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La Bible en 1 an - Jour 59

Sommaire

L’Eternel dit à Moïse : —Je vais encore faire venir un fléau pour frapper le pharaon et l’Egypte. Après cela, il vous laissera partir d’ici ; et même, il vous chassera définitivement de son pays.

Va donc parler au peuple : que chacun demande à son voisin, et chacune à sa voisine, des objets d’or et d’argent.

L’Eternel fit gagner au peuple la faveur des Egyptiens, Moïse lui-même était un personnage très respecté par les hauts fonctionnaires du pharaon et par la population.

Moïse dit au pharaon : —Voici ce que l’Eternel déclare : « Au milieu de la nuit, j’irai et je parcourrai l’Egypte

et tout fils aîné dans ce pays mourra, depuis le fils aîné du pharaon qui est sur le trône jusqu’à celui de la servante qui fait tourner la meule, ainsi que tout premier-né du bétail.

De grands cris s’élèveront dans tout le pays comme il n’y en a jamais eu et comme il n’y en aura plus de semblable.

Mais chez les Israélites, on n’entendra pas même un chien aboyer contre un homme ou une bête. Vous saurez ainsi que l’Eternel fait une distinction entre l’Egypte et Israël.

Alors tous tes hauts fonctionnaires qui t’entourent viendront me trouver et se jetteront à mes pieds en suppliant : “Va-t’en, toi et tout le peuple qui marche à ta suite.” Après cela, oui, je partirai. » Moïse sortit alors de chez le pharaon dans une grande colère.

L’Eternel lui avait dit : —Le pharaon ne vous écoutera pas, afin que mes prodiges se multiplient en Egypte.

Moïse et Aaron accomplirent donc tous ces prodiges en présence du pharaon. Mais l’Eternel rendit son cœur obstiné, de sorte qu’il ne laissa pas les Israélites quitter son pays.

L’Eternel parla à Moïse et à Aaron en Egypte. Il leur dit :

—Ce mois-ci sera pour vous le premier mois de l’année.

Donnez à toute la communauté d’Israël les instructions suivantes : Le dixième jour de ce mois, que chaque maison ou chaque famille se procure un agneau.

Si dans une maison on est trop peu nombreux pour manger un agneau, qu’on s’associe à la famille voisine la plus proche en tenant compte du nombre de personnes ; et l’on choisira l’agneau en fonction de ce que chacun peut manger.

Vous prendrez un agneau ou un chevreau sans défaut, un mâle âgé d’un an.

Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois : ce jour-là, tout l’ensemble de la communauté d’Israël immolera ces agneaux à la nuit tombante.

On prendra de son sang et l’on en badigeonnera les deux montants et le linteau de la porte des maisons où il sera mangé.

On en rôtira la viande et on la mangera cette nuit-là avec des pains sans *levain et des herbes amères.

Vous n’en mangerez rien qui soit à moitié cuit ou bouilli dans l’eau, tout sera rôti au feu avec la tête, les pattes et les abats.

Vous n’en garderez rien pour le lendemain. S’il reste quelque chose jusqu’au lendemain, vous le brûlerez.

Vous le mangerez à la hâte, prêts à partir : la ceinture nouée aux reins, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Ce sera la Pâque que l’on célébrera en l’honneur de l’Eternel.

Je parcourrai l’Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j’exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l’Egypte ; je suis l’Eternel.

Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, je passerai par-dessus vous. Ainsi le fléau destructeur ne vous atteindra pas lorsque je frapperai l’Egypte.

—De génération en génération, vous commémorerez ce jour par une fête que vous célébrerez en l’honneur de l’Eternel. Cette fête est une institution en vigueur à perpétuité.

Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans *levain. Dès le premier jour, vous ferez disparaître tout levain de vos maisons ; car si quelqu’un mange du pain levé, entre le premier jour et le septième, il sera retranché du peuple d’Israël.

Vous aurez une assemblée cultuelle le premier jour, ainsi que le septième. Pendant ces deux jours-là, on ne fera aucun travail, sauf ce qui sera nécessaire pour préparer le repas de chacun.

Vous célébrerez la fête des pains sans levain pour commémorer ce jour où j’aurai fait sortir vos tribus d’Egypte. Vous observerez ce jour-là de génération en génération comme une institution en vigueur à perpétuité.

A partir du soir du quatorzième jour du premier mois, vous mangerez des pains sans levain, jusqu’au soir du vingt et unième jour.

