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La Bible en 1 an - Jour 60

Sommaire

Moïse convoqua tous les responsables d’Israël et leur dit : —Allez chercher un agneau ou un chevreau par famille, prenez-le et immolez-le comme agneau pascal.

Ensuite, vous prendrez un bouquet d’*hysope, vous le tremperez dans le bassin contenant le sang de l’animal et vous en badigeonnerez le linteau et les deux montants de vos portes. Aucun de vous ne passera la porte de sa maison pour sortir jusqu’au matin.

L’Eternel parcourra l’Egypte pour la frapper. Quand il verra le sang sur le linteau et sur les deux montants de vos portes, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur de pénétrer dans votre maison pour porter ses coups.

Vous observerez toutes ces prescriptions comme une institution pour vous et pour toutes les générations à venir.

Lorsque vous serez arrivés dans le pays que l’Eternel vous donnera comme il l’a promis, vous accomplirez cette cérémonie.

Lorsque vos enfants vous demanderont ce qu’elle signifie pour vous,

vous leur répondrez : « C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de l’Eternel qui a passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte lorsqu’il a frappé l’Egypte et qu’il a préservé nos familles. » Le peuple s’agenouilla et se prosterna.

Puis les Israélites se retirèrent et accomplirent tout ce que l’Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron.

Au milieu de la nuit, l’Eternel frappa tous les fils aînés d’Egypte, depuis celui du pharaon, qui régnait sur le trône, jusqu’à celui du détenu qui se trouvait en prison, et aux premiers-nés des animaux.

Cette nuit-là, le pharaon se leva ainsi que tous ses hauts fonctionnaires et tous les Egyptiens. De grands cris furent poussés dans toute l’Egypte, car il n’y avait pas une maison où il n’y eût un mort.

En pleine nuit, le pharaon convoqua Moïse et Aaron et leur dit : —Levez-vous, partez de chez nous, vous et les Israélites, et allez rendre un culte à l’Eternel comme vous l’avez demandé !

Prenez avec vous votre bétail, gros et petit, comme vous l’avez dit, allez-vous-en et demandez pour moi la bénédiction de Dieu.

Les Egyptiens pressaient le peuple pour qu’il quitte rapidement le pays, car ils disaient : —Nous allons tous mourir !

Le peuple emporta sa pâte à pain avant qu’elle n’eût levé, ils enveloppèrent leurs corbeilles à pétrir dans leurs manteaux et les chargèrent sur leurs épaules.

Par ailleurs, les Israélites s’étaient conformés aux instructions de Moïse : ils avaient demandé aux Egyptiens des objets d’argent et d’or ainsi que des vêtements.

L’Eternel leur avait fait gagner la faveur des Egyptiens qui leur avaient donné ce qu’ils demandaient. C’est ainsi qu’ils dépouillèrent l’Egypte.

Les Israélites partirent de Ramsès en direction de Soukkoth. Ils étaient environ six cent mille hommes de pied, sans compter les femmes et les enfants.

Une foule nombreuse et composite se joignit à eux ; de plus, ils emmenaient un cheptel important de gros et de menu bétail.

Comme ils avaient été chassés précipitamment d’Egypte sans pouvoir préparer de provisions de route, ils n’avaient emporté que la pâte non levée, ils se mirent donc à la cuire pour en faire des galettes sans *levain.

Les descendants d’Israël avaient séjourné durant quatre cent trente ans en Egypte.

Au terme de ces quatre cent trente ans, le jour de la Pâque, toutes les troupes de l’Eternel quittèrent l’Egypte.

Comme l’Eternel veilla cette nuit-là, pour les faire sortir d’Egypte, cette nuit est réservée à l’Eternel : ce sera une nuit de veille pour les Israélites dans les générations à venir.

L’Eternel dit à Moïse et à Aaron : —Voici les prescriptions au sujet de la Pâque : Aucun étranger n’en mangera.

Un esclave acquis à prix d’argent devra être *circoncis, puis il prendra part au repas de la Pâque.

Mais le résident temporaire et l’ouvrier salarié n’y participeront pas.

