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La Bible en 1 an - Jour 50

Sommaire

Un homme de la tribu de Lévi épousa une fille de la même tribu.

Elle devint enceinte et donna le jour à un fils. Elle vit que c’était un beau bébé et le cacha pendant trois mois.

Quand elle ne parvint plus à le tenir caché, elle prit une corbeille en papyrus, l’enduisit d’asphalte et de poix et y plaça le petit garçon. Puis elle déposa la corbeille au milieu des joncs sur la rive du Nil.

La sœur de l’enfant se posta à quelque distance pour voir ce qu’il en adviendrait.

Peu après, la fille du pharaon descendit sur les bords du fleuve pour s’y baigner. Ses suivantes se promenaient sur la berge le long du Nil. Elle aperçut la corbeille au milieu des joncs et la fit chercher par sa servante.

Elle l’ouvrit et vit l’enfant : c’était un petit garçon qui pleurait. Elle eut pitié de lui et dit : —C’est un petit des Hébreux.

Alors la sœur de l’enfant s’approcha et dit à la fille du pharaon : —Veux-tu que j’aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux pour qu’elle t’allaite ce petit garçon ?

La fille du pharaon lui dit : —Va ! La jeune fille alla donc chercher la mère de l’enfant.

La princesse lui dit : —Emmène cet enfant-là et allaite-le pour moi. Je te paierai un salaire. La femme prit donc l’enfant et l’allaita.

Quand il eut grandi, elle l’amena à la fille du pharaon. Celle-ci l’adopta comme son fils et lui donna le nom de Moïse (Sorti), car, dit-elle, je l’ai sauvé de l’eau.

Lorsque Moïse fut devenu adulte, il alla rendre visite à ses frères de race et fut témoin des pénibles travaux qu’on leur imposait. Il vit un Egyptien qui rouait de coups l’un de ses frères hébreux.

Après avoir regardé de côté et d’autre pour voir s’il n’y avait personne, il frappa l’Egyptien à mort et l’enfouit dans le sable.

Le lendemain, il revint et aperçut deux Hébreux qui se battaient. Alors il dit à celui qui avait tort : —Pourquoi frappes-tu ton compagnon ?

Mais celui-ci répliqua : —Qui t’a nommé chef et juge sur nous ? Veux-tu aussi me tuer comme tu as tué l’Egyptien ? Alors Moïse prit peur et se dit que l’affaire s’était ébruitée.

Effectivement, le pharaon apprit ce qui s’était passé et chercha à faire mourir Moïse, mais celui-ci prit la fuite. Il se rendit au pays de Madian et s’assit près d’un puits.

Le prêtre de Madian avait sept filles. Elles vinrent puiser de l’eau et remplirent les abreuvoirs pour faire boire le petit bétail de leur père.

Mais les bergers survinrent et se mirent à les chasser. Alors Moïse intervint pour les défendre et fit boire leur troupeau.

Quand elles revinrent vers Reouel leur père, celui-ci leur demanda : —Comment se fait-il que vous soyez si vite de retour aujourd’hui ?

—Un Egyptien nous a défendues contre les bergers, dirent-elles, et même : il a puisé pour nous beaucoup d’eau et a fait boire le troupeau.

—Où est cet homme à présent ? Pourquoi l’avez-vous laissé là-bas ? Allez le chercher pour qu’il vienne manger avec nous.

Moïse accepta de s’établir chez cet homme qui lui donna sa fille Séphora en mariage.

Elle lui donna un fils qu’il appela Guerchôm (Emigré en ces lieux) car, dit-il, je suis un émigré dans une terre étrangère.

Le temps passa. Le pharaon d’Egypte mourut et les Israélites gémissaient et criaient encore sous le poids de l’esclavage, et leur appel parvint jusqu’à Dieu.

Dieu entendit leur plainte et se souvint de son alliance avec Abraham, avec Isaac et avec Jacob.

