TopChrétien Entrée de dictionnaire PAIN Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs (Hébr. lèkhèm, qui se trouve dans le nom de Bethléhem =maison du pain.)Chez les Hébreux. le pain était la base même de l'alimentation : « manger le pain » était, en effet, synonyme de « prendre un repas » (Ge 31:54, Ex 2:20 18:12) ; nos versions donnent quelquefois une traduction équivalente (Jer 41:1 52:33, Lu 14:1). Le pain était fait soit de froment soit d'orge, et, dans les temps difficiles, d'épeautre et de millet (Eze 4:9).Les paysans et les pauvres mangeaient habituellement du pain d'orge (Jug 7:13,2Ro 4:42, Jn 6:13), les riches du pain de froment. Une fois le grain criblé et vanné (voir Agriculture), il était pilé dans un mortier, ou bien, le plus souvent, broyé dans un moulin à deux meules, dont la supérieure, mobile, était maniée à bras ou tournée par un animal ou un esclave (No 11:8, De 24:6, Jug 9:53,2Sa 11:21, Job 41:15, Mt 18:6 24:41).Il y avait trois qualités de farine : la guèrès ou grain broyé en semoule (Le 2:14,16) ; la qèmakh ou gruau ordinaire (No 5:15,2Ro 4:41) ; la sôleth ou fleur de farine (Ge 18:6, Ex 29 2-40,1Ro 4:22, Eze 16:13-19). On travaillait sans doute la pâte dans des sortes de pétrins ; mais ce mot traduit inexactement l'hébreu mich'èrèt de Ex 8:3 (Sg., 7:28), Ex 12:34 (VS., corbeille) et De 28:5-17 (VS. et Sg., huche) : il s'agit là d'un récipient où l'on déposait la pâte avant qu'elle fût levée. On la faisait lever en y incorporant un peu de pâte fermentée (voir Levain). Les matstsoth étaient des pains sans levain (Ge 19:3, Ex 12:39,1Sa 28:24).Le pain avait la forme d'un disque, peu épais, de la grandeur d'une assiette : on l'appelait kikkar ; ce mot hébr., qui signifie cercle, n'est pas rendu littéralement dans les versions françaises (Ex 29:2 Jug 8:5,1Sa 2:36 10:3, Pr 6:26), et l'on disait : « un cercle de pain », comme on dit aujourd'hui « une miche de pain ».On connaissait plusieurs genres de cuisson. Un premier procédé consistait à chauffer fortement des pierres plates (1Ro 19:6 ; voir Charbon) ou des plaques de fer (1Ch 9:31) sur lesquelles on déposait le pain, que l'on recouvrait, sans doute, de braises chaudes et qu'il fallait retourner pour en assurer la cuisson égale des deux côtés (Os 7:8). On usait aussi de fours portatifs, assez semblables à de grandes cruches de terre, à l'intérieur desquels on plaçait le pain à cuire. Il y avait enfin des fours fixes, à demi creusés dans le sol et plafonnés d'argile. A l'époque patriarcale, chaque mère de famille cuisait chaque jour le pain de la maisonnée ; ce fut toujours l'usage à la campagne (Ge 18:6, Le 26:26,1Sa 8:13 28:24, Mt 13:33).Chaque maison avait sa huche (De 28:5,17) ou coffre à pain. A Jérusalem, il y eut, par la suite, des boulangeries de commerce (1Sa 8:13, Jer 37:21, Os 7:4-6). Pour la consommation, le pain n'était pas coupé, mais rompu (Mt 26:26).Outre le pain, on confectionnait des gâteaux de toute espèce : (Ge 40:17, No 11:8,1Ro 14:3) gâteaux azymes, pétris à l'huile et cuits au four, à la poêle ou sur le gril (Ex 29:2, Le 2:4-7) ; galettes azymes arrosées d'huile (id.) ; beignets au miel (Ex 16:31) ; gâteaux aux raisins (2Sa 6:19,1Ch 16:3, Ca 2:5, Os 3:1, Esa 16:7). Voir Pains de proposition.La valeur du pain comme denrée précieuse entre toutes était particulièrement comprise dans les pays d'Orient et aux anciennes époques où, faute de communications rapides, chaque village et chaque province dépendaient pour leur subsistance du succès de leurs propres récoltes : le pain est ainsi devenu l'emblème des conditions de la vie assurées par la Providence divine (Esa 55:10,2Co 9:10).Force et soutien de l'homme (Ps 104:15, Ge 18:5, Esa 3:1), c'est l'aliment nécessaire (Sir 29:21), jour après jour, à renouveler constamment ; aussi Jésus résume-t-il nos prières pour les bienfaits matériels dans la demande : « Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien » (Mt 6:11, cf. Pr 30:8) ; il choisit comme exemple de prières la requête de l'enfant ou de l'ami pour avoir du pain (Lu 11:3,5 et suivant). Le pain et l'eau constituent le minimum nécessaire à l'existence (No 21:5,1Ro 13:8 18:4, Job 22:7, Eze 4:17 etc.).Le pain en abondance représente la vie aisée, normale (Lu 15:17, cf. Ps 37:25, Jer 44:17), du reste assurée par le travail régulier (Pr 12:11 31:14). Peut-être faut-il interpréter dans ce sens le conseil imagé : « Jette ton pain à la surface des eaux, etc. » (Ec 11:1), soit qu'il s'agisse de confier aux navires le produit de son labeur et ses marchandises, en s'attendant à faire à leur retour de fructueux bénéfices, soit qu'il s'agisse de générosité, suivant le proverbe : un bienfait n'est jamais perdu. (cf. Lu 16:9)La privation de pain constitue un des pires malheurs ; (Ps 102:10, La 4:4, Sir 34:25) quand l'Éternel « brise tout bâton de pain » (expression littérale dans Ps 105:16, Eze 4:16, Le 26:26), c'est le terrible fléau de la famine. Le fidèle croyant sait partager son pain avec l'affamé (Esa 58:7 Eze 18:7). Ce partage entre hôte et convive est le symbole même de l'hospitalité ; il serait injurieux, en acceptant d'être reçu, d'apporter soi-même son pain : d'où la défense de Jésus aux Douze d'en emporter dans leur tournée (Mr 6:8) ; c'est une abominable trahison que de se retourner contre celui dont on a mangé le pain (Ps 41:10, Jn 13:18) ; mais la vraie charité sait donner à manger même à l'ennemi, s'il a faim (Pr 25:21, Ro 12:20). Par là, diverses locutions hébraïques associent la nourriture aux sentiments et au caractère, en disant littéralement : le pain de la douleur (Ps 127:2, cf. Ps 42:4), le pain du deuil (Os 9:4), le pain de l'intelligence, que donne la sagesse (Sir 15:3) ; dans Sir 23:17, le pain désigne par euphémisme l'aliment dont se repaissent les passions déréglées.Dans le ministère même de Jésus, le pain illustre la tragique opposition entre la matière et l'esprit, entre la foule et le Sauveur : sa première tentation, celle d'employer sa puissance à s'épargner les tourments de la faim (Mt 4:4), a été vaincue au nom du grand principe : « L'homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (De 8:3). Lorsque, par compassion pour les multitudes affamées, le Seigneur multiplie les pains (Mr 6:34 et suivants ; voir art. suiv.), il se heurte à leur recherche intéressée, à leur point de vue uniquement matériel, et il cherche à les élever de la « nourriture qui périt » à « celle qui subsiste jusque dans la vie éternelle » : (Jn 6:26 et suivant) il compare à la manne (voir ce mot) le « pain du ciel » (Jn 6:32), le « pain de Dieu » (Jn 6:33), le « pain de vie » --il l'est lui-même ! (Jn 6:35-48) ; dans ce « pain vivant descendu du ciel », il annonce le don de sa chair « pour la vie du monde » (Jn 6:51) ; toute cette grande page johannique est la proclamation anticipée de la communion en son corps et son sang qu'il enseignera aux Douze la veille de sa mort, en leur distribuant le pain et le vin, emblèmes de son sacrifice (1Co 11:23 et suivants). Ressuscité, ils le reconnaîtront à sa façon de rompre le pain (Lu 24:30,35). Désormais, leur union fraternelle comme leur union spirituelle avec leur divin Maître s'affirmera et se fortifiera dans leurs repas de disciples (voir Agape, Cène), rompant ensemble, en souvenir de lui, le pain (Ac 2:42,46 20:7,11,1Co 10:16 et suivant). Ch. K. et Jn L. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 25 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com