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La Bible en 1 an - Jour 55

Sommaire

L’Eternel dit à Moïse : —Regarde ! Je te fais Dieu pour le pharaon, et ton frère Aaron te servira de prophète.

Toi, tu diras tout ce que je t’ordonnerai, et ton frère Aaron le répétera au pharaon pour qu’il laisse partir les Israélites de son pays.

Et moi, je rendrai le pharaon inflexible et je multiplierai les signes miraculeux et les prodiges en Egypte,

mais il ne vous écoutera pas. Alors j’interviendrai en Egypte et j’en ferai sortir mon peuple, les Israélites, comme une armée en bon ordre, en exerçant de terribles jugements.

Les Egyptiens sauront ainsi que je suis l’Eternel, quand j’interviendrai en Egypte pour en faire sortir les Israélites.

Moïse et Aaron firent exactement tout ce que l’Eternel leur avait commandé.

Moïse avait quatre-vingts ans et Aaron quatre-vingt-trois lorsqu’ils allèrent parler au pharaon.

L’Eternel dit à Moïse et Aaron :

—Si le pharaon vous demande de faire un miracle, toi, Moïse, tu diras à Aaron : « Prends ton bâton et jette-le devant le pharaon », et il se transformera en serpent !

Moïse et Aaron se rendirent chez le pharaon et agirent comme l’Eternel le leur avait ordonné. Aaron jeta son bâton devant le pharaon et ses hauts fonctionnaires et celui-ci se transforma en serpent.

Alors le pharaon fit convoquer ses sages et ses magiciens, et les enchanteurs d’Egypte accomplirent le même miracle par leurs sortilèges :

chacun d’eux jeta son bâton à terre qui se transforma en serpent ; cependant le bâton d’Aaron avala les leurs.

Malgré cela, le pharaon, le cœur obstiné, refusa de les écouter, comme l’Eternel l’avait dit.

L’Eternel dit à Moïse : —Le pharaon est trop entêté pour laisser partir le peuple.

Va le trouver demain matin à l’heure où il sortira pour aller au bord de l’eau. Tu te tiendras sur son passage sur la rive du Nil. Prends dans ta main le bâton qui a été changé en serpent,

et tu lui diras : « L’Eternel, le Dieu des Hébreux, m’a envoyé vers toi pour te dire : Laisse aller mon peuple pour qu’il me rende un culte dans le désert. Mais jusqu’à présent, tu as fait la sourde oreille.

C’est pourquoi l’Eternel te déclare : Voici comment tu sauras que je suis l’Eternel : Avec le bâton que j’ai à la main, je vais frapper les eaux du Nil et elles se changeront en sang.

Les poissons qui vivent dans le fleuve périront et le Nil deviendra si infect que les Egyptiens ne pourront plus en boire l’eau. »

L’Eternel dit encore à Moïse : —Ordonne à Aaron de prendre son bâton et d’étendre sa main en direction de tous les cours d’eau de l’Egypte : ses rivières, ses canaux, ses étangs et tous ses réservoirs, et leur eau se changera en sang, il y aura du sang dans tout le pays d’Egypte jusque dans les récipients de bois ou de pierre.

Moïse et Aaron exécutèrent les ordres de l’Eternel. Aaron leva le bâton et frappa l’eau du Nil sous les yeux du pharaon et de ses hauts fonctionnaires, et toute l’eau du fleuve fut changée en sang.

Les poissons périrent et le fleuve devint si infect que les Egyptiens ne purent plus en boire l’eau. Il y avait du sang dans tout le pays.

Mais les magiciens égyptiens en firent autant par leurs sortilèges. Le pharaon s’obstina dans son cœur et ne céda pas, comme l’Eternel l’avait dit.

Il leur tourna le dos et rentra dans son palais sans prendre la chose à cœur.

Tous les Egyptiens creusèrent le sol aux alentours du Nil pour trouver de l’eau potable puisqu’ils ne pouvaient plus boire l’eau du fleuve.

Sept jours s’écoulèrent après que l’Eternel eut frappé le fleuve.

Pourquoi le Tout-Puissant n’a-t-il pas réservé des temps pour exercer son jugement ? Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas les jours de son intervention ?

On déplace les bornes, on vole des troupeaux et on les mène paître,

on s’empare de l’âne appartenant à l’orphelin, c’est le bœuf de la veuve que l’on retient en gage.

On empêche les pauvres de se déplacer librement. Et les malheureux du pays n’ont plus qu’à se cacher.

