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1 Samuel 17.54

Jérusalem. Sans doute, à l'exception de la forteresse, Jérusalem était déjà habitée par des Israélites ; mais il est probable que ce ne fut que plus tard, lorsqu'elle fut devenue la capitale du royaume, que la tête de Goliath y fut déposée par David comme monument de sa victoire.

Dans sa tente, pour : chez lui, comme souvent (4.10 ; 13.2) ; c'était la demeure qu'il occupait chez son père a Bethléem. On voit par 21.9 que l'épée de Goliath fut plus tard transportée de son domicile particulier dans le sanctuaire. C'était l'usage chez les anciens de déposer les trophées dans les temples, en l'honneur du Dieu qui avait accordé la victoire.

Le morceau 17.55-18.5 est évidemment inséré à cet endroit au moyen d'un document différent, pour suppléer à une lacune du récit précédent. La différence entre les deux documents ressort spécialement du fait que le nom de Jonathan n'est plus écrit de la même manière qu'il l'avait été précédemment (Jéhonathan au lieu de Jonathan). De plus tout le morceau se termine par une réflexion générale (18.5) qui anticipe sur l'avenir, tandis que le verset suivant se rattache au verset 54 du chapitre précédent. Mais ce récit semble être contradictoire à tout ce qui avait été raconté des relations antérieures entre Saül et David ; et l'on se demande comment l'auteur aurait placé l'une à côté de l'autre deux traditions incompatibles sans se préoccuper de les mettre d'accord ou sans s'apercevoir de cette contradiction ? Peut-être se représentait-il la chose de la manière suivante : Saül avait écouté la musique du jeune David et s'était servi de lui pour porter ses armes, sans attacher grande importance à sa personne ni se préoccuper beaucoup de sa filiation et de la qualité de sa famille. Mais en le voyant sortir au-devant du Philistin avec un air d'intrépidité et d'assurance qui dénotait clairement le futur héros, frappé d'étonnement il demande à son général Abner, non pas : Qui est ce jeune homme ? ni non plus : Quel est le nom de son père ? selon la forme ordinaire en pareil cas, mais : De qui est-il fils ? quelle est sa famille? d'où sort un tel jeune homme? A ce sentiment d'admiration pouvait se joindre chez le roi la pensée de la promesse qu'il avait faite de donner sa propre fille en mariage au vainqueur du Philistin et de la position, de la famille dans laquelle elle serait appelée à entrer. Comparez la question qu'adresse David lui-même aux-serviteurs de Saül (18.18) : Quelle est ma position, la famille de mon père en Israël, que je sois le gendre du roi ? C'est à chaque lecteur à juger s'il veut admettre entre les documents une contradiction pure et simple que le rédacteur a cru devoir laisser subsister telle quelle, ou s'il croit pouvoir accepter l'essai de solution que nous venons de présenter. Pour nous, nous ne connaissons pas un seul cas où un historien ancien, dans une narration sérieuse, ait placé, à côté l'un de l'autre deux récits entre lesquels tout accord lui aurait paru impossible.


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      Exode 16

      33 Moïse dit à Aaron : « Prends un vase, mets-y 2 litres de manne et dépose-le devant l'Eternel afin qu'il soit conservé pour vos descendants. »

      Josué 4

      7 vous leur direz : ‘L’eau du Jourdain a été coupée devant l'arche de l'alliance de l'Eternel. Lorsqu'elle a passé le Jourdain, l’eau du Jourdain a été coupée, et ces pierres seront pour toujours un souvenir pour les Israélites.’ »
      8 Les Israélites firent ce que Josué leur avait ordonné. Ils retirèrent douze pierres du milieu du Jourdain, comme l'Eternel l'avait dit à Josué, selon le nombre des tribus israélites. Ils les emportèrent avec eux et les déposèrent à l'endroit où ils devaient passer la nuit.

      1 Samuel 17

      54 David prit la tête du Philistin et l’amena à Jérusalem, et il déposa dans sa tente les armes du Philistin.

      1 Samuel 21

      9 David dit à Achimélec : « N'as-tu pas sous la main une lance ou une épée ? En effet, je n'ai pris avec moi ni mon épée ni mes armes, parce que l'ordre du roi était urgent. »
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