Il vit les Israélites et quelle était leur situation.

Et Job répondit :

Jusques à quand me tourmenterez-vous ? Oui, jusqu’à quand allez-vous m’accabler de vos discours ?

Voilà déjà dix fois que vous me flétrissez ! N’avez-vous donc pas honte de m’outrager ainsi ?

Même s’il était vrai que j’aie fait fausse route, après tout, c’est moi seul que mon erreur concerne.

Quant à vous, si vraiment vous voulez vous montrer bien supérieurs à moi, si vous me reprochez mon humiliation,

sachez bien que c’est Dieu qui a violé mon droit et qui, autour de moi, a tendu ses filets.

Si je crie à la violence dont je suis la victime, personne ne répond, si j’appelle au secours, il n’est pas fait justice.

Il a bloqué ma route, et je ne puis passer. Il a enveloppé mes sentiers de ténèbres.

Il m’a ravi ma dignité, et la couronne de ma tête il l’a ôtée.

Il m’a détruit de tous côtés et je vais disparaître. Il a déraciné mon espoir comme un arbre.

Contre moi, il déchaîne le feu de sa colère, et il me considère comme son adversaire.

Ses bataillons, ensemble, se sont tous mis en route, et jusqu’à moi ils se sont frayé leur chemin, ils ont dressé leur camp autour de ma demeure.

Il a fait s’éloigner de moi ma parenté et ceux qui me connaissent se détournent de moi.

Mes proches m’ont abandonné, mes connaissances m’ont oublié.

Les gens de ma maison et mes propres servantes font comme si j’étais un étranger. Je ne suis plus pour eux qu’un inconnu.

J’appelle mon esclave, et il ne répond pas, même si je l’implore.

Mon haleine répugne à ma femme elle-même, et les fils de ma mère me prennent en dégoût.

Les petits enfants même me montrent leur dédain : quand je veux me lever, ils jasent sur mon compte.

Ils ont horreur de moi, tous mes amis. Ceux que j’aimais le plus se tournent contre moi.

Ma peau colle à mes os de même que ma chair et je n’ai survécu qu’avec la peau des dents.

Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous, du moins, mes amis ! Car, la main de Dieu m’a frappé.

Pourquoi vous acharner sur moi, tout comme Dieu ? N’en avez-vous donc pas assez de me persécuter ?

Oh ! si quelqu’un voulait consigner mes paroles ! Si quelqu’un voulait bien les graver dans un livre !

Que d’une pointe en fer ou d’un stylet de plomb, elles soient incisées pour toujours dans le roc !

Mais je sais, moi, que mon Défenseur est vivant : il se lèvera sur la terre pour prononcer le jugement.

Après que cette peau aura été détruite, moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu.

Oui, moi, je le verrai prendre alors mon parti, et, de mes propres yeux, je le contemplerai. Et il ne sera plus un étranger pour moi. Ah ! mon cœur se consume d’attente au fond de moi.

Vous qui vous demandez : « Comment allons-nous le poursuivre ? » et qui trouvez en moi la racine du mal,

craignez pour vous l’épée, car votre acharnement est passible du glaive. Ainsi vous apprendrez qu’il y a bien un jugement.

Un jour, alors que Jésus se tenait sur les bords du lac de Génésareth et que la foule se pressait autour de lui pour écouter la Parole de Dieu,

il aperçut deux barques au bord du lac. Les pêcheurs en étaient descendus et nettoyaient leurs filets.

L’une de ces barques appartenait à *Simon. Jésus y monta et lui demanda de s’éloigner un peu du rivage, puis il s’assit dans la barque et se mit à enseigner la foule.

Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : —Avance vers le large, en eau profonde, puis, toi et tes compagnons, vous jetterez vos filets pour pêcher.

—Maître, lui répondit Simon, nous avons travaillé toute la nuit et nous n’avons rien pris, mais, puisque tu me le demandes, je jetterai les filets.

