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La Bible en 1 an - Jour 61

Sommaire

L’Eternel transmit ses instructions à Moïse en ces termes :

—Consacre-moi tout premier-né qui naîtra parmi les Israélites ; qu’il s’agisse d’un garçon ou d’un animal, il m’appartient.

Moïse dit au peuple : —Vous garderez le souvenir de ce jour où vous êtes sortis d’Egypte, du pays où vous avez été esclaves, car l’Eternel vous en a retirés par force. Vous ne mangerez pas de pain préparé à l’aide de *levain.

C’est aujourd’hui, au mois des épis, que vous partez d’Egypte.

Lorsque l’Eternel vous aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Héviens et des Yebousiens qu’il a promis par serment à vos ancêtres de vous donner, une terre ruisselant de lait et de miel, alors vous observerez cette cérémonie, en ce même mois.

Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans levain, et le septième jour vous célébrerez une fête en l’honneur de l’Eternel.

On se nourrira de pains sans levain pendant ces sept jours et on ne trouvera chez vous ni pain levé ni levain dans tout votre territoire.

En ce jour-là, vous expliquerez à vos enfants la signification de cette fête en disant : « Tout cela je le fais en mémoire de ce que l’Eternel a fait pour moi quand je suis sorti d’Egypte. »

Cette fête sera pour vous comme un signe sur votre main et comme une marque sur votre front pour que la Loi de l’Eternel soit l’objet de vos conversations, car c’est lui qui vous a fait sortir d’Egypte par sa puissance.

Vous célébrerez ce rite d’année en année au temps fixé.

—Quand l’Eternel vous aura fait entrer dans le pays des Cananéens, comme il vous l’a solennellement promis, à vous et à vos ancêtres, et qu’il vous l’aura donné,

vous lui offrirez tout garçon premier-né, et les premiers-nés mâles de votre bétail lui appartiendront.

En ce qui concerne les ânes, vous pourrez racheter leur premier-né par un agneau ; si vous ne voulez pas le racheter, vous lui briserez la nuque. Mais vous rachèterez tout garçon premier-né parmi vos enfants.

Lorsque vos enfants vous questionneront en vous demandant : « Que signifie cela ? » vous leur répondrez : « C’est par sa puissance que l’Eternel nous a fait sortir d’Egypte, où nous étions esclaves.

Comme le pharaon refusait de nous laisser partir, l’Eternel a fait mourir tous les premiers-nés en Egypte, les fils aînés des hommes et les premiers-nés des animaux. Voilà pourquoi nous offrons en sacrifice à l’Eternel tous les premiers-nés mâles des animaux et nous rachetons les aînés de nos fils. »

Ce rite sera pour vous comme un signe sur votre main et comme une marque sur votre front, car c’est par sa puissance que l’Eternel nous a fait sortir d’Egypte.

Quand le pharaon eut laissé partir le peuple d’Israël, Dieu ne les conduisit pas par la route du pays des Philistins, bien qu’elle fût la plus directe, car il s’était dit : « S’ils devaient affronter des combats, ils pourraient regretter leur départ et retourner en Egypte. »

Il leur fit donc faire un détour par le chemin du désert, du côté de la mer des *Roseaux. Les Israélites quittèrent l’Egypte, bien équipés.

Moïse emporta les ossements de Joseph, puisque celui-ci en avait solennellement adjuré les Israélites en leur disant : « Dieu ne manquera pas d’intervenir en votre faveur, alors vous emporterez mes ossements avec vous. »

Les Israélites partirent de Soukkoth et campèrent à Etam, en bordure du désert.

L’Eternel marchait à leur tête, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher de jour et de nuit.

La colonne de nuée ou la colonne de feu se trouvait en permanence à la tête du peuple.

Pourtant, j’avais conclu un pacte avec mes yeux : ils ne devaient jamais porter un regard chargé de désir sur une jeune fille.

Car quelle part Dieu pourrait-il me réserver d’en haut ? Quel serait l’héritage que me destinerait du haut des cieux le Tout-Puissant ?

