Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 1 an - Jour 52

Sommaire

Moïse objecta : —Et s’ils ne me croient pas et ne m’écoutent pas, s’ils me disent : « L’Eternel ne t’est pas apparu » ?

—Qu’as-tu dans la main ? lui demanda l’Eternel. —Un bâton.

—Jette-le par terre. Moïse jeta le bâton par terre et celui-ci se transforma en serpent. Moïse s’enfuit devant lui,

mais l’Eternel lui dit : —Tends la main et attrape-le par la queue ! Moïse avança la main et saisit le serpent, qui redevint un bâton dans sa main.

—C’est pour qu’ils croient que l’Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob t’est réellement apparu.

Puis l’Eternel continua : —Mets ta main sur ta poitrine. Moïse mit sa main sur sa poitrine puis la ressortit : elle était couverte d’une lèpre blanche comme la neige.

—Remets ta main sur ta poitrine, lui dit Dieu. Il la remit. Quand il la ressortit, elle était redevenue saine.

—Si donc ils ne te croient pas, lui dit l’Eternel, et s’ils ne sont pas convaincus par le premier signe miraculeux, ils croiront après le deuxième.

Si, toutefois, ils n’ont pas confiance, même après avoir vu ces deux signes et s’ils ne t’écoutent pas, alors tu puiseras de l’eau dans le Nil, tu la répandras par terre, et, dès qu’elle touchera le sol, elle se transformera en sang.

—Ah ! Seigneur, dit Moïse, je n’ai pas la parole facile. Cela ne date ni d’hier, ni d’avant-hier, et cela ne s’est pas amélioré depuis que tu as commencé à parler à ton serviteur ; j’ai la bouche et la langue embarrassées.

L’Eternel lui répondit : —Qui a doté l’homme d’une bouche ? Qui le rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Eternel ?

Maintenant donc, vas-y ; je serai moi-même avec ta bouche et je t’indiquerai ce que tu devras dire.

Mais Moïse rétorqua : —Non, Seigneur ! Je t’en prie ! Envoie qui tu voudras pour cela !

Alors l’Eternel se mit en colère contre Moïse et lui dit : —Eh bien ! il y a ton frère Aaron, le lévite. Je sais qu’il parlera facilement. D’ailleurs, il est déjà en chemin pour venir te trouver ; il sera tout heureux de te voir.

Tu lui parleras, tu lui mettras des paroles dans la bouche, et moi, je vous assisterai tous deux dans ce que vous direz et je vous indiquerai ce que vous aurez à faire.

Il sera ton porte-parole devant le peuple, il te servira de bouche, et tu seras pour lui comme le dieu qui parle à son prophète.

Tu prendras ce bâton en main, et c’est avec celui-là que tu accompliras les signes miraculeux.

Moïse s’en alla et rentra chez Jéthro son beau-père. Il lui dit : —Je vais partir pour retourner auprès de mes frères de race en Egypte et voir s’ils sont encore en vie. Jéthro lui répondit : —Va en paix !

L’Eternel dit à Moïse lorsqu’il était encore à Madian : —Mets-toi en route, retourne en Egypte, car tous ceux qui voulaient te faire périr sont morts.

Alors Moïse emmena sa femme et ses fils, il les installa sur un âne et prit le chemin de l’Egypte, tenant en main le bâton de Dieu.

L’Eternel dit à Moïse : —Maintenant que tu es en route pour retourner en Egypte, considère tous les miracles que je t’ai donné le pouvoir d’accomplir. Tu les feras devant le pharaon. Moi, je lui donnerai un cœur obstiné, de sorte qu’il ne permettra pas au peuple de s’en aller.

Tu diras au pharaon : « Voici ce que dit l’Eternel : Israël est mon fils aîné.

Je te l’ordonne : Laisse aller mon fils pour qu’il me rende un culte. Si tu refuses, je ferai périr ton fils aîné. »

Pendant le voyage, au campement où ils passaient la nuit, l’Eternel attaqua Moïse, cherchant à le faire mourir.