Tels des ânes sauvages vivant dans le désert, les malheureux s’en vont dès l’aube à leur travail, cherchant leur nourriture. La steppe doit fournir du pain pour leurs enfants,

ils doivent moissonner le fourrage des champs et faire la vendange des vignes du *méchant.

Ils se couchent tout nus, faute de vêtement, sans rien pour se couvrir, même quand il fait froid.

L’averse des montagnes les laisse tout transis et, n’ayant pas d’abris, ils doivent se serrer tout contre le rocher.

On arrache de force l’orphelin au sein de sa mère, on exige des gages des malheureux.

On les fait marcher nus, privés de vêtements, et on leur fait porter des gerbes tout en les laissant affamés.

Ils pressent les olives dans les enclos d’autrui, et foulent les vendanges tout en mourant de soif.

On entend dans la ville les gens se lamenter et les blessés se plaignent. Mais Dieu ne prend pas garde à ces atrocités !

Or, contre la lumière les méchants se révoltent, ils ignorent ses voies et quittent ses sentiers.

Au point du jour, le meurtrier se lève, afin d’assassiner le pauvre et l’indigent et, quand la nuit arrive, il devient un voleur.

Les yeux de l’adultère guettent le crépuscule : « Nul œil ne me verra », se dit-il, et il couvre son visage d’un voile.

Quand il fait sombre on force les maisons, mais, de jour, on s’enferme, refusant la lumière.

La journée de ces gens commence avec la nuit : ils sont complices des frayeurs des ténèbres.

Mais selon vous, le méchant serait emporté comme un objet léger sur la face de l’eau ! Il n’aurait sur la terre qu’un domaine maudit, il ne prendrait pas le chemin de ses vignes...

Comme un sol altéré absorbe l’eau des neiges dans la chaleur du jour, le pécheur serait englouti par le séjour des morts...

Le sein qui le porta ne se souviendrait plus de lui tandis que la vermine en ferait ses délices, et il tomberait dans l’oubli. Le péché, comme un arbre, serait déraciné.

Ces gens ont exploité la femme sans enfant, et n’ont pas été bons envers la veuve...

Non ! Dieu, par sa puissance, prolonge les jours des tyrans. Ils n’imaginaient pas rester en vie, et les voilà debout.

Dieu leur accorde d’être en sécurité, et de gagner de l’assurance sur le chemin qu’ils suivent.

Eux, en un rien de temps, ils se sont élevés, puis ils ont disparu. Ils sont tombés et, comme tous les hommes, les voilà moissonnés, ils ont été coupés comme des épis mûrs.

Qui me démentira en prétendant qu’il n’en est pas ainsi ? Qui réduira à rien le discours que je tiens ?

Après cela, le Seigneur choisit encore soixante-douze autres *disciples et les envoya deux par deux, pour le précéder dans toutes les villes et les localités où il devait se rendre.

Il leur disait : —La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Demandez donc au Seigneur à qui appartient la moisson d’envoyer des ouvriers pour la rentrer.

Allez : je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

N’emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour saluer les gens.

Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d’abord : « Que la paix soit sur cette maison. »

Si un homme de paix y habite, votre paix reposera sur lui. Si ce n’est pas le cas, elle reviendra à vous.

Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l’on vous donnera, car « l’ouvrier mérite son salaire ». Ne passez pas d’une maison à l’autre pour demander l’hospitalité.

Dans toute ville où vous irez et où l’on vous accueillera, mangez ce qu’on vous offrira,

guérissez les malades qui s’y trouveront et dites aux gens : « Le *royaume de Dieu est proche de vous. »

Mais dans toute ville où vous entrerez et où l’on ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites :

« La poussière de votre ville qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous. Sachez pourtant ceci : le royaume de Dieu est proche. »

—Je vous assure qu’au grand Jour, *Sodome sera traitée avec moins de rigueur que cette ville-là.

Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui se sont produits au milieu de vous avaient eu lieu à *Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient *changé de vie et l’auraient manifesté en revêtant des habits de toile de sac et en se couvrant de cendre.

C’est pourquoi, au jour du jugement, ces villes seront traitées avec moins de rigueur que vous.

Et toi, *Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Non, tu seras précipitée au séjour des morts.

Il ajouta : —Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé.

Quand les soixante-douze disciples revinrent, ils étaient pleins de joie et disaient : —Seigneur, même les démons se soumettent à nous quand nous leur donnons des ordres en ton nom !