Ils les jetèrent et prirent tant de poissons que leurs filets menaçaient de se déchirer.

Alors ils firent signe à leurs associés, dans l’autre barque, de venir les aider. Ceux-ci arrivèrent, et l’on remplit les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.

En voyant cela, Simon Pierre se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : —Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur.

En effet, il était saisi d’effroi, ainsi que tous ses compagnons, devant la pêche extraordinaire qu’ils venaient de faire.

Il en était de même de *Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : —N’aie pas peur ! A partir de maintenant, tu seras pêcheur d’hommes.

Dès qu’ils eurent ramené leurs bateaux au rivage, ils laissèrent tout et suivirent Jésus.

Un autre jour, alors qu’il se trouvait dans une ville, survint un homme couvert de lèpre. En voyant Jésus, il se prosterna devant lui, face contre terre, et lui adressa cette prière : —Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre *pur.

Jésus tendit la main et le toucha en disant : —Oui, je le veux, sois pur. A l’instant même, la lèpre le quitta.

Il lui recommanda de ne dire à personne ce qui lui était arrivé. —Mais, lui dit-il, va te faire examiner par le *prêtre et, pour ta purification, offre ce que *Moïse a prescrit. Cela leur prouvera qui je suis.

La réputation de Jésus se répandait de plus en plus. Aussi, de grandes foules affluaient pour l’entendre et pour se faire guérir de leurs maladies.

Mais lui se retirait dans des lieux déserts pour prier.

Un jour, il était en train d’enseigner. Des *pharisiens et des enseignants de la *Loi étaient assis dans l’auditoire. Ils étaient venus de tous les villages de *Galilée et de *Judée ainsi que de *Jérusalem. La puissance du Seigneur se manifestait par les guérisons que Jésus opérait.

Voilà que survinrent des hommes qui portaient un paralysé sur un brancard. Ils cherchaient à le faire entrer dans la maison pour le déposer devant Jésus

mais ils ne trouvèrent pas moyen de parvenir jusqu’à lui, à cause de la foule. Alors ils montèrent sur le toit en terrasse, ménagèrent une ouverture dans les tuiles et firent descendre le paralysé sur le brancard en plein milieu de l’assistance, juste devant Jésus.

Lorsqu’il vit quelle foi ces hommes avaient en lui, Jésus dit : —Mon ami, tes péchés te sont pardonnés.

Les *spécialistes de la Loi et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : —Qui est donc cet homme qui prononce des paroles *blasphématoires ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?

Mais Jésus connaissait leurs raisonnements. Il leur dit : —Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes ?

Qu’y a-t-il de plus facile ? Dire : « Tes péchés te sont pardonnés », ou dire : « Lève-toi et marche » ?

Eh bien ! vous saurez que le *Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés. Il déclara au paralysé : —Je te l’ordonne : lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi !

Aussitôt, devant tout le monde, l’homme se leva, prit le brancard sur lequel il était couché et s’en alla chez lui en rendant gloire à Dieu.

Les témoins de la scène furent tous saisis de stupéfaction. Ils rendaient gloire à Dieu et, remplis de crainte, disaient : —Nous avons vu aujourd’hui des choses extraordinaires !

Après cela, Jésus s’en alla et vit, en passant, un *collecteur d’impôts nommé Lévi, installé à son poste de péage. Il l’appela en disant : —Suis-moi !

Cet homme se leva, laissa tout et suivit Jésus.

Lévi organisa, dans sa maison, une grande réception en l’honneur de Jésus. De nombreuses personnes étaient à table avec eux, et, parmi elles, des *collecteurs d’impôts.

Les pharisiens et les spécialistes de la Loi qui appartenaient à leur parti s’indignaient et interpellèrent les *disciples de Jésus : —Comment pouvez-vous manger et boire avec ces collecteurs d’impôts, ces pécheurs notoires ?

Jésus leur répondit : —Ceux qui sont en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin.