Alors Séphora saisit une pierre tranchante, coupa le prépuce de son fils et en toucha les pieds de Moïse en disant : —Tu es pour moi un époux de sang.

Alors l’Eternel laissa Moïse. C’est à cette occasion que Séphora dit à Moïse à cause de la *circoncision : —Tu es un époux de sang !

Entre-temps, l’Eternel avait ordonné à Aaron d’aller à la rencontre de Moïse dans le désert et Aaron partit. Il rencontra son frère à la montagne de Dieu et l’embrassa.

Moïse l’informa de toutes les paroles que l’Eternel l’avait chargé de dire et des signes miraculeux qu’il lui avait ordonné d’accomplir.

Ils partirent donc. Une fois arrivés, ils convoquèrent tous les responsables du peuple d’Israël.

Aaron leur répéta tout ce que l’Eternel avait dit à Moïse et il accomplit les signes miraculeux aux yeux du peuple.

Le peuple fut convaincu. En apprenant que l’Eternel avait décidé d’intervenir en faveur des Israélites et qu’il avait vu leur détresse, ils se prosternèrent et l’adorèrent.

Job répondit :

Ecoutez, je vous prie, écoutez ce que je vous dis, accordez-moi du moins cette consolation.

Supportez que je parle et, quand j’aurai parlé, vous pourrez vous moquer.

Est-ce contre des hommes que se porte ma plainte ? Comment ne pas perdre patience !

Retournez-vous vers moi, vous serez stupéfaits au point de perdre la parole.

Moi-même quand j’y songe, j’en suis épouvanté, et un frisson d’horreur s’empare de mon corps.

Pourquoi les gens qui font le mal demeurent-ils en vie ? Pourquoi vieillissent-ils, en reprenant des forces ?

Leur descendance s’affermit à leurs côtés, et leurs petits-enfants prospèrent sous leurs yeux.

Leurs maisons sont paisibles, à l’abri de la crainte, et le bâton de Dieu ne vient pas les frapper.

Leurs taureaux sont toujours vigoureux et féconds, leurs vaches mettent bas sans jamais avorter.

Ils laissent courir leurs enfants comme un troupeau d’agneaux, et leurs fils vont s’ébattre.

Au rythme des cymbales et de la lyre, ils chantent, ils se réjouissent en jouant de la flûte.

Ainsi leurs jours s’écoulent dans le bonheur et c’est en un instant qu’ils rejoignent la tombe.

Or, ils disaient à Dieu : « Retire-toi de nous, nous n’avons nulle envie de connaître la vie que tu voudrais que nous menions.

Qu’est donc le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Qu’y a-t-il à gagner à lui adresser des prières ? »

Le bonheur de ces gens n’est-il pas dans leurs mains ? Mais loin de moi l’idée de suivre leurs conseils !

Voit-on souvent s’éteindre la lampe des *méchants, ou bien la ruine fondre sur eux ? Dieu leur assigne-t-il leur part de sa colère ?

Quand sont-ils pourchassés comme une paille au vent ou comme un brin de chaume qu’emporte la tempête ?

Dieu réserverait-il aux enfants du méchant la peine qu’il mérite ? Ne devrait-il pas au contraire l’infliger au méchant lui-même pour qu’il en tire la leçon ?

Que, de ses propres yeux, il assiste à sa ruine et qu’il soit abreuvé de la fureur divine.

Que lui importe donc le sort de sa maison quand il ne sera plus, quand le fil de ses mois aura été tranché ?

Pourrait-on enseigner quelque savoir à Dieu, à ce Dieu qui gouverne tous les êtres célestes ?

Un tel meurt plein de force, dans la sérénité, et en toute quiétude.

Ses flancs sont pleins de graisse et ses os pleins de moelle.

Tel autre va s’éteindre l’amertume dans l’âme, sans avoir goûté au bonheur.

Et tous deux, ils se couchent dans la poussière et ils sont recouverts par la vermine.