Pendant sept jours, on ne devra trouver aucune trace de levain dans vos maisons. Toute personne qui mangera du pain levé sera exclue de la communauté d’Israël, que ce soit un étranger ou l’un des vôtres.

Vous ne consommerez aucune pâte levée dans tous les lieux où vous habiterez, vous ne mangerez que des pains sans levain.

Job prononça un autre discours :

Qui me fera revivre les saisons d’autrefois, comme en ces jours passés où Dieu veillait sur moi,

où il faisait briller sa lampe sur ma tête et qu’avec sa lumière j’affrontais les ténèbres ?

Ah ! si j’étais encore aux jours de ma vigueur, quand ma demeure jouissait de l’amitié de Dieu,

et quand le Tout-Puissant était encore à mes côtés, quand tout autour de moi s’ébattaient mes enfants,

quand je baignais mes pieds dans la crème du lait et quand le roc versait pour moi des torrents d’huile.

Lorsque je me rendais aux portes de la ville, quand je dressais mon siège sur la place publique,

les jeunes me voyaient et ils se retiraient, les vieillards se levaient et ils restaient debout,

les notables arrêtaient leurs propos et se mettaient une main sur la bouche.

Les grands baissaient la voix et ils tenaient leur langue collée à leur palais.

Celui qui m’écoutait me déclarait heureux, celui qui me voyait parlait de moi en bien.

Car je sauvais le pauvre qui appelait à l’aide ainsi que l’orphelin privé de tout secours.

Ceux qui allaient mourir me bénissaient, et je mettais la joie dans le cœur de la veuve.

J’endossais la justice : c’était mon vêtement. Ma robe et mon turban, c’était ma probité.

J’étais l’œil de l’aveugle et les pieds du boiteux,

et j’étais comme un père pour ceux qui étaient pauvres. J’examinais à fond le cas des inconnus.

Je brisais les mâchoires de l’homme violent et je lui arrachais la proie d’entre les dents.

Je me disais alors : « Je mourrai dans mon nid, j’aurai des jours nombreux comme les grains de sable.

La source de l’eau vive baignera mes racines, la rosée passera la nuit sur ma ramure.

Ma gloire auprès de moi se renouvellera et, dans ma main, mon arc rajeunira. »

Alors on m’écoutait attendant mon avis et l’on faisait silence pour avoir mon conseil.

Lorsque j’avais parlé, on ne discutait pas. Ma parole, sur eux, se répandait avec douceur.

Et ils comptaient sur moi comme on attend la pluie. Ils ouvraient grand la bouche, comme pour recueillir les ondées du printemps.

Quand je leur souriais ils n’osaient pas y croire, on ne pouvait éteindre l’éclat de mon visage.

C’est moi qui choisissais la voie qu’ils devaient suivre. Je siégeais à leur tête, je trônais comme un roi au milieu de ses troupes, comme un consolateur pour les gens affligés.

Un jour de *sabbat, Jésus était invité pour un repas chez l’un des dirigeants du parti *pharisien. Ceux qui étaient à table avec lui l’observaient attentivement.

Or, il y avait là un homme dont le corps était couvert d’œdèmes.

Jésus prit la parole et s’adressa aux enseignants de la *Loi et aux pharisiens : —Est-il permis, oui ou non, de guérir quelqu’un le jour du sabbat ?

Ils ne répondirent rien. Alors Jésus, saisissant le malade, le guérit et lui dit de rentrer chez lui.

Puis, se tournant vers les assistants, il leur demanda : —Qui de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retire pas le plus tôt possible, même si c’est le jour du sabbat ?

Là encore, ils ne surent que répondre.

Ayant remarqué comment les invités cherchaient tous les places d’honneur, il leur dit cette *parabole :

—Si quelqu’un t’invite à un repas de noces, ne va pas t’installer à la place d’honneur. Peut-être y a-t-il, parmi les invités, un personnage plus important que toi

et celui qui vous a invités l’un et l’autre viendra-t-il te dire : « Cède-lui cette place. » Il te faudra alors honteusement gagner la dernière place !

Non, quand tu es invité, va, au contraire, te mettre tout de suite à la dernière place. Alors, quand ton hôte entrera dans la salle, il te dira : « Mon ami, il y a une place bien meilleure pour toi, viens t’asseoir plus haut ! » Ainsi tu seras honoré devant tous les convives.

En effet, celui qui s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.

Jésus dit aussi à son hôte : —Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, tes frères, ta parenté ou de riches voisins, car ils pourraient t’inviter à leur tour et te payer ainsi de ta peine.

Non, si tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des paralysés, des aveugles.