—Oui, leur répondit-il, je voyais *Satan tomber du ciel comme l’éclair.

Ecoutez bien ceci : il est vrai que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal.

Toutefois, ce qui doit vous réjouir, ce n’est pas de voir que les esprits mauvais vous sont soumis ; mais de savoir que vos noms sont inscrits dans le ciel.

Au même moment, Jésus fut transporté de joie par le Saint-Esprit et s’écria : —Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces vérités aux sages et aux intelligents, et que tu les as dévoilées à ceux qui sont tout petits. Oui, Père, car dans ta bonté, tu l’as voulu ainsi.

Mon Père a remis toutes choses entre mes mains. Personne ne sait qui est le Fils, si ce n’est le Père ; et personne ne sait qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

Puis, se tournant vers ses *disciples, il leur dit en particulier : —Heureux ceux qui voient ce que vous voyez !

Car, je vous l’assure : beaucoup de *prophètes et de rois auraient voulu voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu ; ils auraient voulu entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu.

Un enseignant de la *Loi se leva et posa une question à Jésus pour lui tendre un piège. —Maître, lui dit-il, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ?

Jésus lui répondit : —Qu’est-il écrit dans notre Loi ?

Comment la comprends-tu ? Il lui répondit : —Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton énergie et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même.

—Tu as bien répondu, lui dit Jésus : fais cela, et tu auras la vie.

Mais l’enseignant de la Loi, voulant se donner raison, reprit : —Oui, mais qui donc est mon prochain ?

En réponse, Jésus lui dit : —Il y avait un homme qui descendait de *Jérusalem à *Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s’en allèrent, le laissant à moitié mort.

Or il se trouva qu’un *prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s’en écartant, poursuivit sa route.

De même aussi un lévite arriva au même endroit, le vit, et, s’en écartant, poursuivit sa route.

Mais un *Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de pitié.

Il s’approcha de lui, soigna ses plaies avec de l’huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux.

Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les remit à l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. »

Et Jésus ajouta : —A ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme qui avait été victime des brigands ?

—C’est celui qui a eu pitié de lui, lui répondit l’enseignant de la Loi. —Eh bien, va, et agis de même, lui dit Jésus.

Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un village. Là, une femme nommée Marthe l’accueillit dans sa maison.

Elle avait une sœur appelée Marie. Celle-ci vint s’asseoir aux pieds de Jésus, et elle écoutait ce qu’il disait.

Pendant ce temps, Marthe était affairée aux multiples travaux que demandait le service. Elle s’approcha de Jésus et lui dit : —Maître, cela ne te dérange pas de voir que ma sœur me laisse seule à servir ? Dis-lui donc de m’aider.

Mais le Seigneur lui répondit : —Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses ;

il n’y en a qu’une seule qui soit vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera.