Oui, vos pensées, je les connais, les réflexions que vous vous faites à mon sujet.

Vous me demanderez : « Où donc est maintenant la maison du tyran ? Qu’est devenue la tente qu’habitaient les méchants ? »

Mais interrogez donc les passants du chemin, et ne contestez pas les preuves qu’ils apportent.

Oui, le jour du désastre épargne le méchant, au jour de la colère, il est mis à l’abri.

Qui osera lui reprocher en face sa conduite ? Et qui lui paiera de retour tout le mal qu’il a fait ?

Il est porté en pompe au lieu de sépulture, on veille sur sa tombe.

Les mottes du vallon qui recouvrent son corps lui sont légères. Tout un cortège a marché à sa suite, des gens sans nombre l’ont précédé.

Comment donc m’offrez-vous des consolations vaines ? Car, vraiment ce qui reste de toutes vos réponses, ce n’est que fausseté.

Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à *Capernaüm.

Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui.

Quand il entendit parler de Jésus, l’officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave.

Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment : —Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.

En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre *synagogue à ses frais.

Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire : —Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.

C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri.

Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.

En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : —Je vous l’assure, nulle part en *Israël, je n’ai trouvé une telle foi !

Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé.

Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses *disciples et une grande foule l’accompagnaient.

Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège.

Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit : —Ne pleure pas !

Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. —Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !

Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.

Saisis d’une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient : —Un grand *prophète est apparu parmi nous ! Et ils ajoutaient : —Dieu est venu prendre soin de son peuple !

Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la *Judée et dans les régions environnantes.

Jean fut informé par ses *disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d’entre eux

et les envoya auprès du Seigneur pour demander : —Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ?

Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : —C’est Jean-Baptiste qui nous envoie. Voici ce qu’il te fait demander : « Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »

Or, au moment où ils arrivaient, Jésus guérit plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivra des gens qui étaient sous l’emprise d’esprits mauvais et rendit la vue à plusieurs aveugles.

Il répondit alors aux envoyés : —Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.

Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi !

Après le départ des messagers de Jean, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean à la foule : —Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité çà et là par le vent ?

Qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux.

Mais qu’êtes-vous donc allés voir ? Un *prophète ? Oui, je vous l’assure, et même bien plus qu’un prophète.

Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin.

Je vous l’assure, parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Et pourtant, le plus petit dans le *royaume de Dieu est plus grand que lui.

—Tous les gens du peuple et tous les *collecteurs d’impôts qui ont écouté le message de Jean et se sont fait baptiser par lui ont reconnu que Dieu est juste.

Mais les *pharisiens et les enseignants de la *Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard.

A qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps ? A qui ressemblent-ils ?

Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché qui se crient les uns aux autres : Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas mis à pleurer !

En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il a un démon en lui ».

Le *Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous vous écriez : « Cet homme ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin, il est l’ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires. »

Cependant, la sagesse de Dieu est reconnue comme telle par ceux qui la reçoivent.

Un *pharisien invita Jésus à manger. Jésus se rendit chez lui et se mit à table.

Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre rempli de parfum.

Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait ; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux.

En voyant cela, le pharisien qui l’avait invité se dit : Si cet homme était vraiment un *prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c’est quelqu’un qui mène une vie de débauche.

Jésus lui répondit à haute voix : —Simon, j’ai quelque chose à te dire. —Oui, Maître, parle, répondit le pharisien.

—Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait cinq cents pièces d’argent ; le second cinquante.

Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu’ils lui devaient. A ton avis, lequel des deux l’aimera le plus ?

Simon répondit : —Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette. —Voilà qui est bien jugé, lui dit Jésus.

Puis, se tournant vers la femme, il reprit : —Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.

Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers.

Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.

C’est pourquoi je te le dis : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour !

Puis il dit à la femme : —Tes péchés te sont pardonnés.

Les autres invités se dirent en eux-mêmes : « Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ? »

Mais Jésus dit à la femme : —Parce que tu as cru en moi, tu es *sauvée ; va en paix.


