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La Bible en 1 an - Jour 65

Sommaire

Toute l’assemblée des Israélites s’éloigna étape par étape du désert de Sin selon les directives de l’Eternel. Ils campèrent à Rephidim où ils ne trouvèrent pas d’eau à boire.

Alors le peuple prit Moïse à partie en lui disant : —Donne-nous de l’eau à boire ! Moïse leur répondit : —Pourquoi me prenez-vous à partie ? Pourquoi voulez-vous forcer la main à l’Eternel ?

Pressé par la soif, le peuple se plaignit de Moïse et dit : —Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Egypte ? Est-ce pour nous faire mourir de soif ici, nous, nos enfants et nos troupeaux ?

Moïse cria à l’Eternel en disant : —Que puis-je faire pour ce peuple ? Ils sont sur le point de me tuer à coups de pierres !

L’Eternel dit à Moïse : —Passe devant le peuple et emmène avec toi quelques responsables d’Israël. Prends à la main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil et va !

Quant à moi, je vais me tenir là devant toi sur un rocher du mont Horeb ; tu frapperas le rocher, de l’eau en jaillira et le peuple pourra boire. Moïse fit ainsi en présence des responsables d’Israël.

Il appela ce lieu Massa et Meriba (Epreuve et Querelle), parce que les Israélites l’avaient pris à partie et parce qu’ils avaient voulu forcer la main à l’Eternel en disant : « L’Eternel est-il oui ou non au milieu de nous ? »

Les Amalécites vinrent attaquer Israël à Rephidim.

Alors Moïse dit à Josué : —Choisis-nous des guerriers et demain tu iras combattre les Amalécites. Moi, je me tiendrai au sommet de la colline, avec le bâton de Dieu à la main.

Josué se conforma aux instructions de Moïse. Il alla combattre les Amalécites, tandis que Moïse, Aaron et Hour montèrent au sommet de la colline.

Or, lorsque Moïse élevait la main pour prier, Israël avait l’avantage dans la bataille, et lorsqu’il la laissait retomber, Amalec l’emportait.

Comme les bras de Moïse se fatiguaient, Aaron et Hour prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui pour le faire asseoir dessus, et ils lui soutinrent les bras, chacun d’un côté ; ainsi ses bras tinrent fermes jusqu’au coucher du soleil,

et Josué remporta la victoire sur les Amalécites à la pointe de l’épée.

L’Eternel dit à Moïse : —Consigne cela par écrit pour qu’on en garde le souvenir et déclare à Josué que j’effacerai complètement le souvenir d’Amalec de sous le ciel.

Moïse érigea un autel qu’il appela Adonaï-Nissi (Le Seigneur est ma bannière),

puis il ajouta : —Puisqu’on s’est attaqué au trône de l’Eternel, l’Eternel fera la guerre à Amalec de génération en génération.

Elihou poursuivit en disant :

Penses-tu être dans ton droit quand tu affirmes : « Oui, je suis juste aux yeux de Dieu ! » ?

Et tu ajoutes : « A quoi me sert-il donc d’éviter le péché ? » et : « Quel profit Dieu peut-il en tirer ? »

Moi, je te répondrai ainsi qu’à tes amis.

Vois le ciel et regarde, contemple les nuages : combien ils te dominent !

Or, si tu agis mal, en quoi nuis-tu à Dieu ? Multiplie tes révoltes, quel tort lui causes-tu ?

Et si tu agis bien, que lui apportes-tu ? Que reçoit-il de toi ?

Car ta méchanceté n’atteint que tes semblables, de même ta justice n’est utile qu’aux hommes.

Le poids de l’oppression fait crier les victimes, sous le poing des puissants on appelle au secours.

Mais nul ne songe à dire : « Où est Dieu qui m’a fait ? Lui qui, en pleine nuit, donne des chants joyeux,

lui qui nous instruit mieux que les bêtes des champs et qui nous rend plus sages que les oiseaux du ciel ? »

Alors on crie, mais Dieu ne répond pas, à cause de l’orgueil de ceux qui font le mal.

Oui, c’est en vain qu’ils crient car Dieu n’exauce pas : le Tout-Puissant n’y fait pas attention.

Combien moins t’exaucera-t-il, toi qui prétends que tu ne le vois pas, que tu lui as soumis ta cause et qu’il tarde à agir.