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      Exode 7

      1 L'Eternel dit à Moïse : « Regarde, je te fais Dieu pour le pharaon, et ton frère Aaron sera ton prophète.
      2 Toi, tu diras tout ce que je t'ordonnerai et ton frère Aaron parlera au pharaon pour qu'il laisse les Israélites partir de son pays.
      3 De mon côté, j'endurcirai le cœur du pharaon et je multiplierai mes signes et mes miracles en Egypte.
      4 Le pharaon ne vous écoutera pas. Je porterai la main contre l'Egypte et c’est par de grands actes de jugement que je ferai sortir d'Egypte mes armées, mon peuple, les Israélites.
      5 Les Egyptiens reconnaîtront que je suis l'Eternel lorsque je déploierai ma puissance contre l'Egypte et ferai sortir les Israélites du milieu d'eux. »
      6 Moïse et Aaron se conformèrent à ce que l'Eternel leur avait ordonné, c’est ce qu’ils firent.
      7 Moïse était âgé de 80 ans et Aaron de 83 ans lorsqu'ils parlèrent au pharaon.
      8 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron :
      9 « Si le pharaon vous dit : ‘Faites un miracle !’tu ordonneras à Aaron : ‘Prends ton bâton et jette-le devant le pharaon.’Le bâton se changera alors en serpent. »
      10 Moïse et Aaron allèrent trouver le pharaon et se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné : Aaron jeta son bâton devant le pharaon et devant ses serviteurs, et il se changea en serpent.
      11 Cependant, le pharaon appela des sages et des sorciers, et les magiciens d'Egypte, eux aussi, en firent autant par leurs sortilèges.
      12 Ils jetèrent tous leurs bâtons et ceux-ci se changèrent en serpents. Mais le bâton d'Aaron engloutit les leurs.
      13 Le cœur du pharaon s'endurcit et il n'écouta pas Moïse et Aaron. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit.
      14 L'Eternel dit à Moïse : « Le pharaon a le cœur insensible, il refuse de laisser partir le peuple.
      15 Va trouver le pharaon dès le matin ; il sortira pour aller près de l'eau et tu te présenteras devant lui au bord du fleuve. Tu prendras à la main le bâton qui a été changé en serpent
      16 et tu diras au pharaon : ‘L'Eternel, le Dieu des Hébreux, m'a envoyé vers toi pour te dire : Laisse partir mon peuple afin qu'il me serve dans le désert, et jusqu'à présent tu n'as pas écouté.
      17 Voici ce que dit l'Eternel : Cette fois, tu reconnaîtras que je suis l'Eternel. Je vais frapper l’eau du Nil avec le bâton qui est dans ma main et elle sera changée en sang.
      18 Les poissons qui sont dans le fleuve mourront, le fleuve deviendra infect et les Egyptiens renonceront à en boire l'eau.’ »
      19 L'Eternel dit à Moïse : « Ordonne à Aaron : ‘Prends ton bâton et tends ta main sur l’eau des Egyptiens, sur leurs rivières, leurs ruisseaux, leurs étangs et tous leurs réservoirs d'eau.’Elle deviendra du sang. Ainsi il y aura du sang dans toute l'Egypte, même dans les récipients en bois et en pierre. »
      20 Moïse et Aaron se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné. Aaron leva le bâton et frappa l’eau du Nil sous les yeux du pharaon et de ses serviteurs, et toute l’eau du fleuve fut changée en sang.
      21 Les poissons qui étaient dans le fleuve moururent, le fleuve devint infect, les Egyptiens ne purent plus en boire l'eau et il y eut du sang dans toute l'Egypte.
      22 Cependant, les magiciens d'Egypte en firent autant par leurs sortilèges. Le cœur du pharaon s'endurcit et il n'écouta pas Moïse et Aaron. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit.
      23 Le pharaon se détourna d’eux et rentra chez lui ; il ne prit même pas ces événements à cœur.
      24 Tous les Egyptiens creusèrent aux environs du fleuve pour trouver de l'eau à boire, car ils ne pouvaient pas boire de l'eau du Nil.
      25 Sept jours passèrent après que l'Eternel eut frappé le Nil.

      Job 24

      1 » Pourquoi le Tout-Puissant ne réserve-t-il pas des temps pour le jugement et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas les jours de son intervention ?
      2 On déplace les bornes, on vole des troupeaux et on les conduit au pâturage,
      3 on s’empare de l'âne des orphelins, on prend pour gage le bœuf de la veuve,
      4 on écarte les pauvres du chemin, on force tous les faibles du pays à se cacher.
      5 Pareils à des ânes sauvages dans le désert, ils doivent partir au travail dès l’aube pour chercher leur nourriture, mais ils n'ont que des plaines arides pour trouver du pain à leurs enfants.
      6 Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, ils grappillent dans la vigne du méchant.
      7 Ils passent la nuit tout nus, sans habit, sans protection contre le froid.
      8 Ils sont trempés par les fortes averses des montagnes et, faute de refuge, ils se blottissent contre les rochers.
      9 On arrache l’orphelin à sa mère, on réclame des gages au pauvre.
      10 Ils vont tout nus, sans habit. Ils doivent porter des gerbes tout en restant eux-mêmes affamés.
      11 Ils font de l'huile dans les domaines des riches, ils écrasent le raisin au pressoir, et pourtant ils restent assoiffés.
      12 De la ville montent les soupirs de la population, les blessés appellent au secours. Et Dieu ne prête pas attention à ces actes écœurants !
      13 » D'autres se révoltent contre la lumière : ils ignorent ses voies, ils ne s’attachent pas à ses sentiers.
      14 L'assassin se lève avec la lumière, il tue le malheureux et le pauvre, et pendant la nuit il se mue en voleur.
      15 L'œil de l'homme adultère guette le crépuscule : ‘Personne ne me verra’, se dit-il, et il met un voile sur son visage.
      16 La nuit ils forcent les maisons, le jour ils se tiennent enfermés ; ils ne connaissent pas la lumière.
      17 C’est que pour eux tous, le matin est synonyme d'ombre de la mort : ils n’ignorent pas les terreurs de l’ombre de la mort.
      18 » Pourtant, d’après vous, le méchant serait tout léger à la surface de l’eau, il n'aurait droit sur la terre qu'à une part maudite et ne prendrait jamais le chemin des vignes !
      19 Tout comme la sécheresse et la chaleur absorbent la fonte de la neige, le séjour des morts engloutirait ceux qui pèchent.
      20 Le ventre de sa mère oublierait l’homme injuste, les vers feraient leurs délices de lui. On ne se souviendrait plus de lui, il serait brisé comme un arbre,
      21 lui qui dépouille la femme stérile, sans enfants, lui qui ne traite pas bien la veuve.
      22 » Non ! Dieu prolonge par sa force les jours des tyrans, et les voilà debout quand ils ne comptaient plus sur la vie.
      23 Il leur permet de vivre en sécurité et ils en profitent, mais il surveille leur conduite.
      24 Ils se sont élevés quelque temps, mais ils ne sont plus là : ils s’effondrent et sont fauchés comme tous les autres, ils sont coupés comme la tête d’un épi.
      25 Si tel n’est pas le cas, qui pourra prouver que je mens et réduire à néant mes affirmations ? »