Ce ne sont pas des justes, mais des pécheurs que je suis venu appeler à *changer de vie.

Certains lui demandèrent : —Les *disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, se soumettent à des jeûnes fréquents et font des prières, alors que les tiens mangent et boivent.

—Voyons, leur répondit Jésus, il est impensable que les invités d’une noce jeûnent pendant que le marié est avec eux.

Le temps viendra où celui-ci leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront.

Et il utilisa la comparaison suivante : —Personne ne songe à couper un morceau d’un habit neuf pour rapiécer un vieux vêtement. Sinon on abîme l’habit neuf, et la pièce d’étoffe qu’on y aura découpée jure avec le vieil habit.

De même, personne ne met dans de vieilles *outres du vin qui fermente encore, sinon le vin nouveau les fait éclater, il se répand, et les outres sont perdues.

Non, il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.

Bien sûr, quand on a bu du vin vieux, on n’en désire pas du nouveau ; en effet, on se dit : le vieux est meilleur.


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      Exode 2

      1 Un homme de la famille de Lévi avait pris pour femme une Lévite.
      2 Cette femme fut enceinte et mit au monde un fils. Elle vit qu'il était beau et elle le cacha pendant trois mois.
      3 Lorsqu'elle ne put plus le garder caché, elle prit une caisse de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de poix ; puis elle y mit l'enfant et le déposa parmi les roseaux sur la rive du fleuve.
      4 La sœur de l'enfant se posta à une certaine distance pour savoir ce qui lui arriverait.
      5 Or, la fille du pharaon descendit au fleuve pour se baigner tandis que ses servantes se promenaient le long du fleuve. Elle vit la caisse au milieu des roseaux et envoya sa servante la prendre.
      6 Quand elle l'ouvrit, elle vit l'enfant : c'était un petit garçon qui pleurait. Prise de pitié pour lui, elle dit : « C'est un enfant des Hébreux ! »
      7 Alors la sœur de l'enfant dit à la fille du pharaon : « Veux-tu que j'aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux afin qu'elle allaite cet enfant pour toi ? »
      8 « Vas-y », lui répondit la fille du pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l'enfant.
      9 La fille du pharaon lui dit : « Emporte cet enfant et allaite-le pour moi ; je te donnerai ton salaire. » La femme prit l'enfant et l'allaita.
      10 Quand il eut grandi, elle l'amena à la fille du pharaon et il fut un fils pour elle. Elle l'appela Moïse, « car, dit-elle, je l'ai retiré de l'eau. »
      11 Une fois devenu grand, Moïse sortit vers ses frères et vit leurs pénibles travaux. Il vit un Egyptien frapper un Hébreu, un de ses frères.
      12 Il regarda de tous côtés, vit qu'il n'y avait personne et tua l'Egyptien qu'il cacha dans le sable.
      13 Quand il sortit le jour suivant, il vit deux Hébreux se battre. Il dit à celui qui avait tort : « Pourquoi frappes-tu ton prochain ? »
      14 Cet homme répondit alors : * « Qui t'a établi chef et juge sur nous ? Est-ce pour me tuer que tu me parles, tout comme tu as tué l'Egyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « L'affaire est certainement connue. »
      15 Le pharaon apprit ce qui s'était passé et il chercha à faire mourir Moïse, mais Moïse s'enfuit loin de lui et s'installa dans le pays de Madian. Il s'arrêta près d'un puits.
      16 Le prêtre de Madian avait sept filles. Celles-ci vinrent puiser de l'eau et elles remplirent les abreuvoirs pour faire boire le troupeau de leur père.
      17 Les bergers arrivèrent et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense et fit boire leur troupeau.
      18 Quand elles furent de retour chez Réuel, leur père, il demanda : « Pourquoi revenez-vous si vite aujourd'hui ? »
      19 Elles répondirent : « Un Egyptien nous a délivrées de la main des bergers ; il nous a même puisé de l'eau et a fait boire le troupeau. »
      20 Réuel dit à ses filles : « Où est-il ? Pourquoi avez-vous laissé cet homme ? Allez l'appeler pour qu'il vienne prendre un repas. »
      21 Moïse décida de s’installer chez cet homme, qui lui donna en mariage sa fille Séphora.
      22 Elle mit au monde un fils, qu'il appela Guershom « car, dit-il, je suis en exil dans un pays étranger. »
      23 Longtemps après, le roi d'Egypte mourut. Les Israélites gémissaient du fond de l'esclavage, ils poussaient des cris. Leurs appels montèrent du fond de l'esclavage jusqu'à Dieu.
      24 Dieu entendit leurs gémissements et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
      25 Dieu vit les Israélites, il comprit leur situation.