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Exode 4

      1 Moïse répondit : « Ils ne me croiront pas et ne m'écouteront pas. Au contraire, ils diront : ‘L'Eternel ne t'est pas apparu.’ »
      2 L'Eternel lui dit : « Qu'y a-t-il dans ta main ? » Il répondit : « Un bâton. »
      3 L'Eternel dit : « Jette-le par terre. » Il le jeta par terre et le bâton se changea en serpent. Moïse prit la fuite devant lui.
      4 L'Eternel dit à Moïse : « Tends la main et prends-le par la queue. » Il tendit la main et l’attrapa. Le serpent redevint alors un bâton dans sa main.
      5 L'Eternel dit : « Voilà ce que tu feras afin qu'ils croient que l'Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, t'est apparu, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. »
      6 L'Eternel lui dit encore : « Mets ta main sur ta poitrine. » Il mit sa main sur sa poitrine, puis la retira, et voici que sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige.
      7 L'Eternel dit : « Remets ta main sur ta poitrine. » Il remit sa main sur sa poitrine, puis l’en retira, et voici qu'elle était redevenue normale.
      8 L'Eternel dit : « S'ils ne te croient pas et n'écoutent pas le message du premier signe, ils croiront à celui du dernier signe.
      9 S'ils ne croient toujours pas, même avec ces deux signes, et ne t'écoutent pas, tu prendras de l'eau du fleuve, tu la verseras sur la terre et l'eau que tu auras prise dans le fleuve se changera en sang sur la terre. »
      10 Moïse dit à l'Eternel : « Ah, Seigneur, je ne suis pas un homme doué pour parler et cela ne date ni d'hier ni d'avant-hier, ni même du moment où tu as parlé à ton serviteur. En effet, j'ai la bouche et la langue embarrassées. »
      11 L'Eternel lui dit : « Qui a donné une bouche à l'homme ? Qui rend muet ou sourd, capable de voir ou aveugle ? N'est-ce pas moi, l'Eternel ?
      12 Maintenant, vas-y ! Je serai moi-même avec ta bouche et je t'enseignerai ce que tu devras dire. »
      13 Moïse dit : « Ah, Seigneur, envoie quelqu’un d’autre que moi ! »
      14 Alors la colère de l'Eternel s'enflamma contre Moïse. Il dit : « N'y a-t-il pas ton frère Aaron, le Lévite ? Je sais qu'il parlera facilement, lui. Le voici même qui vient à ta rencontre. Quand il te verra, il se réjouira dans son cœur.
      15 Tu lui parleras et tu mettras les paroles dans sa bouche, et moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche et je vous enseignerai ce que vous devrez faire.
      16 C'est lui qui parlera pour toi au peuple : il te servira de bouche et toi, tu tiendras pour lui la place de Dieu.
      17 Prends ce bâton dans ta main. C’est avec lui que tu accompliras les signes. »
      18 Moïse s'en alla. De retour chez son beau-père Jéthro, il lui dit : « Laisse-moi retourner vers mes frères qui sont en Egypte pour voir s'ils sont encore en vie. » Jéthro dit à Moïse : « Vas-y en toute tranquillité. »
      19 L'Eternel dit à Moïse dans le pays de Madian : « Vas-y, retourne en Egypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie sont morts. »
      20 Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur des ânes et retourna en Egypte. Il prit à la main le bâton de Dieu.
      21 L'Eternel dit à Moïse : « En partant pour retourner en Egypte, vois tous les prodiges que j'ai mis dans ta main : tu les feras devant le pharaon. De mon côté, j'endurcirai son cœur et il ne laissera pas partir le peuple.
      22 Tu annonceras au pharaon : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Israël est mon fils aîné.
      23 Je t'ordonne de laisser partir mon fils pour qu'il me serve. Si tu refuses de le laisser partir, je ferai mourir ton fils aîné.’ »
      24 Pendant le voyage, à l'endroit où ils passaient la nuit, l'Eternel l'attaqua et chercha à le faire mourir.
      25 Séphora prit une pierre tranchante, coupa le prépuce de son fils et le jeta aux pieds de Moïse en disant : « Tu es pour moi un mari de sang ! »
      26 Alors l'Eternel le laissa. C'est à ce moment-là qu'elle dit : « Mari de sang ! » à cause de la circoncision.
      27 L'Eternel dit à Aaron : « Va dans le désert à la rencontre de Moïse. » Aaron partit. Il rencontra Moïse à la montagne de Dieu et l'embrassa.
      28 Moïse informa Aaron de toutes les paroles de l'Eternel, celui qui l'avait envoyé, et de tous les signes qu'il lui avait ordonné d’accomplir.
      29 Moïse et Aaron poursuivirent leur chemin et rassemblèrent tous les anciens des Israélites.
      30 Aaron rapporta toutes les paroles que l'Eternel avait dites à Moïse et accomplit les signes sous les yeux du peuple.
      31 Le peuple crut. Ils apprirent que l'Eternel s’occupait des Israélites, qu'il avait vu leur souffrance, et ils se prosternèrent et adorèrent.