On mangera chaque agneau à l’intérieur de la maison. Vous n’emporterez aucun morceau de viande à l’extérieur et vous ne briserez aucun os de l’animal.

Toute la communauté d’Israël célébrera la Pâque.

Si un étranger en résidence chez toi désire célébrer la Pâque en l’honneur de l’Eternel, tous les hommes de sa famille devront d’abord être circoncis, alors il pourra célébrer la fête au même titre que l’Israélite. Aucun incirconcis ne pourra y prendre part.

Une seule et même règle s’appliquera aux Israélites et aux étrangers séjournant parmi vous.

Tous les Israélites se conformèrent à ce que l’Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron.

C’est en ce jour précis que l’Eternel fit sortir les descendants d’Israël d’Egypte, comme une armée en bon ordre.

Mais hélas, aujourd’hui me voilà la risée de gamins dont les pères étaient si méprisables que je n’aurais daigné les mettre avec mes chiens pour garder mon troupeau.

D’ailleurs, qu’aurais-je fait des efforts de leurs bras ? Leur vigueur s’en allait :

épuisés par la faim et par les privations, ils rôdaient dans la steppe lugubre et isolée.

Ils arrachaient l’herbe salée au milieu des buissons, ils prenaient les racines du genêt comme pain.

Ils ont été chassés du milieu de leur peuple, on criait après eux comme après des voleurs.

Ils hantaient les cavernes au flanc des précipices, ils logeaient dans des grottes ou des trous de la terre.

Au milieu des épines retentissaient leurs cris, ils se couchaient à l’abri des broussailles.

Ces êtres *insensés et innommables ont été refoulés hors du pays.

Me voici devenu l’objet de leurs chansons, celui dont tous se moquent.

Ils ont horreur de moi, et s’éloignent de moi, ou bien, sans hésiter, me crachent au visage.

Car il a détendu la corde de mon arc, et il m’a humilié. Aussi n’ont-ils plus envers moi la moindre retenue.

Ils sont nombreux, à ma droite, ils se lèvent et me font lâcher pied, ils se fraient un accès jusqu’à moi pour me perdre.

Ils coupent ma retraite, travaillant à ma ruine, sans avoir besoin d’aide.

Ils arrivent sur moi par une large brèche, et ils se précipitent au milieu des décombres.

La terreur m’envahit, ma dignité s’évanouit ; comme en un coup de vent, mon bonheur a passé, chassé comme un nuage.

Et maintenant, ma vie s’échappe. Car des jours d’affliction ont fondu sur mon être.

La nuit perce mes os, je suis écartelé, et le mal qui me ronge ne prend pas de repos.

Avec toute sa force, il s’agrippe à mon vêtement, comme un col, il m’enserre.

Dieu m’a précipité au milieu de la fange, et je ne vaux pas mieux que poussière et que cendre.

De mes cris je t’implore, et tu ne réponds pas. Je me tiens devant toi et tu ne fais rien d’autre que de me regarder.

Que tu es devenu cruel à mon égard ! De ta main vigoureuse, tu t’acharnes sur moi !

Tu m’as fait enlever sur les chevaux du vent, et tu me fais tanguer au sein de l’ouragan.

Je ne le sais que trop : tu me mènes à la mort, au lieu de rendez-vous de tout être vivant.

Mais celui qui périt n’étend-il pas la main ? Celui qui est dans le malheur ne crie-t-il pas ?

Je pleurais autrefois avec ceux dont la vie est dure, et je compatissais à la peine du pauvre.

J’espérais le bonheur, et le malheur est arrivé, j’attendais la lumière et les ténèbres sont venues.

Tout mon être intérieur bouillonne sans relâche. Des jours d’humiliation sont venus m’affronter.

Je m’avance, l’air sombre, et sans voir le soleil. Au milieu de la foule je me dresse et je hurle.

C’est comme si j’étais un frère du chacal ou un compagnon de l’autruche.

Ma peau noircit sur moi, mes os sont consumés par le feu de la fièvre.