En effet, le malheur n’est-il pas réservé à ceux qui sont injustes et la tribulation à ceux qui font le mal ?

Et ne voit-il pas comment je me comporte ? Ne tient-il pas le compte de tous mes faits et gestes ?

Ai-je vécu dans le mensonge ? Mon pied s’est-il hâté pour commettre la fraude ?

Que Dieu me pèse sur la balance juste, et il constatera mon innocence.

Si mes pas ont dévié du droit chemin, si mon cœur a suivi les désirs de mes yeux, et si quelque souillure m’a rendu les mains sales,

alors, ce que je sème, qu’un autre le consomme, et que l’on déracine ce que j’avais planté.

Si je me suis laissé séduire par une femme, ou si j’ai fait le guet devant la porte de mon voisin,

qu’alors ma femme tourne la meule pour un autre, et qu’elle soit livrée aux désirs d’autres hommes !

Car c’est une infamie, un crime qui relève du tribunal des juges,

c’est un feu qui dévore jusque dans l’abîme infernal et qui me priverait de tout mon revenu.

Si je n’ai pas fait droit à ma servante ou à mon serviteur quand, avec moi, ils avaient un litige,

je ne saurai que faire quand Dieu se lèvera pour me juger, je ne saurai que lui répondre quand il demandera des comptes.

Celui qui m’a tissé dans le sein de ma mère, ne les a-t-il pas faits, eux, tout autant que moi ? Oui, c’est le même Dieu qui nous a tous formés dans le sein maternel.

Me suis-je donc soustrait aux requêtes des pauvres, ou bien ai-je déçu le regard plein d’espoir des veuves ?

Ai-je mangé mon pain tout seul, sans partager avec un orphelin ?

Non, depuis ma jeunesse, j’ai été pour lui comme un père auprès duquel il a grandi. Dès le sein de ma mère, j’ai servi de guide à la veuve.

Ai-je vu l’indigent privé de vêtement, et le nécessiteux manquant de couverture,

sans leur donner une occasion de me bénir pour avoir pu se réchauffer sous la toison de mes brebis ?

Si j’ai brandi le poing contre un homme innocent, me sachant soutenu au tribunal,

alors que mon épaule s’arrache de mon corps et que mon avant-bras se rompe au coude !

En fait, j’ai toujours redouté le châtiment de Dieu : je ne peux rien devant sa majesté.

Ai-je placé ma confiance dans l’or ? Ai-je dit à l’or fin : « Tu es mon assurance » ?

Ai-je tiré ma joie de ma grande fortune et de ce que mes mains avaient beaucoup gagné ?

Quand j’ai contemplé le soleil dans toute sa splendeur ou quand j’ai vu la lune avancer dans le ciel majestueusement,

mon cœur s’est-il laissé séduire secrètement, leur ai-je envoyé des baisers ?

En agissant ainsi, j’aurais commis un crime passible de justice, car j’aurais été traître envers le Dieu du ciel.

Ai-je trouvé plaisir à voir mon ennemi plongé dans l’infortune ? Ai-je sauté de joie lorsque le malheur l’atteignait ?

Moi qui n’aurais jamais autorisé ma langue à commettre une faute en demandant sa mort par des imprécations...

Voyez ce que déclarent ceux que j’ai abrités : « Qui n’a-t-il pas nourri de viande à satiété ? »

Jamais un étranger n’a dû coucher dehors, j’ouvrais toujours ma porte au voyageur.

Ai-je caché mes péchés comme Adam, afin d’enfouir mes fautes en moi-même ?

Parce que j’avais peur de l’opinion des foules, ou bien par crainte du mépris des familles, suis-je resté muet, n’osant franchir ma porte ?

Ah ! si j’avais quelqu’un qui veuille m’écouter ! Voilà mon dernier mot. Que le Dieu tout-puissant me donne sa réponse. Quant à l’acte d’accusation rédigé par mon adversaire,

je le mettrais sur mon épaule, je m’en ceindrais le front comme d’un diadème.

Et je lui rendrais compte de chacun de mes actes, j’avancerais vers lui aussi digne qu’un prince.