      Job 21

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Ecoutez attentivement mon propos, donnez-moi seulement cette consolation !
      3 Permettez-moi de parler et, quand j'aurai parlé, tu pourras te moquer.
      4 » Est-ce contre un homme que ma plainte est dirigée ? Et pourquoi mon esprit ne serait-il pas à bout de patience ?
      5 Tournez-vous vers moi, soyez stupéfaits, puis mettez la main sur votre bouche !
      6 Quand je pense à cela, je suis terrifié et un tremblement s’empare de mon corps.
      7 » Pourquoi les méchants vivent-ils ? Pourquoi les voit-on vieillir et même développer leur force ?
      8 Ils voient leur descendance s'affermir à leurs côtés, leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.
      9 Dans leurs maisons règne la paix, sans aucune peur : le bâton de Dieu ne vient pas les frapper.
      10 Leurs taureaux transmettent leur sperme à coup sûr, leurs vaches mettent bas et n'avortent pas.
      11 Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, et leurs jeunes garçons peuvent gambader librement.
      12 Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, ils se réjouissent au son des instruments à vent.
      13 Ils finissent leurs jours dans le bonheur et ils descendent en un instant au séjour des morts.
      14 Pourtant, ils disaient à Dieu : ‘Eloigne-toi de nous ! Nous ne désirons pas connaître tes voies.
      15 Qu'est donc le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Que gagnerons-nous à lui adresser nos prières ?’
      16 » Certes, leur bonheur ne dépend pas d’eux-mêmes. Ainsi, les projets des méchants sont bien loin de moi.
      17 Cependant, arrive-t-il souvent que leur lampe s'éteigne, que la misère s’abatte sur eux, que Dieu leur distribue leur part en fonction de sa colère,
      18 qu'ils soient pareils à la paille emportée par le vent, à la bale enlevée par le tourbillon ?
      19 Est-ce aux fils du méchant que Dieu réserve le malheur ? C'est le méchant lui-même que Dieu devrait punir, pour qu'il le reconnaisse,
      20 c'est lui qui devrait contempler sa propre ruine, c'est lui qui devrait être touché par la fureur du Tout-Puissant.
      21 » En effet, que lui importe ce que deviendra sa famille, quand le nombre de mois qu’il lui reste à vivre est abrégé ?
      22 Est-ce à Dieu qu'on enseignera la connaissance ? C’est lui qui gouverne les êtres célestes !
      23 L'un meurt au milieu du bien-être, dans une tranquillité totale et dans l’insouciance,
      24 alors que ses récipients sont remplis de lait et ses os pleins de moelle,
      25 l'autre meurt dans l'amertume, sans avoir goûté au bonheur.
      26 Tous les deux se couchent dans la poussière et ce sont les vers qui les recouvrent.
      27 » Je sais bien quelles sont vos réflexions et les pensées violentes qui vous animent vis-à-vis de moi.
      28 Vous dites : ‘Où est la maison du grand homme ? Où est la tente qu'habitaient les méchants ?’
      29 N'avez-vous pas interrogé les voyageurs ? Allez-vous négliger leur témoignage ?
      30 Lorsque vient la misère, celui qui fait le mal est épargné. Lorsque la colère déferle, il y échappe.
      31 Qui lui reproche en face sa conduite ? Qui lui rend ce qu'il a fait ?
      32 Quand il est emmené au cimetière, on veille sur l’emplacement de sa tombe.
      33 Les mottes de la vallée sont légères pour lui. Chacun se joint au cortège qui le suit, une foule innombrable le précède.
      34 Pourquoi donc m'offrir des consolations sans consistance ? Vos réponses ne sont que tromperie. »