Ma lyre ne sert plus que pour des airs funèbres, ma flûte n’accompagne que le chant des pleureurs.

Les *collecteurs d’impôts et autres pécheurs notoires se pressaient tous autour de Jésus, avides d’écouter ses paroles.

Les *pharisiens et les *spécialistes de la Loi s’en indignaient et disaient : —Cet individu fréquente des pécheurs notoires et s’attable avec eux !

Alors Jésus leur répondit par cette *parabole :

—Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à se perdre, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?

Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener !

Aussitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : « Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. »

Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui *change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’en ont pas besoin.

—Ou bien, supposez qu’une femme ait dix pièces d’argent et qu’elle en perde une, ne s’empressera-t-elle pas d’allumer une lampe, de balayer sa maison et de chercher soigneusement dans tous les recoins jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé sa pièce ?

Et quand elle l’a trouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, j’ai retrouvé la pièce que j’avais perdue. »

De même, je vous le déclare, il y a de la joie parmi les *anges de Dieu pour un seul pécheur qui change de vie.

Puis il poursuivit : —Un homme avait deux fils.

Le plus jeune lui dit : « Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir un jour. » Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils.

Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu’il avait reçu et s’en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie.

Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire.

Alors il alla se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoya dans les champs garder les porcs.

Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.

Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit : « Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim !

Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi.

Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers. »

Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement.

Le fils lui dit : « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils... »

Mais le père dit à ses serviteurs : « Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui ; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales.

Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir,

car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et je l’ai retrouvé. » Et ils commencèrent à festoyer dans la joie.

Pendant ce temps, le fils aîné travaillait aux champs. Sur le chemin du retour, quand il arriva près de la maison, il entendit de la musique et des danses.

Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.

Le garçon lui répondit : « C’est ton frère qui est de retour. Ton père a tué le veau gras en son honneur parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf. »

Alors le fils aîné se mit en colère et refusa de franchir le seuil de la maison. Son père sortit et l’invita à entrer.

Mais lui répondit : « Cela fait tant et tant d’années que je suis à ton service ; jamais je n’ai désobéi à tes ordres. Et pas une seule fois tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.

Mais quand celui-là revient, « ton fils » qui a mangé ta fortune avec des prostituées, pour lui, tu tues le veau gras ! »

« Mon enfant, lui dit le père, tu es constamment avec moi, et tous mes biens sont à toi ;

mais il fallait bien faire une fête et nous réjouir, puisque ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, puisqu’il était perdu et voici qu’il est retrouvé. »


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    • Ces vidéos ne sont pas disponibles en colonnes en dehors de la vue Bible.