      Luc 10

      1 Après cela, le Seigneur désigna encore 70 autres disciples et les envoya devant lui deux par deux dans toutes les villes et dans tous les endroits où lui-même devait aller.
      2 Il leur dit : « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.
      3 Allez-y ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 Ne prenez ni bourse, ni sac, ni sandales et ne saluez personne en chemin.
      5 Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : ‘Que la paix soit sur cette maison !’
      6 Et s'il se trouve là un homme de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
      7 Restez dans cette maison, mangez et buvez ce qu'on vous donnera, car *l'ouvrier mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison.
      8 Dans toute ville où vous entrerez et où l'on vous accueillera, mangez ce que l'on vous offrira,
      9 guérissez les malades qui s'y trouveront et dites-leur : ‘Le royaume de Dieu s'est approché de vous.’
      10 Mais dans toute ville où vous entrerez et où l'on ne vous accueillera pas, allez dans les rues et dites :
      11 ‘Nous secouons contre vous même la poussière de votre ville qui s'est attachée à nos pieds. Sachez cependant que le royaume de Dieu s'est approché [de vous].’
      12 Je vous dis que, ce jour-là, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville-là.
      13 » Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda, car si les miracles accomplis au milieu de vous l'avaient été dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps que leurs habitants se seraient repentis, habillés d’un sac et assis dans la cendre.
      14 C'est pourquoi, lors du jugement Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
      15 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts.
      16 Celui qui vous écoute m'écoute, celui qui vous rejette me rejette, et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé. »
      17 Les 70 revinrent tout joyeux et dirent : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
      18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair.
      19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire.
      20 Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans le ciel. »
      21 A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit : « Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu.
      22 Mon Père m’a tout donné et personne ne sait qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
      23 Puis il se tourna vers les disciples et leur dit en privé : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
      24 En effet, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont pas entendu. »
      25 Un professeur de la loi se leva et dit à Jésus pour le mettre à l'épreuve : « Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »
      26 Jésus lui dit : « Qu'est-il écrit dans la loi ? Qu'y lis-tu ? »
      27 Il répondit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi-même. »
      28 « Tu as bien répondu, lui dit Jésus. Fais cela et tu vivras. »
      29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »
      30 Jésus reprit la parole et dit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba entre les mains de brigands qui le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
      31 Un prêtre qui, par hasard, descendait par le même chemin vit cet homme et passa à distance.
      32 De même aussi un Lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa à distance.
      33 Mais un Samaritain qui voyageait arriva près de lui et fut rempli de compassion lorsqu'il le vit.
      34 Il s'approcha et banda ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
      35 Le lendemain, [à son départ, ] il sortit deux pièces d’argent, les donna à l'aubergiste et dit : ‘Prends soin de lui, et ce que tu dépenseras en plus, je te le rendrai à mon retour.’
      36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? »
      37 « C'est celui qui a agi avec bonté envers lui », répondit le professeur de la loi. Jésus lui dit [donc] : « Va agir de la même manière, toi aussi. »
      38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme du nom de Marthe l’accueillit dans sa maison.
      39 Elle avait une sœur appelée Marie, qui s'assit aux pieds de Jésus et écoutait ce qu’il disait.
      40 Marthe était affairée aux nombreuses tâches du service. Elle survint et dit : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de venir m'aider. »
      41 Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses,
      42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée. »
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