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La Bible en 3 ans - Jour 835

Sommaire

Je me suis dit en moi-même : « Va donc, teste les plaisirs, et goûte à ce qui est bon. » Mais cela aussi est dérisoire.

Du rire, j’ai dit : « C’est absurde », et de la joie : « A quoi cela m’avance-t-il ? »

Puis j’ai décidé en moi-même de m’adonner au vin, tout en continuant à me conduire avec sagesse, et j’ai résolu de me lancer dans la folie, le temps de voir ce qui est le mieux pour les hommes qui s’affairent sous le soleil pendant les jours qu’ils ont à y vivre.

J’ai entrepris de grands travaux. Je me suis bâti des maisons. Je me suis planté des vignes.

Je me suis aménagé des jardins et des vergers et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes.

Je me suis fait des bassins pour irriguer des pépinières où croissent des arbres.

Je me suis procuré des esclaves et des servantes, j’ai eu du personnel domestique. J’ai possédé en abondance du gros et du menu bétail, bien plus que tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem.

Je me suis amassé de l’argent et de l’or, provenant des trésors des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses et j’ai eu ce qui fait les délices des hommes : de nombreuses belles femmes.

Ainsi je devins puissant, et je surpassais tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem. En tout cela, ma sagesse m’assistait.

Je ne me suis rien refusé de tout ce que je voyais. Je ne me suis privé d’aucun plaisir. Oui, j’ai joui de tout mon travail et c’est la part que j’ai retirée de toute la peine que je me suis donnée.

Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m’étais donnée pour les accomplir. Et je me suis rendu compte que tout est dérisoire : autant courir après le vent. Il n’y a aucun avantage à tout ce qu’on fait sous le soleil.

Puis je me suis mis à considérer ce qui est sagesse et ce qui est stupidité et folie. Ainsi, que sera l’homme qui succédera au roi ? Que fera-t-il sinon ce qui s’est déjà fait avant lui ?

J’ai constaté que la sagesse est plus avantageuse que la stupidité, tout comme la lumière est plus avantageuse que les ténèbres.

Le sage a des yeux pour voir, alors que l’*insensé marche dans les ténèbres. Cependant, j’ai aussi constaté qu’un même sort attend l’un et l’autre.

Alors je me suis dit en moi-même : « Puisque mon sort va être le même que celui de l’insensé, quel avantage me procure alors toute ma sagesse ? » Et j’ai conclu en moi-même que cela aussi était dérisoire.

Car on ne se souviendra pas longtemps du sage, pas plus que de l’insensé et, dans les temps à venir, tous deux tomberont dans l’oubli. Car le sage mourra aussi bien que l’insensé.

Alors je me suis mis à haïr la vie, car tout ce qui se fait sous le soleil m’est apparu détestable, parce que tout est dérisoire : autant courir après le vent.

J’ai fini par prendre en dégoût tous les travaux que j’avais accomplis sous le soleil et pour lesquels je m’étais donné tant de peine, parce que je devrai tout laisser à mon successeur.

Et qui peut savoir si mon successeur sera sage ou sot ? Pourtant, c’est lui qui disposera de tout ce que j’ai acquis sous le soleil par mon labeur et par ma sagesse. Cela aussi est dérisoire.

Aussi j’en suis arrivé au désespoir en pensant à tout le travail pour lequel je me suis donné tant de peine sous le soleil.

En effet, on accomplit son labeur avec sagesse, compétence et adresse, et c’est à quelqu’un qui n’a jamais participé à ce travail qu’on laisse tout ce qu’on en a retiré. Cela aussi est dérisoire, et c’est un grand mal.

Car, que restera-t-il à l’homme de tout son labeur et de toutes ses préoccupations pour lesquels il s’est donné tant de peine sous le soleil ?

En effet, toutes ses journées ne sont que tourment, et ses occupations ne lui apportent que des souffrances. Même la nuit, il ne trouve pas de repos. Cela aussi est dérisoire.