      Exode 12

      21 Moïse appela tous les anciens d'Israël et leur dit : « Allez prendre une pièce de petit bétail pour vos familles et sacrifiez l'agneau pascal.
      22 Vous prendrez ensuite un bouquet de branches d'hysope, vous le tremperez dans le bassin contenant le sang de l’animal et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec ce sang. Aucun de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin.
      23 Quand l'Eternel passera pour frapper l'Egypte et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper.
      24 Vous respecterez cela comme une prescription valable pour vous et pour vos enfants à perpétuité.
      25 Une fois entrés dans le pays que l'Eternel vous donnera conformément à sa promesse, vous observerez ce rite.
      26 Et lorsque vos enfants vous demanderont : ‘Que signifie ce rite pour vous ?’
      27 vous répondrez : ‘C'est le sacrifice de la Pâque en l'honneur de l'Eternel, qui est passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte, lorsqu'il a frappé l'Egypte et sauvé nos familles.’ » Le peuple s'inclina et adora.
      28 Les Israélites s'en allèrent et se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ; c’est ainsi qu’ils agirent.
      29 Au milieu de la nuit, l'Eternel tua tous les premiers-nés en Egypte, depuis le fils aîné du pharaon qui siégeait sur son trône jusqu'au fils aîné du détenu dans sa prison et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux.
      30 Le pharaon se leva en pleine nuit, ainsi que tous ses serviteurs et tous les Egyptiens. Il y eut de grands cris en Egypte, car il n'y avait pas une seule maison où il n'y ait pas un mort.
      31 La nuit même, le pharaon appela Moïse et Aaron et leur dit : « Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les Israélites. Allez servir l'Eternel comme vous l'avez dit.
      32 Prenez votre petit et votre gros bétail comme vous l'avez dit. Allez-y et bénissez-moi. »
      33 Les Egyptiens poussaient le peuple, ils étaient pressés de le renvoyer de leur pays car ils se disaient : « Nous allons tous mourir. »
      34 Le peuple emporta donc sa pâte avant qu'elle soit levée ; ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements et les portèrent sur leurs épaules.
      35 Les Israélites se conformèrent aux indications de Moïse et demandèrent aux Egyptiens des objets en argent et en or ainsi que des vêtements.
      36 L'Eternel gagna au peuple la faveur des Egyptiens, qui répondirent positivement à leur demande. Ils dépouillèrent ainsi les Egyptiens.
      37 Le nombre des Israélites qui partirent de Ramsès pour Succoth était d'environ 600'000 fantassins, sans compter les enfants.
      38 Une grande foule de gens de toutes sortes montèrent avec eux. Ils avaient aussi des troupeaux considérables de petit et de gros bétail.
      39 Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu'ils avaient emportée d'Egypte et qui n'était pas levée. En effet, ils avaient été chassés d'Egypte sans pouvoir s’attarder et sans même emporter de provisions.
      40 Le séjour des Israélites en Egypte dura 430 ans.
      41 Au bout de 430 ans, ce jour-là précisément, toutes les armées de l'Eternel sortirent d'Egypte.
      42 Ce fut une nuit de veille pour l’Eternel lorsqu'il les fit sortir d'Egypte ; elle sera une nuit de veille en l'honneur de l'Eternel pour tous les Israélites au fil des générations.
      43 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron : « Voici une prescription au sujet de la Pâque : Aucun étranger n'en mangera.
      44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d'argent, et alors il pourra en manger.
      45 L’immigré et le salarié étranger n'en mangeront pas.
      46 On ne la mangera que dans la maison ; vous n'emporterez pas la viande à l’extérieur de la maison et *vous ne briserez aucun de ses os.
      47 Toute l'assemblée d'Israël célébrera la Pâque.
      48 Si un étranger en séjour chez toi veut célébrer la Pâque de l'Eternel, tout homme de sa maison devra être circoncis ; alors il pourra s'approcher pour la célébrer et il sera comme l’Israélite ; mais aucun incirconcis n'en mangera.
      49 Il y aura une seule loi pour l’Israélite et pour l'étranger en séjour parmi vous. »
      50 Tous les Israélites se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron, c’est ainsi qu’ils agirent.
      51 Et ce jour-là précisément, l'Eternel fit sortir les Israélites d'Egypte en corps d’armée.