Si mes terres m’ont accusé, si j’ai fait pleurer leurs sillons,

si j’ai joui de leurs produits sans les avoir payés, et si j’ai opprimé ceux qui s’en occupaient,

alors qu’au lieu de blé, il y pousse des ronces, et des orties à la place de l’orge. C’est ici que finissent les paroles de Job.

Jésus dit encore à ses *disciples : —Un grand propriétaire avait un gérant. On vint lui dénoncer sa conduite car il gaspillait ses biens.

Le maître le fit appeler et lui dit : « Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Remets-moi les comptes de ta gestion, car tu ne continueras pas à gérer mes affaires. »

Le gérant se dit : « Que vais-je faire, puisque mon maître m’enlève la gestion de ses biens ? Travailler comme ouvrier agricole ? Je n’en ai pas la force. Me mettre à mendier ? J’en aurais honte.

Ah ! je sais ce que je vais faire pour que des gens me reçoivent chez eux lorsque j’aurai perdu ma place. »

Là-dessus, il fait venir un à un tous les débiteurs de son maître. Il dit au premier : « Combien dois-tu à mon maître ? »

« Quarante hectolitres d’huile d’olive », lui répond celui-ci. « Voici ta reconnaissance de dette, lui dit le gérant, assieds-toi là, dépêche-toi et inscris vingt hectolitres. »

Ensuite il dit à un autre : « Et toi, combien dois-tu ? » « Cinq cents sacs de blé. » « Prends ta reconnaissance de dette, reprend le gérant, et inscris-en quatre cents. »

Le maître admira l’habileté avec laquelle ce gérant malhonnête s’y était pris. En effet, ceux qui vivent pour ce monde sont plus avisés dans leurs affaires avec leurs semblables que les enfants de la lumière.

Et moi je vous déclare : Si vous avez de ces richesses entachées d’injustice, utilisez-les pour vous faire des amis. Ainsi, le jour où elles vous échapperont, ils vous accueilleront dans les demeures éternelles.

Si quelqu’un est fidèle dans les petites choses, on peut aussi lui faire confiance pour ce qui est important. Mais celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses ne l’est pas non plus pour ce qui est important.

Si donc vous n’avez pas été fidèles dans la gestion des richesses injustes, qui vous confiera les véritables ?

Si vous n’avez pas été fidèles dans la gestion du bien d’autrui, qui vous donnera celui qui vous est personnellement destiné ?

—Aucun serviteur ne peut être en même temps au service de deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et aimera l’autre ; ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent.

En entendant toutes ces recommandations, les *pharisiens, qui étaient très attachés à l’argent, se moquaient de Jésus.

Mais il leur dit : —Vous, vous êtes des gens qui veulent se faire passer pour justes aux yeux de tout le monde, mais Dieu connaît le fond de votre cœur. Ce qui est en haute estime parmi les hommes, Dieu l’a en horreur.

—L’époque de la *Loi et des *prophètes va jusqu’à Jean-Baptiste ; depuis qu’il est venu, le *royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer.

—Il serait plus facile au ciel et à la terre de disparaître qu’à un trait de lettre de la Loi.

—Celui qui divorce d’avec sa femme et se remarie commet un adultère, et celui qui épouse une femme divorcée d’avec son mari commet un adultère.

—Il y avait un homme riche, toujours vêtu d’habits coûteux et raffinés. Sa vie n’était chaque jour que festins et plaisirs.

Un pauvre, nommé Lazare, se tenait couché devant le portail de sa villa, le corps couvert de plaies purulentes.

Il aurait bien voulu calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Les chiens mêmes venaient lécher ses plaies.

Le pauvre mourut, et les *anges l’emportèrent auprès d’*Abraham. Le riche mourut à son tour, et on l’enterra.

Du séjour des morts, où il souffrait cruellement, il leva les yeux et aperçut, très loin, Abraham, et Lazare à côté de lui.