      Luc 7

      1 Après avoir prononcé toutes ces paroles devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
      2 Un officier romain avait un esclave auquel il était très attaché et qui était malade, sur le point de mourir.
      3 Il entendit parler de Jésus et il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.
      4 Ils arrivèrent vers Jésus et le supplièrent avec insistance, disant : « Il mérite que tu lui accordes cela,
      5 car il aime notre nation et c'est lui qui a fait construire notre synagogue. »
      6 Jésus partit avec eux. Il n'était plus très loin de la maison quand l’officier envoya des amis [vers lui] pour lui dire : « Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
      7 C'est aussi pour cela que je n’ai pas jugé bon d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot et mon serviteur sera guéri.
      8 En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : ‘Pars !’et il part, à un autre : ‘Viens !’et il vient, et à mon esclave : ‘Fais ceci !’et il le fait. »
      9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira l’officier et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : « Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
      10 De retour à la maison, les personnes envoyées par l’officier trouvèrent l'esclave [qui avait été malade] en bonne santé.
      11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui.
      12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve ; beaucoup d’habitants de la ville l'accompagnaient.
      13 En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Il s'approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! »
      15 Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » et : « Dieu a visité son peuple. »
      17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.
      18 Jean fut informé de tout cela par ses disciples.
      19 Il en appela deux qu'il envoya vers Jésus pour lui dire : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
      20 Arrivés vers Jésus, ils dirent : « Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander : ‘Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?’ »
      21 A ce moment-là, Jésus guérit de nombreuses personnes de maladies, d'infirmités et d'esprits mauvais et il rendit la vue à bien des aveugles.
      22 Puis il leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle ! »
      24 Lorsque les messagers de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme habillé de tenues élégantes ? Ceux qui portent des tenues somptueuses et qui vivent dans le luxe se trouvent dans les maisons des rois.
      26 Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.
      27 C'est celui à propos duquel il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin.
      28 » Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n'est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple qui l'a entendu et même les collecteurs d’impôts ont reconnu la justice de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
      30 mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux.
      31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent : ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé ; nous avons entonné des chants funèbres et vous n'avez pas pleuré.’
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : ‘Il a un démon.’
      34 Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et vous dites : ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs.’
      35 Mais la sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants. »
      36 Un pharisien invita Jésus à manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien et se mit à table.
      37 Une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville apprit qu'il était à table dans la maison du pharisien. Elle apporta un vase plein de parfum
      38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait, et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa et versa le parfum sur eux.
      39 Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est celle qui le touche et de quel genre de femme il s'agit, il saurait que c'est une pécheresse. »
      40 Jésus prit la parole et lui dit : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. » « Maître, parle », répondit-il.
      41 « Un créancier avait deux débiteurs : l'un d’eux lui devait 500 pièces d’argent, et l'autre 50.
      42 Comme ils n'avaient pas de quoi le rembourser, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera le plus ? »
      43 Simon répondit : « Celui, je pense, auquel il a remis la plus grosse somme. » Jésus lui dit : « Tu as bien jugé. »
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m'as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds.
      46 Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
      47 C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu. »
      48 Et il dit à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
      49 Les invités se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix ! »
    • Ajouter une colonne
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.