, c'est pourquoi ils ne vendirent pas leurs terres.
      23 Joseph dit au peuple : « Je vous ai achetés aujourd'hui, ainsi que vos terres, pour le pharaon. Voici de la semence pour vous et vous pourrez ensemencer le sol.
      24 Vous donnerez un cinquième de la récolte au pharaon et vous aurez les quatre autres parties pour ensemencer les champs et pour vous nourrir, vous, vos enfants et les membres de votre foyer. »
      25 Ils dirent : « Tu nous sauves la vie ! Si nous trouvons grâce à tes yeux, seigneur, nous serons esclaves du pharaon. »
      26 Joseph fit de cela une prescription, en vigueur aujourd'hui encore, d'après laquelle un cinquième du revenu des terres de l'Egypte appartient au pharaon. Seules les terres des prêtres n’appartiennent pas au pharaon.
      27 Quant à Israël, il s’installa donc en Egypte dans la région de Gosen. Ils acquirent des propriétés, eurent des enfants et devinrent très nombreux.
      28 Jacob vécut 17 ans en Egypte, et la durée de sa vie fut de 147 ans.
      29 Lorsque Israël approcha du moment de sa mort, il appela son fils Joseph et lui dit : « Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, mets ta main sous ma cuisse et jure que tu feras preuve de bonté et de fidélité envers moi en ne m'enterrant pas en Egypte.
      30 Quand je serai couché en compagnie de mes ancêtres, tu me transporteras à l’extérieur de l'Egypte et tu m'enterreras dans le tombeau familial. » Joseph répondit : « J'agirai conformément à ta parole. »
      31 Jacob dit : « Jure-le-moi ! » Et Joseph le lui jura. Puis Israël *se prosterna à la tête de son lit.

      Job 13

      1 » Tout cela, mon œil l’a vu, mon oreille l'a entendu et y a prêté attention.
      2 Ce que vous savez, je le sais moi aussi, je ne vous suis en rien inférieur.
      3 Seulement moi, c’est au Tout-Puissant que je parlerai, je veux plaider ma cause devant Dieu.
      4 Quant à vous, vous étalez des mensonges, vous êtes tous des médecins sans valeur.
      5 Si seulement vous aviez gardé le silence ! Vous seriez passés pour des hommes sages.
      6 » Ecoutez donc mon argumentation, soyez attentifs à ma plaidoirie !
      7 Lancerez-vous des affirmations injustes pour défendre Dieu, pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés ?
      8 Allez-vous faire preuve de partialité en sa faveur, si vous plaidez pour lui ?
      9 S'il vous examine, vous approuvera-t-il, ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
      10 A coup sûr, il vous le reprochera, si vous faites, même secrètement, preuve de partialité en sa faveur.
      11 Sa majesté ne devrait-elle pas vous épouvanter ? La terreur qu’il inspire ne devrait-elle pas s’abattre sur vous ?
      12 Ce que vous rappelez, ce sont des proverbes aussi légers que la cendre ; vos protections ne sont pas plus solides que l’argile.
      13 » Taisez-vous, laissez-moi, c’est moi qui veux parler, quoi qu’il m’arrive.
      14 Pourquoi défendrais-je ma personne avec acharnement ? Au contraire, je vais risquer ma vie.
      15 Même s’il me tuait, je continuerais à espérer en lui. Oui, je défendrai ma conduite devant lui.
      16 Cela même peut servir à mon salut, car aucun impie n'ose se montrer en sa présence.
      17 » Ecoutez attentivement mon propos, prêtez l'oreille à mon explication !
      18 Me voici prêt à défendre ma cause. Je sais que j'ai raison.
      19 Qui plaidera contre moi ? Alors je me tairais en effet et j’expirerais.
      20 » Seulement, accorde-moi deux faveurs et je ne me cacherai pas loin de toi :
      21 éloigne ta main de moi et que tes terreurs ne me tourmentent plus !
      22 Puis appelle et moi je répondrai, ou alors je parlerai et tu me feras entendre une réponse.
      23 Quel est le nombre de mes fautes et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
      24 Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ?
      25 Veux-tu faire trembler une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille toute desséchée ?
      26 » En effet, tu écris contre moi des paroles amères, tu me fais payer les fautes de ma jeunesse.
      27 Tu mets mes pieds dans des entraves, tu surveilles tous mes mouvements, tu suis de près les traces de mes pas.
      28 Pourtant, l’homme tombe en pourriture, comme un habit rongé par des mites.

      Luc 1

      1 Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
      2 d’après ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et qui sont devenus des serviteurs de la parole.
      3 Il m'a donc paru bon à moi aussi, qui me suis soigneusement informé sur toutes ces choses dès l'origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile,
      4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
      5 Durant le règne d'Hérode sur la Judée, il y avait un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d'Abia ; sa femme était une descendante d'Aaron et s'appelait Elisabeth.
      6 Tous deux étaient justes devant Dieu, ils suivaient d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les lois du Seigneur.
      7 Ils n'avaient pas d'enfant, parce qu'Elisabeth était stérile, et ils étaient l'un et l'autre d'un âge avancé.
      8 Or, pendant que Zacharie remplissait sa fonction de prêtre devant Dieu – c'était le tour de sa classe –
      9 il fut désigné par le sort, d'après la règle en vigueur pour les prêtres, pour entrer dans le temple du Seigneur et y brûler le parfum.
      10 Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l'heure de l'offrande du parfum.
      11 Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie et se tint debout à droite de l'autel des parfums.
      12 Zacharie fut troublé en le voyant et la peur s'empara de lui.
      13 Mais l'ange lui dit : « N’aie pas peur, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth te donnera un fils et tu l'appelleras Jean.
      14 Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
      15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin ni boisson alcoolisée et il sera rempli de l'Esprit saint dès le ventre de sa mère.
      16 Il ramènera beaucoup d'Israélites au Seigneur, leur Dieu.
      17 Il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie pour ramener le cœur des pères vers leurs enfants et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé. »
      18 Zacharie dit à l'ange : « A quoi reconnaîtrai-je cela ? En effet, je suis vieux et ma femme est d'un âge avancé. »
      19 L'ange lui répondit : « Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle.
      20 Voici, tu seras muet et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela arrivera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles qui s'accompliront au moment voulu. »
      21 Cependant, le peuple attendait Zacharie et s'étonnait qu'il s’attarde si longtemps dans le temple.
      22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le temple ; il s'exprimait par signes et il resta muet.
      23 Lorsque ses jours de service furent terminés, il rentra chez lui.
      24 Quelque temps après, sa femme Elisabeth fut enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant :
      25 « C’est l’œuvre que le Seigneur a faite quand il a porté le regard sur moi pour enlever ce qui faisait ma honte parmi les hommes. »
      26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
      27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
      28 L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
      29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
      30 L'ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      31 Voici que tu seras enceinte. Tu mettras au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.
      33 Il régnera sur la famille de Jacob éternellement, son règne n'aura pas de fin. »
      34 Marie dit à l'ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je n'ai pas de relations avec un homme ? »
      35 L'ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici qu'Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d'un fils dans sa vieillesse. Celle que l'on appelait ‘la stérile’est dans son sixième mois.
      37 En effet, rien n'est impossible à Dieu. »
      38 Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » Et l'ange la quitta.
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