Parce que sa colère n’intervient pas encore et qu’il ne semble guère faire attention à la révolte,

Job a la bouche pleine de paroles en l’air et multiplie les discours insensés.

Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du *Temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les chefs des *prêtres survinrent avec les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple

et ils l’interpellèrent en ces termes : —Dis-nous de quel droit tu agis ainsi. Ou bien, qui est celui qui t’a donné ce droit ?

—Moi aussi, j’ai une question à vous poser, répliqua Jésus. A vous de répondre :

De qui Jean tenait-il son mandat pour baptiser ? De Dieu ou des hommes ?

Ils se mirent à raisonner entre eux : Si nous disons : « De Dieu », il va nous demander : « Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ? »

Mais si nous répondons : « Des hommes », tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont tous convaincus que Jean était un *prophète.

Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas d’où Jean tenait son mandat.

—Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit j’agis comme je le fais.

Il s’adressa ensuite au peuple et se mit à raconter cette *parabole : —Un homme planta une vigne ; il la loua à des vignerons et partit en voyage pour un temps assez long.

Au moment des vendanges, il envoya un serviteur auprès des vignerons afin qu’ils lui remettent une partie du produit de la vigne, mais les vignerons le rouèrent de coups et le renvoyèrent les mains vides.

Le propriétaire leur envoya un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoyèrent les mains vides, après l’avoir roué de coups et couvert d’insultes.

Le maître persévéra et leur en envoya un troisième. Celui-là aussi, ils le chassèrent, après l’avoir grièvement blessé.

Le propriétaire du vignoble se dit alors : Que faire ? Je leur enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils du respect pour lui.

Mais quand les vignerons l’aperçurent, ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Voilà l’héritier ! Tuons-le, afin que l’héritage nous revienne ! »

Alors ils le traînèrent hors du vignoble et le tuèrent. Comment le propriétaire de la vigne agira-t-il envers eux ?

Il viendra lui-même, fera exécuter ces vignerons et confiera le soin de sa vigne à d’autres. —Pas question ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela.

Mais lui, fixant le regard sur eux, leur dit : —Que signifie donc ce texte de l’Ecriture : La pierre rejetée par les constructeurs est devenue la pierre principale, à l’angle de l’édifice.

Celui qui tombera contre cette pierre-là se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera ?

Les *spécialistes de la Loi et les chefs des *prêtres cherchèrent à mettre immédiatement la main sur Jésus, mais ils eurent peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient bien compris que c’était eux que Jésus visait par cette parabole.

Dès lors, ils le surveillèrent de près et envoyèrent auprès de lui des agents qui feraient semblant d’être des hommes pieux. Ils devaient le prendre en défaut dans ses paroles. Ainsi ils pourraient le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur romain.

Ces gens-là l’abordèrent donc : —Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu enseignes en toute droiture ; tu ne tiens pas compte de la position sociale des gens, mais c’est en toute vérité que tu enseignes comment Dieu nous demande de vivre.

Eh bien, dis-nous, si oui ou non, nous avons le droit de payer des impôts à César ?

Connaissant leur fourberie, Jésus leur répondit :

—Montrez-moi une pièce d’argent ! De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? —De César.

—Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu.

Ils furent incapables de le prendre en défaut dans les propos qu’il tenait devant le peuple et, décontenancés par sa réponse, ils ne trouvèrent rien à répliquer.

Quelques *sadducéens, qui nient que les morts ressuscitent, vinrent trouver Jésus. Ils lui posèrent la question suivante :

—Maître, dans ses écrits, *Moïse nous a laissé ce commandement : Si un homme vient à mourir, en laissant une femme mais pas d’enfant, son frère doit épouser la veuve pour donner une descendance au défunt.

Or, il y avait sept frères. L’aîné se maria, et il mourut sans laisser d’enfant.

Le second, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième ;

et ils moururent tous les sept sans avoir eu d’enfant.

En fin de compte, la femme mourut elle aussi.

Eh bien, cette femme, à la résurrection, duquel des sept frères sera-t-elle la femme ? Car ils l’ont tous eue pour épouse.

Jésus leur dit : —Dans le monde présent, hommes et femmes se marient.

Mais ceux qui seront jugés dignes de ressusciter d’entre les morts pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus.

Ils ne pourront pas non plus mourir, parce qu’ils seront comme les *anges, et ils seront fils de Dieu, puisqu’ils seront ressuscités.

Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même l’a indiqué, lorsqu’il est question du buisson ardent : en effet, il appelle le Seigneur le Dieu d’*Abraham, le Dieu d’*Isaac et le Dieu de *Jacob.

Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ; c’est donc bien que, pour lui, les patriarches sont tous les trois vivants.

Là-dessus, quelques *spécialistes de la Loi prirent la parole : —Tu as bien répondu, Maître.

Car ils n’osaient plus lui poser de questions.

Jésus les interrogea à son tour : —Comment se fait-il que l’on dise que le *Messie doit être un descendant de *David ?

Car David lui-même déclare dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,

jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.

David appelle le Messie son Seigneur : comment celui-ci peut-il être son descendant ?

Tandis que la foule l’écoutait, il dit à ses *disciples :

—Gardez-vous des spécialistes de la Loi qui aiment à parader en costumes de cérémonie, qui affectionnent qu’on les salue sur les places publiques, qui veulent les sièges d’honneur dans les *synagogues et les meilleures places dans les banquets.

Ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant de longues prières pour l’apparence. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.


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      Exode 17

      1 Toute l'assemblée des Israélites partit du désert de Sin pour parcourir les étapes que l'Eternel leur avait ordonnées, et ils campèrent à Rephidim. Là, le peuple ne trouva pas d'eau à boire.
      2 Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : « Donnez-nous de l'eau à boire. » Moïse leur répondit : « Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi provoquez-vous l'Eternel ? »
      3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait : « Pourquoi nous as-tu fait quitter l'Egypte, si c’est pour nous faire mourir de soif, moi, mes enfants et mes troupeaux ? »
      4 Moïse cria à l'Eternel en disant : « Que puis-je faire pour ce peuple ? Encore un peu et ils vont me lancer des pierres ! »
      5 L'Eternel dit à Moïse : « Passe devant le peuple et prends avec toi des anciens d'Israël. Prends aussi dans ta main ton bâton, celui avec lequel tu as frappé le fleuve, et marche !
      6 Je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau et le peuple boira. » Moïse agit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël.
      7 Il appela cet endroit Massa et Meriba, parce que les Israélites lui avaient cherché querelle et avaient provoqué l'Eternel en disant : « L'Eternel est-il au milieu de nous, oui ou non ? »
      8 Les Amalécites vinrent combattre Israël à Rephidim.
      9 Alors Moïse dit à Josué : « Choisis-nous des hommes, sors et combats les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, le bâton de Dieu dans la main. »
      10 Josué se conforma à ce que lui avait dit Moïse pour combattre les Amalécites. Quant à Moïse, Aaron et Hur, ils montèrent au sommet de la colline.
      11 Lorsque Moïse levait la main, Israël était le plus fort ; et lorsqu'il baissait la main, Amalek était le plus fort.
      12 Comme les mains de Moïse devenaient lourdes de fatigue, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi, elles restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil,
      13 et Josué fut victorieux d’Amalek et de son peuple au tranchant de l'épée.
      14 L'Eternel dit à Moïse : « Ecris cela dans le livre pour qu’on s’en souvienne et déclare à Josué que j'effacerai le souvenir d'Amalek de dessous le ciel. »
      15 Moïse construisit un autel et l’appela : « L'Eternel mon étendard. »
      16 Il dit : « Parce que les Amalécites se sont attaqués au trône de l'Eternel, il y aura guerre de l'Eternel contre eux de génération en génération. »

      Job 35

      1 Elihu reprit :
      2 « Penses-tu avoir raison ? Tu te prétends juste devant Dieu,
      3 tu dis : ‘Si je ne pèche pas, quelle importance pour toi ? Et moi, qu’est-ce que j’y gagne ?’
      4 » C'est moi qui vais te répondre, ainsi qu’à tes amis en même temps.
      5 Considère le ciel et regarde ! Observe les nuages : ils sont bien au-dessus de toi !
      6 Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Et quand tes révoltes se multiplient, en quoi cela le touche-t-il ?
      7 Si tu es juste, quel cadeau lui fais-tu ou que reçoit-il de ta part ?
      8 » Ta méchanceté ne peut atteindre qu'un homme comme toi, ta justice ne touchera qu’un être humain.
      9 On crie à cause de la violence de l’oppression, on appelle au secours à cause des actes des grands,
      10 mais personne ne dit : ‘Où est Dieu, celui qui m’a fait, qui inspire des chants d'allégresse pendant la nuit,
      11 qui nous instruit par les bêtes de la terre et nous enseigne la sagesse par les oiseaux du ciel ?’
      12 On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, à cause de l’arrogance des hommes mauvais.
      13 Vraiment, il ne sert à rien de crier : Dieu n'écoute pas, le Tout-Puissant ne le remarque pas.
      14 » Même si tu affirmes ne pas le remarquer, ta cause est devant lui : attends-le !
      15 Mais maintenant, parce que sa colère n’intervient pas encore et qu’il semble indifférent aux pires offenses,
      16 Job ouvre la bouche pour parler dans le vide, il multiplie les propos sans rien savoir. »