Alors il s’écria : « Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie donc Lazare, qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre horriblement dans ces flammes. »

Mais Abraham lui répondit : « Mon fils, souviens-toi de combien de bonnes choses tu as joui pendant ta vie, tandis que Lazare n’a connu que des malheurs. A présent, ici, c’est lui qui est consolé, tandis que toi, tu es dans les tourments.

De plus, il y a maintenant un immense abîme entre nous et vous et, même si on le voulait, on ne pourrait ni le franchir pour aller d’ici vers vous, ni le traverser pour venir de chez vous ici. »

« Dans ce cas, dit alors le riche, je t’en conjure, père, envoie au moins Lazare dans la maison de mon père,

car j’ai cinq frères ; qu’il les avertisse pour qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. »

« Tes frères ont les écrits de *Moïse et des *prophètes, lui répondit *Abraham ; qu’ils les écoutent ! »

« Non, père Abraham, reprit l’autre. Mais si quelqu’un revient du séjour des morts et va les trouver, ils *changeront. »

Mais Abraham répliqua : « S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! »


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      Exode 13

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Consacre-moi tout aîné, tout premier-né parmi les Israélites, tant des hommes que des animaux : il m'appartient. »
      3 Moïse dit au peuple : « Souvenez-vous de ce jour où vous êtes sortis d'Egypte, de la maison d'esclavage. En effet, c'est par sa main puissante que l'Eternel vous en a fait sortir. On ne mangera pas de pain levé.
      4 Vous sortez aujourd'hui, au cours du mois des épis.
      5 Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, qu'il a juré à tes ancêtres de te donner, pays où coulent le lait et le miel, tu rendras ce culte à l'Eternel au cours de ce même mois.
      6 Pendant 7 jours tu mangeras des pains sans levain et le septième jour il y aura une fête en l'honneur de l'Eternel.
      7 On mangera des pains sans levain pendant les jours. On ne verra pas chez toi de pain levé ni de levain, sur tout ton territoire.
      8 Tu diras alors à ton fils : ‘C'est en mémoire de ce que l'Eternel a fait pour moi lorsque je suis sorti d'Egypte.’
      9 Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l'Eternel soit dans ta bouche. En effet, c'est par sa main puissante que l'Eternel t'a fait sortir d'Egypte.
      10 Tu respecteras cette prescription au moment fixé d'année en année.
      11 » Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, comme il l'a juré à toi et à tes ancêtres, et qu'il te l'aura donné,
      12 *tu consacreras tout premier-né à l'Eternel, même tout premier-né des animaux que tu auras : les mâles appartiennent à l'Eternel.
      13 Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l'âne. Si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né de tes fils.
      14 Et lorsque ton fils te demandera un jour : ‘Que signifie cela ?’tu lui répondras : ‘Par sa main puissante, l'Eternel nous a fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage ;
      15 et, comme le pharaon s'obstinait à ne pas nous laisser partir, l'Eternel a fait mourir tous les premiers-nés en Egypte, depuis les premiers-nés des hommes jusqu'aux premiers-nés des animaux. Voilà pourquoi j'offre en sacrifice à l'Eternel tout premier-né des mâles et rachète tout premier-né de mes fils.’
      16 Ce sera comme un signe sur ta main et comme une marque entre tes yeux, qui rappellera que l'Eternel nous a fait sortir d'Egypte par sa main puissante. »
      17 Lorsque le pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne le conduisit pas par le chemin qui passait par le pays des Philistins, même si c’était le plus direct. Dieu se dit en effet : « Le peuple pourrait éprouver des regrets en rencontrant la guerre et retourner en Egypte. »
      18 Dieu fit donc faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer des Roseaux. Les Israélites étaient partis d'Egypte en ordre de bataille
      19 et Moïse avait pris avec lui les ossements de Joseph, car ce dernier l’avait fait jurer aux fils d'Israël en disant : « Quand Dieu interviendra pour vous, vous ferez remonter mes ossements loin d'ici avec vous. »
      20 Ils partirent de Succoth et campèrent à Etham, à l'extrémité du désert.
      21 L'Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher jour et nuit.
      22 La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.