Si tu fais cela, tu en seras très heureux, précisément parce que ces gens-là n’ont pas la possibilité de te rendre la pareille. Et Dieu te le revaudra lorsque les justes ressusciteront.

A ces mots, l’un des convives dit à Jésus : —Qu’il est heureux celui qui prendra part au banquet dans le *royaume de Dieu !

Jésus lui répondit : —Un jour, un homme avait organisé une grande réception. Il avait invité beaucoup de monde.

Lorsque le moment du festin arriva, il envoya son serviteur dire aux invités : « Venez maintenant, tout est prêt. »

Mais ceux-ci s’excusèrent tous l’un après l’autre. Le premier lui fit dire : « J’ai acheté un champ et il faut absolument que j’aille le voir. Excuse-moi, je te prie. »

Un autre dit : « Je viens d’acquérir cinq paires de bœufs, et je m’en vais les essayer. Excuse-moi, je te prie. »

Un autre encore dit : « Je viens de me marier, il m’est donc impossible de venir. »

Quand le serviteur fut de retour auprès de son maître, il lui rapporta toutes les excuses qu’on lui avait données. Alors le maître de la maison se mit en colère et dit à son serviteur : « Dépêche-toi ! Va-t’en sur les places et dans les rues de la ville et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles, les paralysés... ! »

Au bout d’un moment, le serviteur vint dire : « Maître, j’ai fait ce que tu m’as dit, mais il y a encore de la place. »

« Eh bien, lui dit le maître, va sur les chemins, le long des haies, fais en sorte que les gens viennent, pour que ma maison soit pleine.

Une chose est sûre : pas un seul des premiers invités ne goûtera à mon festin. »

Comme de grandes foules accompagnaient Jésus, il se retourna vers ceux qui le suivaient et leur dit :

—Si quelqu’un vient à moi et n’est pas prêt à renoncer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à son propre moi, il ne peut être mon *disciple.

Celui qui ne porte pas sa croix, et qui ne me suit pas, ne peut être mon disciple.

En effet, si l’un de vous veut bâtir une tour, est-ce qu’il ne prend pas d’abord le temps de s’asseoir pour calculer ce qu’elle lui coûtera et de vérifier s’il a les moyens de mener son entreprise à bonne fin ?

Sans quoi, s’il n’arrive pas à terminer sa construction après avoir posé les fondations, il risque d’être la risée de tous les témoins de son échec.

« Regardez, diront-ils, c’est celui qui a commencé à construire et qui n’a pas pu terminer ! »

Ou bien, supposez qu’un roi soit sur le point de déclarer la guerre à un autre. Ne prendra-t-il pas le temps de s’asseoir pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui est sur le point de marcher contre lui avec vingt mille ?

S’il se rend compte qu’il en est incapable, il lui enverra une délégation, pendant que l’ennemi est encore loin, pour négocier la paix avec lui.

Il en est de même pour vous ; celui qui n’est pas prêt à abandonner tout ce qu’il possède, ne peut pas être mon disciple.

—Le sel est une bonne chose, mais s’il devient insipide, comment lui rendra-t-on sa saveur ?

On ne peut plus l’utiliser, ni pour la terre, ni pour le fumier. Il n’y a plus qu’à le jeter. Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !


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      Exode 11

      1 L'Eternel dit à Moïse : « Je vais faire venir encore un fléau sur le pharaon et sur l'Egypte. Après cela, il vous laissera partir d'ici. Lorsqu'il vous laissera enfin partir, il vous chassera même d'ici.
      2 Dis au peuple de demander chacun à son voisin – et chacune à sa voisine – des objets en argent et en or. »
      3 L'Eternel gagna la faveur des Egyptiens au peuple. Du reste, Moïse lui-même était un homme très important en Egypte aux yeux des serviteurs du pharaon et du peuple.
      4 Moïse annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Vers le milieu de la nuit, je parcourrai l'Egypte
      5 et tous les premiers-nés mourront en Egypte, depuis le fils aîné du pharaon qui siège sur son trône jusqu'au fils aîné de la servante qui travaille à la meule et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux.
      6 Il y aura dans toute l'Egypte de si grands cris qu'il n'y en a pas eu et qu'il n'y en aura plus de pareils.
      7 En revanche, chez les Israélites, pas même un chien ne grognera, ni contre un homme ni contre un animal. Vous saurez ainsi quelle différence l'Eternel fait entre l'Egypte et Israël.
      8 Alors tous tes serviteurs ici présents descendront vers moi et se prosterneront devant moi en disant : ‘Sors, toi et tout le peuple qui marche à ta suite !’Après cela, je sortirai. » Moïse sortit de chez le pharaon dans une ardente colère.
      9 L'Eternel avait dit à Moïse : « Le pharaon ne vous écoutera pas afin que mes miracles soient nombreux en Egypte. »
      10 Moïse et Aaron firent tous ces miracles devant le pharaon, et l'Eternel endurcit le cœur du pharaon et celui-ci ne laissa pas les Israélites partir de son pays.