Il n’y a donc rien de mieux à faire pour l’homme que de manger, de boire et de jouir du bonheur au milieu de son labeur. Mais j’ai constaté que cela aussi dépend de Dieu.

En effet, qui peut manger et profiter de la vie sinon celui qui le reçoit de lui ?

Car Dieu donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la connaissance et la joie, mais il impose comme occupation à celui qui fait le mal le soin de recueillir et d’amasser pour celui qui lui est agréable. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.

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      Ecclésiaste 2

      1 Je me suis dit dans mon cœur : « Allons ! Essaie la joie et tu goûteras au bonheur ! » J’ai constaté que cela aussi, c’était de la fumée.
      2 J'ai traité le rire de folie et j’ai dit, à propos de la joie : « A quoi sert-elle ? »
      3 J’ai imaginé, dans mon cœur, de livrer mon corps au vin tout en me conduisant avec sagesse et de m'attacher à la folie jusqu'à ce que je voie ce qu'il est bon pour les humains de faire sous le ciel tout au long de leur vie.
      4 Je me suis lancé dans de grandes entreprises : je me suis construit des maisons, je me suis planté des vignes,
      5 je me suis fait des jardins et des vergers et j'y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers.
      6 Je me suis fait des réservoirs pour arroser des pépinières.
      7 J'ai acheté des serviteurs et des servantes ; j’en ai eu d’autres, nés chez moi. J’ai aussi possédé des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que n’importe qui avant moi à Jérusalem.
      8 J’ai même amassé de l'argent et de l'or, les richesses des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses et ce qui fait le plaisir des hommes : des concubines en quantité.
      9 Je suis devenu grand, plus grand que n’importe qui avant moi à Jérusalem, sans rien perdre de ma sagesse.
      10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils réclamaient, je n'ai privé mon cœur d’aucune joie. En effet, mon cœur était réjoui par tout mon travail, et c'est toute la part que j’en ai retirée.
      11 Puis j'ai réfléchi à tout ce que mes mains avaient entrepris, à la peine que j'avais eue pour le faire, et j’ai constaté que tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. Il n'y a aucun avantage à retirer de ce qu'on fait sous le soleil.
      12 J’ai réfléchi à ce qui caractérise la sagesse, la folie et la stupidité. – En effet, que fera l'homme qui succédera au roi ? N’est-ce pas ce qu'on a déjà fait ? –
      13 J’ai vu que la sagesse a sur la folie le même avantage que la lumière sur l’obscurité :
      14 le sage a ses yeux bien en place, tandis que l’homme stupide marche dans l’obscurité. Toutefois, j'ai aussi reconnu que le même sort est réservé à l'un et à l'autre,
      15 et je me suis dit dans mon cœur : « J'aurai le même sort que l’homme stupide. A quoi m’a-t-il donc servi d’être plus sage que lui ? » Et je me suis dit dans mon cœur : « C'est encore de la fumée. »
      16 En effet, le souvenir que l’on garde du sage n'est pas plus durable que celui que l’on garde de l’homme stupide, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure tout comme l’homme stupide ?
      17 Alors j'ai détesté la vie. Oui, ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent.
      18 J'ai détesté tout le travail que j'ai accompli sous le soleil et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.
      19 Et qui sait s'il sera sage ou fou ? Pourtant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. Cela aussi, c’est de la fumée.
      20 J'en suis venu à désespérer à cause de toute la peine que je me suis donnée sous le soleil.
      21 En effet, un homme peut travailler avec sagesse, savoir-faire et succès, et il doit laisser le produit de son travail à un homme qui ne s’est donné aucune peine pour cela. Cela aussi, c’est de la fumée et c’est un grand malheur.
      22 Oui, que retire l'homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu’il se donne tant de peine pour cela sous le soleil ?
      23 Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n'est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la fumée.
      24 Le seul bonheur, pour l'homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l'ai bien vu moi-même, dépend de Dieu.
      25 En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi ?
      26 Oui, à l'homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d’amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.
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