      Job 31

      1 » J'avais fait un pacte avec mes yeux. Comment aurais-je pu porter mes regards sur une jeune fille ?
      2 Quelle part Dieu m'aurait-il attribuée d'en haut ? Quel héritage le Tout-Puissant m'aurait-il envoyé du ciel ?
      3 La misère n'est-elle pas réservée à l’homme injuste et le désastre à ceux qui commettent le mal ?
      4 Dieu ne voit-il pas ma conduite ? Ne compte-t-il pas tous mes pas ?
      5 » Si j'ai marché dans la fausseté, si mon pied a couru vers la tromperie,
      6 que Dieu me pèse sur une balance juste et il reconnaîtra mon intégrité !
      7 » Si mon pas s'est écarté du droit chemin, si mon cœur s’est laissé guider par mes yeux, si une impureté quelconque s'est attachée à mes mains,
      8 qu’un autre profite de ce que j’ai semé et que mes jeunes plantes soient déracinées !
      9 » Si mon cœur s’est laissé attirer par une femme, si j'ai fait le guet à la porte de mon prochain,
      10 que ma femme tourne la meule pour un autre et que d'autres couchent avec elle !
      11 En effet, c'est un acte scandaleux, une faute qui doit être sanctionnée,
      12 c'est un feu qui dévore jusqu'au gouffre de perdition et qui aurait détruit jusqu’à la racine toute ma récolte.
      13 » Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu'ils étaient en litige avec moi,
      14 que ferai-je quand Dieu se lèvera ? Que répondrai-je quand il me demandera des comptes ?
      15 Celui qui m'a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés eux aussi ? N’est-ce pas le même Dieu qui nous a façonnés dans le ventre maternel ?
      16 » Ai-je refusé aux faibles ce qu'ils désiraient, ai-je fait languir les yeux de la veuve,
      17 ai-je mangé tout seul mon morceau de pain, sans que l'orphelin n’en ait eu sa part ?
      18 Au contraire ! Dès ma jeunesse je l’ai élevé comme un père, dès ma tendre enfance j’ai soutenu la veuve.
      19 » Si j'ai vu quelqu’un mourir par manque d’habit, le pauvre manquer de couverture,
      20 sans lui donner de raison de me bénir, sans qu'il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux,
      21 si j'ai levé la main contre l'orphelin parce que je me savais soutenu par les juges,
      22 que mon bras se détache de mon épaule, que mon avant-bras se brise au coude !
      23 De fait, je redoutais les malheurs envoyés par Dieu. Je suis incapable de quoi que ce soit face à sa majesté.
      24 » Si j'ai placé ma confiance dans de l'or, si j'ai dit au métal précieux : ‘Tu es ma sécurité’,
      25 si je me suis réjoui de la grandeur de ma fortune, de la quantité de mes biens,
      26 si j'ai regardé la lumière du soleil quand il brillait, la lune quand elle s'avançait radieuse,
      27 et si mon cœur s'est laissé attirer en secret, si je les ai adorés,
      28 c'est encore une faute qui mérite d’être sanctionnée : j'aurais renié le Dieu d'en haut !
      29 » Me suis-je réjoui du malheur de celui qui me détestait, ai-je sauté d'allégresse parce qu’un mal l’avait atteint ?
      30 Non ! Je n'ai pas permis à ma bouche de pécher en demandant sa mort dans une malédiction.
      31 Les occupants de ma tente disaient : ‘Peut-on trouver quelqu’un qui n'ait pas été rassasié grâce à sa viande ?’
      32 L'étranger ne passait pas la nuit dehors, j'ouvrais ma porte au voyageur.
      33 » Ai-je, comme Adam, caché ma transgression, cherché à dissimuler ma faute
      34 parce que je redoutais le qu’en-dira-t-on, parce que j’étais effrayé par le mépris des familles au point de garder le silence et de ne pas oser sortir ?
      35 » Si seulement quelqu'un m'écoutait ! Voilà mon dernier mot. Que le Tout-Puissant me réponde ! Quant à la plainte écrite par mon adversaire,
      36 je la mettrai sur mon épaule, je la porterai sur mon front comme une couronne.
      37 Je lui rendrai compte de ma conduite dans le détail, je m'approcherai de lui comme un prince.
      38 » Si mon terrain crie contre moi et que ses sillons versent des larmes,
      39 si j'ai mangé son produit sans le payer et que j'aie fait le désespoir de ses propriétaires,
      40 qu'il y pousse des ronces au lieu du blé et de la mauvaise herbe au lieu de l'orge ! » Fin des paroles de Job.