      Exode 12

      1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron en Egypte :
      2 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, vous le considérerez comme le premier des mois de l'année.
      3 Transmettez ces instructions à toute l'assemblée d'Israël : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison.
      4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le partagera avec le plus proche voisin, en fonction du nombre de personnes. Vous estimerez le nombre de personnes pour l’agneau d'après la part que chacun peut manger.
      5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an. Vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
      6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, où toute l'assemblée d'Israël le sacrifiera au coucher du soleil.
      7 On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.
      8 Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 Vous ne le mangerez pas à moitié cuit et bouilli dans l'eau ; au contraire, il sera rôti au feu avec la tête, les pattes et l'intérieur.
      10 Vous n'en laisserez rien pour le matin ; si toutefois il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu.
      11 Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C'est la Pâque de l'Eternel.
      12 » Cette nuit-là, je parcourrai l'Egypte et je tuerai tous les premiers-nés du pays, hommes ou animaux. Je mettrai ainsi à exécution mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l'Eternel.
      13 Pour vous en revanche, le sang servira de signe sur les maisons où vous vous trouverez : je verrai le sang et je passerai par-dessus vous. Il n'y aura pas de fléau qui vous détruise quand je frapperai l'Egypte.
      14 Vous rappellerez le souvenir de ce jour en le célébrant par une fête en l'honneur de l'Eternel ; cette célébration sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations.
      15 Pendant 7 jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n'y aura plus de levain dans vos maisons. En effet, toute personne qui mangera du pain levé, du premier au septième jour, sera exclue d'Israël.
      16 Le premier jour, vous aurez une sainte assemblée, et le septième jour aussi. On ne fera aucun travail ces jours-là, vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne.
      17 Vous célébrerez la fête des pains sans levain, car c'est précisément ce jour-là que j'aurai fait sortir vos armées d'Egypte ; le respect de ce jour sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations.
      18 Le quatorzième jour du premier mois, le soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu'au soir du vingt et unième jour.
      19 Pendant 7 jours, on ne trouvera pas de levain dans vos maisons. En effet, toute personne qui mangera du pain levé sera exclue de l'assemblée d'Israël, qu’il s’agisse d’un étranger ou d’un Israélite.
      20 Vous ne mangerez pas de pain levé ; dans tous vos foyers, vous mangerez des pains sans levain. »

      Job 29

      1 Job poursuivit son développement :
      2 « Si seulement je pouvais revivre les mois passés, les jours où Dieu me gardait,
      3 où sa lampe brillait sur ma tête et où sa lumière me guidait dans les ténèbres !
      4 J’atteignais alors mon plein épanouissement. Dieu veillait en ami sur ma tente,
      5 le Tout-Puissant était encore avec moi et mes enfants m'entouraient.
      6 Mes pieds baignaient dans la crème et un rocher déversait près de moi des torrents d'huile !
      7 » Quand je sortais pour aller à la porte de la ville et me faisais préparer un siège sur la place,
      8 les jeunes gens se retiraient à mon approche, les vieillards se levaient et restaient debout.
      9 Les chefs arrêtaient leurs discours et mettaient la main sur leur bouche,
      10 la voix des princes s’estompait et leur langue restait attachée à leur palais.
      11 L'oreille qui m'entendait me disait heureux, l'œil qui me voyait me rendait un témoignage favorable.
      12 » C’est que je délivrais le malheureux qui appelait à l’aide et l'orphelin que personne ne secourait.
      13 Le mourant me bénissait, je remplissais de joie le cœur de la veuve.
      14 Je me revêtais de la justice, elle était pour moi un habit. Mon manteau et mon turban, c’était mon respect du droit.
      15 J'étais les yeux de l'aveugle et les pieds du boiteux.
      16 J'étais un père pour les pauvres, j'examinais la cause d’un inconnu.
      17 Je brisais les mâchoires de l'homme injuste et j'arrachais la proie de ses dents.
      18 » Je me disais alors : ‘Je mourrai dans mon foyer. J’aurai des jours aussi abondants que le sable.
      19 L'eau pourra pénétrer dans mes racines, la rosée passera la nuit sur mes branches,
      20 ma gloire sera sans cesse nouvelle et mon arc reprendra des forces dans ma main.’
      21 » On m'écoutait, plein d'attente, on gardait le silence pour entendre mes conseils.
      22 Après mes discours, personne ne répliquait, et mes propos étaient aussi bienfaisants que la rosée pour eux.
      23 Ils comptaient sur moi comme sur la pluie, ils buvaient mes paroles comme les dernières pluies.
      24 Je leur souriais et ils n’osaient pas y croire. Rien ne pouvait altérer le rayonnement de mon visage.
      25 Je choisissais le chemin à suivre pour eux et je m'asseyais à leur tête. Je restais là comme un roi au milieu de sa troupe, comme un consolateur auprès des personnes endeuillées.