      Job 19

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Jusqu'à quand me tourmenterez-vous et m'écraserez-vous par vos discours ?
      3 Voilà dix fois que vous cherchez à me confondre. N'avez-vous pas honte de m’agresser de cette manière ?
      4 » Même si j'avais vraiment commis une faute, cela ne regarderait que moi.
      5 Si vous voulez vous grandir à mes dépens, si vous voulez tirer argument contre moi de mon déshonneur,
      6 sachez alors que c'est Dieu qui m’accable et m'enveloppe de son filet.
      7 » Je dénonce la violence dont je suis victime et personne ne répond, j’appelle au secours et il n’y a personne pour me rendre justice !
      8 Il m'a barré la route et je ne peux passer, il a couvert mes sentiers de ténèbres.
      9 Il m'a dépouillé de ma gloire, il a retiré la couronne de ma tête.
      10 Il m'a brisé à tout point de vue et je m'en vais, il a arraché mon espérance comme un arbre.
      11 Il s'est enflammé de colère contre moi, il m'a traité comme l'un de ses adversaires.
      12 Ses troupes viennent en masse, elles ont construit une route jusqu'à moi, elles ont installé leur camp autour de ma tente.
      13 » Il a éloigné mes frères de moi. Ceux qui me connaissent se détournent de moi comme des étrangers.
      14 Je suis abandonné de mes proches, ceux que je connais m’oublient.
      15 Ceux qui séjournent chez moi et mes servantes me considèrent comme un étranger, je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.
      16 J'appelle mon serviteur et il ne répond pas, je dois me mettre à le supplier.
      17 Mon haleine est repoussante pour ma femme et je provoque le dégoût de mes propres frères.
      18 Même des gamins me méprisent ; si je me lève, je suis la cible de leurs insultes.
      19 Tous ceux à qui je confiais mes secrets m'ont en horreur, ceux que j'aimais se sont tournés contre moi.
      20 Je n’ai plus que la peau et les os, il ne me reste que les gencives.
      21 » Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis ! En effet, c’est la main de Dieu qui m'a frappé.
      22 Pourquoi me poursuivez-vous comme Dieu le fait ? Pourquoi n’en avez-vous jamais assez de vous attaquer à moi ?
      23 » Si seulement mes paroles pouvaient être écrites, si seulement elles pouvaient être enregistrées dans un livre !
      24 Je voudrais qu'elles soient pour toujours gravées dans le roc avec un burin de fer et avec du plomb.
      25 » Pour ma part, je sais que celui qui me rachète est vivant et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
      26 Quand ma peau aura été détruite, en personne je contemplerai Dieu.
      27 C’est lui que je contemplerai, et il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre. Au plus profond de moi, je n’en peux plus d’attendre.
      28 » Vous direz alors : ‘Pourquoi le poursuivions-nous ?’quand on découvrira le bien-fondé de ma cause.
      29 Redoutez pour vous l'épée : les punitions par l'épée sont terribles ! Vous reconnaîtrez ainsi qu'il y a un jugement. »