      Job 30

      1 » Et maintenant, je suis un objet de moquerie pour de plus jeunes que moi, pour ceux dont je méprisais trop les pères pour les mettre parmi les chiens de mon troupeau.
      2 » Mais à quoi me servirait la force de leurs mains ? Ils n’ont pas la moindre vigueur.
      3 Desséchés par la privation et la faim, ils rongent les endroits arides, depuis longtemps dévastés et déserts.
      4 Ils arrachent des herbes sauvages à côté des buissons et se nourrissent de la racine des genêts.
      5 On les chasse du milieu des hommes, on crie après eux comme après un voleur.
      6 Ils habitent dans d'affreux ravins, dans les grottes de la terre et dans les rochers,
      7 ils hurlent au milieu des buissons, ils s’entassent près des broussailles.
      8 » Espèces de fous sans identité, on les chassait du pays,
      9 et maintenant je suis l'objet de leurs chansons, me voilà devenu le thème de leurs discussions.
      10 Ils ont horreur de moi et se tiennent loin de moi, ils ne se retiennent pas de me cracher au visage.
      11 Puisque Dieu m’a privé de ressources et m’a humilié, plus rien ne les arrête.
      12 » Ces misérables se lèvent à ma droite et me tendent des croche-pieds. Ils se construisent des chemins jusqu'à moi, mais c’est pour ma ruine.
      13 Ils me coupent toute issue et travaillent à ma perte, eux à qui personne ne viendrait en aide.
      14 Ils affluent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu des décombres.
      15 Des terreurs m'assaillent. Ma dignité est emportée comme par le vent, ma prospérité s’en va comme un nuage.
      16 » Et maintenant, je me liquéfie de l’intérieur. Les jours de souffrance se sont emparés de moi.
      17 La nuit me transperce les os, les douleurs qui me rongent ne s’accordent aucun repos.
      18 La force du mal est telle que mon habit perd toute forme, il me serre comme le col de ma tunique.
      19 Dieu m'a jeté dans la boue et je ressemble à la poussière et à la cendre.
      20 » Je t’appelle au secours, mais tu ne me réponds pas. Je me tiens debout, mais tu te bornes à me regarder.
      21 Tu t’es changé en ennemi cruel contre moi, tu me combats avec toute la force de ta main.
      22 Tu me soulèves et me fais voler au-dessus du vent, tu me dissous au plus profond de moi-même.
      23 En effet, je le sais, c’est à la mort que tu me conduis, au rendez-vous de tous les êtres vivants.
      24 » Cependant, celui qui va sombrer ne tend-il pas les mains ? Celui qui est dans le malheur n’appelle-t-il pas au secours ?
      25 N'avais-je pas des larmes pour celui qui rencontrait des difficultés ? N'étais-je pas triste pour le pauvre ?
      26 De fait, j'attendais le bonheur, mais c’est le malheur qui est arrivé ; j'espérais la lumière, mais c’est l’obscurité qui est venue.
      27 » Je suis sans arrêt profondément bouleversé. Les jours de souffrance m'ont surpris.
      28 Je marche noirci, mais pas par le soleil. Si je me lève en pleine assemblée, c’est pour appeler au secours.
      29 Je suis devenu le frère des chacals, le compagnon des autruches.
      30 Ma peau devient noire et pèle, mes os sont brûlants de fièvre.
      31 Ma harpe n'est plus qu'un instrument de deuil, et ma flûte se confond avec la voix des pleureurs.

      Luc 15

      1 Tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter.
      2 Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant : « Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. »
      3 Alors il leur dit cette parabole :
      4 « Si l'un de vous a 100 brebis et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
      5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules
      6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’
      7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d’attitude.
      8 » Ou bien, si une femme a 10 pièces d’argent et qu'elle en perde une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
      9 Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce que j'avais perdue.’
      10 De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
      11 Il dit encore : « Un homme avait deux fils.
      12 Le plus jeune dit à son père : ‘Mon père, donne-moi la part de l’héritage qui doit me revenir.’Le père leur partagea alors ses biens.
      13 Peu de jours après, le plus jeune fils ramassa tout et partit pour un pays éloigné, où il gaspilla sa fortune en vivant dans la débauche.
      14 Alors qu'il avait tout dépensé, une importante famine survint dans ce pays et il commença à se trouver dans le besoin.
      15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
      16 Il aurait bien voulu se nourrir des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait.
      17 Il se mit à réfléchir et se dit : ‘Combien d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance et moi, ici, je meurs de faim !
      18 Je vais retourner vers mon père et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
      19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes ouvriers.’
      20 Il se leva et alla vers son père. Alors qu’il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa.
      21 Le fils lui dit : ‘Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.’
      22 Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez [vite] le plus beau vêtement et mettez-le-lui ; passez-lui un anneau au doigt et mettez-lui des sandales aux pieds.
      23 Amenez le veau qu’on a engraissé et tuez-le ! Mangeons et réjouissons-nous,
      24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’Et ils commencèrent à faire la fête.
      25 » Or le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
      26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.
      27 Le serviteur lui dit : ‘Ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé.’
      28 Le fils aîné se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier d'entrer,
      29 mais il répondit à son père : ‘Voilà tant d'années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis.
      30 Mais quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé tes biens avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau engraissé !’
      31 ‘Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j'ai est à toi,
      32 mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ »
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