      Luc 20

      1 Un de ces jours-là, Jésus enseignait le peuple dans le temple et annonçait la bonne nouvelle. Les [chefs des] prêtres et les spécialistes de la loi, avec les anciens, survinrent alors
      2 et lui dirent : « Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui t’a donné cette autorité. »
      3 Il leur répondit : « Je vous poserai moi aussi une question. Dites-moi,
      4 le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? »
      5 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Si nous répondons : ‘Du ciel’, il dira : ‘Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?’
      6 Et si nous répondons : ‘Des hommes’, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. »
      7 Alors ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où il venait.
      8 Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »
      9 Il se mit ensuite à dire cette parabole au peuple : « Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et quitta pour longtemps le pays.
      10 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour qu'ils lui donnent sa part de récolte de la vigne. Mais les vignerons le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent lui aussi, l'insultèrent et le renvoyèrent les mains vides.
      12 Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne se dit alors : ‘Que faire ? J'enverrai mon fils bien-aimé, peut-être [en le voyant] auront-ils du respect pour lui.’
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux et dirent : ‘Voilà l'héritier. Tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.’
      15 Ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Maintenant, que leur fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, fera mourir ces vignerons et donnera la vigne à d'autres. » En entendant cela, ils dirent : « Certainement pas ! »
      17 Mais Jésus jeta les regards sur eux et dit : « Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ?
      18 Toute personne qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. »
      19 Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchèrent à l'arrêter au moment même, mais ils redoutaient les réactions [du peuple]. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
      20 Ils se mirent à observer Jésus et ils envoyèrent des hommes qui faisaient semblant d'être des justes pour le prendre au piège de ses propres paroles, afin de le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur.
      21 Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture et que tu ne tiens pas compte de l'apparence, mais que tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité.
      22 Nous est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
      23 Jésus discerna leur ruse et leur répondit : « [Pourquoi me tendez-vous un piège ? ]
      24 Montrez-moi une pièce de monnaie. De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription ? » « De l'empereur », répondirent-ils.
      25 Alors il leur dit : « Rendez donc à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu. »
      26 Ils ne purent pas le prendre en défaut dans ce qu’il disait devant le peuple ; étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
      27 Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent et posèrent à Jésus cette question :
      28 « Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si un homme marié meurt sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans enfants.
      30 Le deuxième [a épousé la veuve et est mort sans enfants],
      31 puis le troisième l’a épousée ; il en est allé de même pour les sept : ils sont morts sans laisser d'enfants.
      32 Enfin, la femme est morte aussi.
      33 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme ? En effet, les sept l'ont eue pour épouse. »
      34 Jésus leur répondit : « Les hommes et les femmes de ce monde se marient,
      35 mais celles et ceux qui seront jugés dignes de prendre part au monde à venir et à la résurrection ne se marieront pas.
      36 Ils ne pourront pas non plus mourir, car ils seront semblables aux anges, et ils seront enfants de Dieu en tant qu’enfants de la résurrection.
      37 Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a indiqué, dans l'épisode du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques spécialistes de la loi prirent la parole et dirent : « Maître, tu as bien parlé »,
      40 et ils n'osaient plus lui poser aucune question.
      41 Alors Jésus leur dit : « Comment peut-on dire que le Messie est le fils de David ?
      42 David lui-même dit [en effet] dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite
      43 jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’
      44 David l'appelle donc Seigneur. Comment peut-il être son fils ? »
      45 Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples :
      46 « Méfiez-vous des spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques ; ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins ;
      47 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. »
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