      Luc 14

      1 Un jour de sabbat, Jésus était allé dans la maison de l'un des chefs des pharisiens pour prendre un repas, et les pharisiens l'observaient.
      2 Or un homme rempli d’œdème se trouvait devant lui.
      3 Jésus prit la parole et dit aux professeurs de la loi et aux pharisiens : « Est-il permis [ou non] de faire une guérison le jour du sabbat ? »
      4 Ils gardèrent le silence. Alors Jésus toucha le malade, le guérit et le renvoya.
      5 Puis il leur dit : « Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l'en retire pas aussitôt, même le jour du sabbat ? »
      6 Et ils furent incapables de répondre à cela.
      7 Il adressa ensuite une parabole aux invités, en voyant qu'ils choisissaient les meilleures places. Il leur dit :
      8 « Lorsque tu es invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la meilleure place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus importante que toi
      9 et que celui qui vous a invités l'un et l'autre ne vienne te dire : ‘Laisse-lui la place !’Tu aurais alors la honte d'aller occuper la dernière place.
      10 Mais lorsque tu es invité, va te mettre à la dernière place, afin qu'au moment où celui qui t'a invité arrive, il te dise : ‘Mon ami, monte plus haut.’Alors tu seras honoré devant [tous] ceux qui seront à table avec toi.
      11 En effet, toute personne qui s'élève sera abaissée, et celle qui s'abaisse sera élevée. »
      12 Il dit aussi à celui qui l'avait invité : « Lorsque tu organises un dîner ou un souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour pour te rendre la pareille.
      13 Lorsque tu organises un festin, invite au contraire des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles,
      14 et tu seras heureux, car ils ne peuvent pas te rendre la pareille. En effet, cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
      15 Après avoir entendu ces paroles, un de ceux qui étaient à table dit à Jésus : « Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! »
      16 Jésus lui répondit : « Un homme organisa un grand festin et invita beaucoup de gens.
      17 A l'heure du festin, il envoya son serviteur dire aux invités : ‘Venez, car tout est déjà prêt.’
      18 Mais tous sans exception se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : ‘J'ai acheté un champ et je suis obligé d'aller le voir, excuse-moi, je t'en prie.’
      19 Un autre dit : ‘J'ai acheté cinq paires de bœufs et je vais les essayer, excuse-moi, je t'en prie.’
      20 Un autre dit : ‘Je viens de me marier, c'est pourquoi je ne peux pas venir.’
      21 A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son serviteur : ‘Va vite sur les places et dans les rues de la ville et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.’
      22 Le serviteur dit : ‘Maître, ce que tu as ordonné a été fait et il reste encore de la place.’
      23 Le maître dit alors au serviteur : ‘Va sur les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, oblige-les à entrer, afin que ma maison soit remplie.
      24 En effet, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon festin.’ »
      25 De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit :
      26 « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
      27 Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut pas être mon disciple.
      28 En effet, si l'un de vous veut construire une tour, il s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer.
      29 Autrement, si après avoir posé les fondations il ne peut pas la terminer, tous ceux qui le verront se mettront à se moquer de lui
      30 en disant : ‘Cet homme a commencé à construire, et il n'a pas pu finir.’
      31 De même, si un roi part en guerre contre un autre roi, il s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec 10'000 hommes, affronter celui qui vient l'attaquer avec 20'000.
      32 Si ce n’est pas le cas, alors que l'autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix.
      33 Ainsi donc aucun de vous, à moins de renoncer à tout ce qu'il possède, ne peut être mon disciple.
      34 » Le sel est une bonne chose, mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ?
      35 Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier ; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »
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