      Luc 16

      1 Jésus dit aussi à ses disciples : « Un homme riche avait un intendant. On vint lui rapporter qu’il gaspillait ses biens.
      2 Il l'appela et lui dit : ‘Qu'est-ce que j'entends dire à ton sujet ? Rends compte de ta gestion, car tu ne pourras plus gérer mes biens.’
      3 L'intendant se dit en lui-même : ‘Que vais-je faire, puisque mon maître m'enlève la gestion de ses biens ? Travailler la terre ? Je n'en ai pas la force. Mendier ? J'en ai honte.
      4 Je sais ce que je ferai pour qu'il y ait des gens qui m'accueillent chez eux quand je serai renvoyé de mon emploi.’
      5 Il fit venir chacun des débiteurs de son maître et dit au premier : ‘Combien dois-tu à mon maître ?’
      6 ‘Je dois 100 tonneaux d'huile d'olive’, répondit-il. Il lui dit : ‘Voici ton reçu, assieds-toi vite et écris 50.’
      7 Il dit ensuite à un autre : ‘Et toi, combien dois-tu ?’‘Je dois 100 mesures de blé’, répondit-il. Et il lui dit : ‘Voici ton reçu, écris 80.’
      8 Le maître fit l’éloge de l'intendant malhonnête à cause de l’habileté dont il avait fait preuve. En effet, les enfants de ce monde sont plus habiles vis-à-vis de leur génération que ne le sont les enfants de la lumière.
      9 » Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin qu’ils vous accueillent dans les habitations éternelles lorsqu'elles viendront à vous manquer.
      10 Celui qui est fidèle dans les petites choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est malhonnête dans les petites choses l'est aussi dans les grandes.
      11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les biens véritables ?
      12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ?
      13 Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. »
      14 En entendant tout cela, les pharisiens qui aimaient l'argent se moquaient de lui.
      15 Jésus leur dit : « Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît votre cœur. De fait, ce qui est très estimé parmi les hommes est abominable devant Dieu.
      16 La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean ; depuis lors, la bonne nouvelle du royaume de Dieu est annoncée et chacun cherche avec force à y entrer.
      17 Le ciel et la terre disparaîtront plus facilement que ne tombera un seul trait de lettre de la loi.
      18 Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et tout homme qui épouse une femme divorcée de son mari commet un adultère.
      19 » Il y avait un homme riche, qui s'habillait de pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.
      20 Un pauvre du nom de Lazare était couché devant son portail, couvert d'ulcères.
      21 Il aurait bien voulu se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, cependant même les chiens venaient lécher ses ulcères.
      22 Le pauvre mourut et fut porté par les anges auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi et fut enterré.
      23 Dans le séjour des morts, en proie à une grande souffrance il leva les yeux et vit de loin Abraham, avec Lazare à ses côtés.
      24 Il s'écria : ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau afin de me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme.’
      25 Abraham répondit : ‘Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que Lazare a connu les maux pendant la sienne ; maintenant, il est consolé ici et toi, tu souffres.
      26 De plus, il y a un grand abîme entre nous et vous, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de chez vous vers nous, ne puissent pas le faire.’
      27 Le riche dit : ‘Je te prie alors, père, d'envoyer Lazare chez mon père, car j'ai cinq frères.
      28 C'est pour qu'il les avertisse, afin qu'ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrances.’
      29 Abraham [lui] répondit : ‘Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent.’
      30 Le riche dit : ‘Non, père Abraham, mais si quelqu'un vient de chez les morts vers eux, ils changeront d’attitude.’
      31 Abraham lui dit alors : ‘S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un ressuscite.’ »
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