      Luc 5

      1 Un jour, Jésus se trouvait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu.
      2 Il vit au bord du lac deux barques ; les pêcheurs en étaient descendus pour laver leurs filets.
      3 Il monta dans l'une de ces barques, qui appartenait à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule.
      4 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance là où l'eau est profonde et jetez vos filets pour pêcher. »
      5 Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai les filets. »
      6 Ils les jetèrent et prirent une grande quantité de poissons, et leurs filets se déchiraient.
      7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et remplirent les deux barques, au point qu'elles s'enfonçaient.
      8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : « Seigneur, éloigne-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. »
      9 En effet, lui et tous ceux qui étaient avec lui étaient remplis de frayeur à cause de la pêche qu'ils avaient faite.
      10 Il en allait de même pour Jacques et Jean, les fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « N’aie pas peur, désormais tu seras pêcheur d'hommes. »
      11 Alors ils ramenèrent les barques à terre, laissèrent tout et le suivirent.
      12 Alors que Jésus était dans une des villes, un homme couvert de lèpre le vit, tomba le visage contre terre et lui adressa cette prière : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
      13 Jésus tendit la main, le toucha et dit : « Je le veux, sois pur. » Aussitôt la lèpre le quitta.
      14 Puis Jésus lui ordonna de n'en parler à personne. « Mais, dit-il, va te montrer au prêtre et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage. »
      15 On parlait de plus en plus de lui et les gens venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris [par lui] de leurs maladies.
      16 Mais lui, il se retirait dans les déserts et priait.
      17 Un jour, Jésus enseignait. Des pharisiens et des professeurs de la loi, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem, étaient assis là et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.
      18 Et voici que des hommes qui portaient un paralysé sur une civière cherchaient à le faire entrer et à le placer devant Jésus.
      19 Comme ils n'avaient pas trouvé moyen de l'introduire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, par une ouverture, ils le descendirent sur sa civière au milieu de l'assemblée, devant Jésus.
      20 Voyant leur foi, Jésus dit : « Mon ami, tes péchés te sont pardonnés. »
      21 Les spécialistes de la loi et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : « Qui est cet homme qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? »
      22 Jésus connaissait leurs pensées ; il prit la parole et leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs ?
      23 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire : ‘Tes péchés [te] sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi et marche’ ?
      24 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi. »
      25 Celui-ci se leva immédiatement en leur présence, prit la civière sur laquelle il était couché et rentra chez lui en rendant gloire à Dieu.
      26 Tous étaient dans l'étonnement et célébraient la gloire de Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu aujourd'hui des choses extraordinaires. »
      27 Après cela, Jésus sortit et il vit un collecteur d’impôts du nom de Lévi assis au bureau des taxes. Il lui dit : « Suis-moi. »
      28 Et laissant tout, il se leva et le suivit.
      29 Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison, et beaucoup de collecteurs d’impôts et d'autres personnes étaient à table avec eux.
      30 Les pharisiens et leurs spécialistes de la loi murmurèrent et dirent à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
      31 Jésus prit la parole et leur dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades.
      32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à changer d’attitude. »
      33 Ils lui dirent : « Pourquoi les disciples de Jean, tout comme ceux des pharisiens, jeûnent-ils fréquemment et font-ils des prières, tandis que les tiens mangent et boivent ? »
      34 Jésus leur répondit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités à la noce pendant que le marié est avec eux ?
      35 Les jours viendront où le marié leur sera enlevé, alors ils jeûneront durant ces jours-là. »
      36 Il leur dit aussi une parabole : « Personne ne déchire un morceau de tissu d'un habit neuf pour le mettre à un vieil habit, sinon il déchire l'habit neuf et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti avec le vieux.
      37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau fait éclater les outres, il coule et les outres sont perdues.
      38 Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves [et les deux se conservent].
      39 Et [aussitôt] après avoir bu du vin vieux, personne ne veut du nouveau, car il dit : ‘Le vieux est meilleur.’ »
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